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Mouvement de grève à l’usine Renault de Cléon, près d’Elbeuf

La CGT a lancé un appel à la grève, jeudi 5 janvier 2017, à l’usine Renault de Cléon, près d’Elbeuf (Seine-Maritime). Le syndicat conteste l’accord de compétitivité en projet.

Des salariés de l'usine Renault de Cléon, près d'Elbeuf, se sont rassemblés, route Départementale 7, jeudi 5 janvier 2017. (© DR)
Des salariés de l'usine Renault de Cléon, près d'Elbeuf, se sont rassemblés, route Départementale 7, jeudi 5 janvier 2017. (© DR)

Si ces derniers mois, l’usine Renault de Cléon, près d’Elbeuf (Seine-Maritime), a fait parler d’elle en termes de recrutement, le climat social connait toutefois des soubresauts.

Jeudi 5 janvier 2017, la CGT a lancé un appel à la grève, et organisé un rassemblement, sur le rond-point près de l’usine, route Départementale 7, entre 4 heures et 9 heures 30. En cause, l’accord de « compétitivité » en cours de finalisation, au niveau du groupe, que le syndicat conteste.

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« Cet accord amènera beaucoup de flexibilité »

Interrogé par Normandie-actu, un responsable CGT explique :

L’accord de compétitivité qui nous est proposé amènera beaucoup de flexibilité, ce qui est inacceptable. Des jours de travail le samedi seront imposés aux salariés, avec un délai de prévenance de 2 jours seulement, et tout ce que la suppose de complications, pour la vie de famille. Et les salaires seront gelés.

Embauches : « Les comptes n’y sont pas »

Puis, à propos des annonces d’embauches, sur plusieurs sites français, dont en Normandie, à Cléon, Sandouville, près du Havre, et Dieppe (Seine-Maritime) : « La direction de Renault donne le chiffre de 3 600 embauches, d’ici 3 ans. Mais dans le même temps, il y aura 4 500 départs, en retraite ou préretraite, et la suppression de la moitié des postes d’intérimaire. Pour nous, les comptes n’y sont pas. »

Cependant, difficile de mobiliser les troupes actuellement, reconnaît le syndicaliste. La CGT était d’ailleurs le seul syndicat à lancer cet appel à la grève : « Il y a une forme de fatalisme, chez les salariés. Pour l’heure nous ne prévoyons pas d’autres mouvements, mais nous restons vigilants. »