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100 m2 de toiture explosés dans un dépôt-vente

La commune d’Hautot-sur-Mer a demandé une reconnaissance d’état de catastrophe naturelle pour la tempête du 12 au 13 janvier dernier.

Chez Jean-Paul Longuemare, l’explosion d’une partie du toit a entraîné de sérieux dégâts.
Chez Jean-Paul Longuemare, l’explosion d’une partie du toit a entraîné de sérieux dégâts.

La tempête dans la nuit du 12 au 13 janvier a fait de nombreux dégâts dans la région et bien des jours après, la casse est encore visible.

A Hautot-sur-Mer, la municipalité a déposé un dossier de reconnaissance pour état de catastrophe naturelle auprès de la préfecture. Le coup de mer conjugué avec la marée haute a entraîné des débordements à Pourville-sur-Mer où les barrières de protection, installées le long de la digue, ont littéralement explosé par la puissance des flots.

Quelques commerces ont subi plus que d’autres, à l’image du Barbier de Pourville et de l’épicerie Les Saveurs d’Eric qui ont été inondés. Le sous-sol du poste de secours, qui abrite le matériel de l’association Surf’in Pourville, a lui aussi subi la montée des eaux.

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Solidarité amicale

A Hautot-sur-Mer, au niveau du rond-point jouxtant la route départementale Dieppe – Ouville-la-Rivière, les dégâts ont été surtout causés par le vent.

Le dépôt-vente brocante de Jean-Paul Longuemare baptisé Les Cabarets d’Hautot a vu une partie de sa toiture détruite sous la pression des rafales. Les 425 m2 du bâtiment sont en réalité une verrière, le vent s’est engouffré et a causé d’importants dégâts sur 100 m2 de toiture.

Lorsqu’il est arrivé au magasin le lendemain matin, Jean-Paul Longuemare n’a pu que constater les nombreux dégâts et faire appel à la solidarité amicale. Une dizaine de volontaires sont venus nettoyer et débarrasser le site du mobilier et des objets cassés.

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Aujourd’hui encore, il reste beaucoup de choses à enlever.

Jean-Paul Longuemare pense avoir subi une perte de près de 1 000 € de son stock mais le pire sera dans la réparation de la toiture dont le dossier de dédommagement a été confié à sa compagnie d’assurances. « J’espère seulement être intégré dans la zone de catastrophe naturelle », déclare-t-il. En attendant, des bâches de fortune ont été installées afin de protéger le bâtiment et lui permettre de continuer son activité.