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Près de 3,5 millions d’habitants en Normandie : quels sont les départements les plus peuplés ?

Les chiffres de la population en 2014, publiés par l’Insee, révèlent une faible dynamique de croissance pour la démographie en Normandie. Focus sur les données principales.

La Normandie connaît une faible croissance démographique entre 2009 et 2014 (illustration ©Le Pays d'Auge)
La Normandie connaît une faible croissance démographique entre 2009 et 2014. (Illustration : ©Le Pays d'Auge)

Le 1er janvier 2017, l’Insee a donné les chiffres de la population en France, basés sur un recensement de 2014. En Normandie, les chiffres sont stables mais peuvent tout de même interroger sur le dynamisme de la région. Le point pour chaque département.

La Seine-Maritime, département le plus peuplé de Normandie

Sans surprise, la Seine-Maritime reste le département le plus peuplé de Normandie avec 1 257 920 habitants. Cependant, la croissance de sa population reste très modérée : seulement 0,1% entre 2009 et 2014, le situant en-dessous des moyennes régionale et nationale.

Le département manquerait-il d’attractivité ? La réponse est oui, si l’on en croit l’Insee. En effet, malgré un solde naturel (différence entre le nombre de naissances et celui des décès) largement positif, la Seine-Maritime peine à faire progresser sa population. La faute à un solde migratoire (arrivées moins départs) qui est quant à lui plus défavorable : -0,3% par an.

L’Orne perd des habitants

Même constat dans l’Orne, qui compte elle aussi un solde migratoire de -0,3% par an. Ce solde n’est pas compensé par le ratio naissance-décès, qui est lui aussi négatif dans l’Orne. Le département compte 287 750 habitants, soit 4 460 de moins qu’en 2009, soit une baisse de 0,3% de sa population totale.

Ce « coup de mou » démographique du département semble toucher davantage les grandes villes telles qu’Alençon, Flers ou Argentan qui accusent toutes les trois une baisse d’environ 1% de leur population.

La population de la Manche se stabilise

La Manche s’en sort un peu mieux et parvient à quasiment stabiliser sa population. Le département compte 499 960 habitants, soit 0,1% de plus qu’en 2009. Cette stabilisation s’explique par un solde naturel nul et un solde migratoire légèrement positif (+0,1%).

Ce sont les communes du littoral de la Manche qui bénéficient le plus de cette croissance démographique. Au contraire, les villes du sud-est de la Manche continuent de se dépeupler, de même que les plus grandes villes à l’exception de Granville et Saint-Lô.

Progression constante dans le Calvados

Dans le Calvados, la population croît d’année en année avec une progression de 0,3% par an. Le département compte 691 670 habitants, soit 10 760 de plus qu’en 2009. Cette progression de la population s’explique principalement par un solde naturel positif plus que par la solde migratoire, quasi stable à 0,1%.

Les villes du littoral du Calvados ne bénéficient pas de cette croissance démographique puisqu’elles perdent des habitants. En revanche, les communes en périphérie de Caen gagnent en population, l’attrait sans doute de la capitale du département.

Une belle croissance pour l’Eure

En Normandie, c’est le département de l’Eure qui bénéficie de la plus importante progression de sa population. Avec 598 347 habitants, le département connaît une hausse de 0,5% de sa population chaque année entre 2009 et 2014. Les soldes migratoire et naturel positifs expliquent cette progression qui se situent dans la moyenne nationale.

Cette hausse de la population n’est cependant pas uniformément répartie sur tout le territoire eurois. Ainsi, alors que l’arrondissement de Bernay, grâce à un solde migratoire favorable, affiche une progression de sa population de 1%, celui d’Évreux lui ne compte que 0,2% d’habitants en plus.

Malgré cette dynamique démographique assez faiblarde, la Normandie reste la quatrième région la plus peuplée de France avec près de 3,5 millions d’habitants.

La carte de nos confrères de Ouest-France de la population et sa progression dans l’ouest de la France