Aller au contenu

La LNPN mise au court Bouillon avant de partir…

On entend encore parler de la Ligne Nouvelle Paris Normandie. Dumoins, on en entend si peu parler qu’on a l’impression que le projet est  devenu totalement souterrain… Sauf pour la traversée future du plateau de Caux entre Rouen et Yvetot vers Le Havre: la question d’usage démocratique qui est posée est celle d’imposer à l’environnement et aux riverains déjà impactés par les voies autoroutières et ferroviaires déjà existantes, une nouvelle tranchée menaçant de couper le territoire: on retrouve donc la même problématique qui provoque en ce moment la colère des élus et habitants brayons à l’encontre de l’actuel projet de ligne de fret Serqueux-Gisors.

Le jacobinisme d’ingénieurs défendu ici par l’inénarrable Marommix tend à oublier une donnée essentielle du réel: sur la carte où ces messieurs posent leurs « sillons » et « faisceaux », il y a des poules, des vaches, chevaux, cochons et des êtres humains qui habitent dans le coin et qui en savent plus long sur le territoire concerné que le meilleur GPS !

Les grands projets d’infrastructures normands qui sont d’intérêt national ne se feront jamais s’ils ne deviennent pas, AUSSI, des laboratoires pour inventer en France la démocratie de la maîtrise d’usage qui nous fait si cruellement défaut! Un chantier dans le chantier, celui de l’approfondissement de la démocratie. Un chantier bien plus important que celui consistant à retourner le terrain avec des pelleteuses.

Les ingénieurs en démocratie sont désormais plus importants que les ingénieurs pour la réussite d’un projet d’infrastructures.

Mais de cette ingéniérie là nous manquons terriblement en France: c’est donc aux collectivités territoriales concernées, à commencer par la région Normandie de prendre le relai avec une rénovation indispensable du rôle du CESER pour animer un débat public local et régional prescriptif sur les projets en question avec une idée simple:

le projet initial pondu par les ingénieurs technocrates ne peut être, d’ores et déjà, le projet final. Sous peine d’un enterrement définitif dans la chicaya juridique et un mauvais esprit « nimby » déchaîné…

Nous avons donc eu quelques échos de la Ligne Nouvelle Paris Normandie:

A quelques jours de quitter son bureau de ministre de l’Environnement, Ségolène ROYAL a donné en partie raison au collectif emmené par le député socialiste de la Seine-Maritime Christophe Bouillon contre les ingénieurs de SNCF-RESEAUX: un coin de démocratie girondine enfin enfoncé dans le jacobinisme technocratique ?


 

Lire ci-après la brève proposée par le site Filfax Normandie:

https://www.filfax.com/2017/04/28/grace-a-lintervention-de-segolene-royal-collectif-lnpn-oui-a-nimporte-prix-remporte-premiere-bataille/

Grâce à l’intervention de Ségolène Royal, le collectif LNPN, oui mais pas à n’importe quel prix, remporte une première bataille

Sur recommandation de la ministre de l’Environnement, SNCF Réseau va étudier certaines préconisations défendues par le collectif LNPN, oui mais pas à n’importe quel prix. Un premier succès pour ces opposants à l’édification d’un nouveau tronçon au nord de Rouen.

IMG_0694-1068x801

Le 27 mars dernier, l’élu a reçu un courrier de Ségolène Royal, ministre de l’Environnement. Cette dernière lui confirme qu’à la suite de plusieurs courriers adressés à Patrick Jeantet, PDG de SNCF Réseau et François Philizot, président du comité de pilotage LNPN, les demandes du collectif « seront bien prises en compte par le maître d’ouvrage ». Quelles sont-elles ? Il y en a plusieurs.

Rappelant la nécessité de mener « des études complémentaires » sur chacune des sections prioritaires du projet d’ici la fin de l’année 2017, la ministre obtient que ce temps soit mis à profit pour « analyser le plus finement possible les propositions des parties qui privilégient la réutilisation du réseau existant notamment sur la section Rouen Yvetot ». Dans la même veine, elle a également convaincu le maitre d’ouvrage de réaliser « une analyse fine de la capacité du réseau existant entre Rouen et Yvetot en particulier au nord de Rouen ». Exactement ce que demande le collectif LNPN, oui mais pas à n’importe quel prix.

Et la ministre de s’intéresser aussi « aux impacts sur les milieux naturels et humains ainsi que sur le bâti et sur le tissu économique des territoires traversés ». Sur sa recommandation, SNCF Réseau devrait « se rapprocher de l’agence française pour la biodiversité afin de recueillir son avis et ses préconisations ». Enfin, l’ancienne présidente de Région a obtenu gain de cause en ce qui concerne une autre revendication du collectif, à savoir la possibilité « d’étudier les avantages d’une modernisation de la ligne existante Rouen-Le Havre », comme le préconisait une précédente étude réalisée en 1998.

Sollicité pour réagir à ce courrier, le député Bouillon n’était pas disponible dans l’immédiat. Nul doute, cependant, qu’il a dû boire du petit lait à la lecture de la missive de Ségolène Royal.

On entend encore parler de la Ligne Nouvelle Paris Normandie. Dumoins, on en entend si peu parler qu’on a l’impression que le projet est  devenu totalement souterrain… Sauf pour la traversée future du plateau de Caux entre Rouen et Yvetot vers Le Havre: la question d’usage démocratique qui est posée est celle d’imposer à l’environnement et aux riverains déjà impactés par les voies autoroutières et ferroviaires déjà existantes, une nouvelle tranchée menaçant de couper le territoire: on retrouve donc la même problématique qui provoque en ce moment la colère des élus et habitants brayons à l’encontre de l’actuel projet de ligne de fret Serqueux-Gisors.

Le jacobinisme d’ingénieurs défendu ici par l’inénarrable Marommix tend à oublier une donnée essentielle du réel: sur la carte où ces messieurs posent leurs « sillons » et « faisceaux », il y a des poules, des vaches, chevaux, cochons et des êtres humains qui habitent dans le coin et qui en savent plus long sur le territoire concerné que le meilleur GPS !

Les grands projets d’infrastructures normands qui sont d’intérêt national ne se feront jamais s’ils ne deviennent pas, AUSSI, des laboratoires pour inventer en France la démocratie de la maîtrise d’usage qui nous fait si cruellement défaut! Un chantier dans le chantier, celui de l’approfondissement de la démocratie. Un chantier bien plus important que celui consistant à retourner le terrain avec des pelleteuses.

Les ingénieurs en démocratie sont désormais plus importants que les ingénieurs pour la réussite d’un projet d’infrastructures.

Mais de cette ingéniérie là nous manquons terriblement en France: c’est donc aux collectivités territoriales concernées, à commencer par la région Normandie de prendre le relai avec une rénovation indispensable du rôle du CESER pour animer un débat public local et régional prescriptif sur les projets en question avec une idée simple:

le projet initial pondu par les ingénieurs technocrates ne peut être, d’ores et déjà, le projet final. Sous peine d’un enterrement définitif dans la chicaya juridique et un mauvais esprit « nimby » déchaîné…

Nous avons donc eu quelques échos de la Ligne Nouvelle Paris Normandie:

A quelques jours de quitter son bureau de ministre de l’Environnement, Ségolène ROYAL a donné en partie raison au collectif emmené par le député socialiste de la Seine-Maritime Christophe Bouillon contre les ingénieurs de SNCF-RESEAUX: un coin de démocratie girondine enfin enfoncé dans le jacobinisme technocratique ?


 

Lire ci-après la brève proposée par le site Filfax Normandie:

https://www.filfax.com/2017/04/28/grace-a-lintervention-de-segolene-royal-collectif-lnpn-oui-a-nimporte-prix-remporte-premiere-bataille/

Grâce à l’intervention de Ségolène Royal, le collectif LNPN, oui mais pas à n’importe quel prix, remporte une première bataille

Sur recommandation de la ministre de l’Environnement, SNCF Réseau va étudier certaines préconisations défendues par le collectif LNPN, oui mais pas à n’importe quel prix. Un premier succès pour ces opposants à l’édification d’un nouveau tronçon au nord de Rouen.

IMG_0694-1068x801

Le 27 mars dernier, l’élu a reçu un courrier de Ségolène Royal, ministre de l’Environnement. Cette dernière lui confirme qu’à la suite de plusieurs courriers adressés à Patrick Jeantet, PDG de SNCF Réseau et François Philizot, président du comité de pilotage LNPN, les demandes du collectif « seront bien prises en compte par le maître d’ouvrage ». Quelles sont-elles ? Il y en a plusieurs.

Rappelant la nécessité de mener « des études complémentaires » sur chacune des sections prioritaires du projet d’ici la fin de l’année 2017, la ministre obtient que ce temps soit mis à profit pour « analyser le plus finement possible les propositions des parties qui privilégient la réutilisation du réseau existant notamment sur la section Rouen Yvetot ». Dans la même veine, elle a également convaincu le maitre d’ouvrage de réaliser « une analyse fine de la capacité du réseau existant entre Rouen et Yvetot en particulier au nord de Rouen ». Exactement ce que demande le collectif LNPN, oui mais pas à n’importe quel prix.

Et la ministre de s’intéresser aussi « aux impacts sur les milieux naturels et humains ainsi que sur le bâti et sur le tissu économique des territoires traversés ». Sur sa recommandation, SNCF Réseau devrait « se rapprocher de l’agence française pour la biodiversité afin de recueillir son avis et ses préconisations ». Enfin, l’ancienne présidente de Région a obtenu gain de cause en ce qui concerne une autre revendication du collectif, à savoir la possibilité « d’étudier les avantages d’une modernisation de la ligne existante Rouen-Le Havre », comme le préconisait une précédente étude réalisée en 1998.

Sollicité pour réagir à ce courrier, le député Bouillon n’était pas disponible dans l’immédiat. Nul doute, cependant, qu’il a dû boire du petit lait à la lecture de la missive de Ségolène Royal.