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Très alcoolisé au Havre, il frappe son père handicapé et son beau-frère

Un homme âgé de 35 ans a frappé son père handicapé et son beau-frère, dans la nuit du jeudi 27 au vendredi 28 décembre 2018 au Havre (Seine-Maritime). Ivre, il a été interpellé.

Un homme a été arrêté, vendredi 28 décembre 2018, après avoir frappé son père handicapé, au Havre (Seine-Maritime).

Un homme a été arrêté, vendredi 28 décembre 2018, après avoir frappé son père handicapé, au Havre (Seine-Maritime). (©La Chronique Républicaine/Illustration)

Le père, habitué des frasques du fils ayant un problème avec l’alcool, l’avait prévenu : il avait le droit d’être avec lui, jeudi 27 décembre 2018 dans son appartement du Havre (Seine-Maritime), « à titre exceptionnel ». Ça n’a pas empêché le fils âgé de 35 ans, « fortement alcoolisé », de frapper son père et son beau-frère. 

« Handicapé aux jambes, le père a lourdement chuté »

La bagarre a éclaté vers 23h30, dans un appartement de l’avenue Vladimir-Komarov. Le fils de l’habitant du logement, âgé de 35 ans, a frappé son père handicapé, raconte une source judiciaire : 

Il l’a frappé au visage, puis aux côtes. Handicapé au niveau des jambes, le père a lourdement chuté. Le beau-frère a voulu s’interposer, mais le fils l’a frappé au nez.

Âgé de 58 ans, l’homme handicapé qui s’appuie sur une canne pour marcher a eu trois côtes fêlées. Dans son accès de violence, le fils a aussi « cassé beaucoup de choses dans l’appartement, du mobilier, qu’il a renversé », nous explique-t-on, avant de quitter les lieux. 

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Il souffle à 0,86 mg d’alcool

Appelés par le père, les policiers havrais se sont dirigés sur place, quand ils ont aperçu « un homme quitter la zone » sur laquelle ils sont appelés. Suspicieux, les policiers ont intercepté l’homme et l’ont emmené avec eux : il s’agissait du fils, très éméché. Interpellé à 00h30, il a refusé de souffler dans l’éthylomètre.

Puis il a accepté, à 7h du matin : son taux d’alcoolémie était encore de 0,86 milligramme d’alcool par litre d’air expiré. Soit 1,76 gramme d’alcool par litre de sang, en ayant eu six heures pour décuver. Son père et son beau-frère ont déposé plainte contre lui. Auditionné, il a minimisé les faits et reconnu avoir bu « beaucoup de whisky ». Sa garde à vue a été prolongée jusqu’à samedi 29 décembre.