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Cartes. Les cantines scolaires (encore) en grève à Rouen : quelles écoles concernées ?

Plusieurs écoles primaires et maternelles de Rouen (Seine-Maritime) seront touchées par une grève, mercredi 1er février 2017. Le service à la cantine ne sera pas assuré. Détails.

Une grève perturbera le service de la cantine dans les écoles de Rouen (Seine-Maritime), mercredi 1er février 2017 (illustration ©Fotolia)
Une grève perturbera le service de la cantine dans les écoles de Rouen (Seine-Maritime), mercredi 1er février 2017. (Illustration ©Fotolia)

Les parents vont devoir s’organiser. Mercredi 1er février 2017, plusieurs écoles de Rouen (Seine-Maritime) seront touchées par une grève des agents territoriaux des écoles maternelles (Atsem). Résultat, le service de cantine du midi sera perturbé.

Les grévistes répondent à un appel national de plusieurs syndicats (CGT, FA-FPT et FO) qui veulent protester contre le manque de reconnaissance des qualifications et demander de meilleures conditions de travail pour les agents territoriaux.

Les écoles touchées par la grève

Ainsi, 11 écoles de Rouen n’assureront que l’accueil des enfants sur la pause du midi, sans assurer le service de restauration scolaire. Les parents sont invités à fournir un repas froid aux enfants.

Carte. Les écoles de Rouen où le service ne sera pas assuré mais où les élèves seront accueillis :

Pour trois autres écoles, aucun accueil ne sera assuré pour les élèves sur la pause du midi. Les parents doivent donc trouver une solution de garde pour cette période.

Carte. Les écoles de Rouen où le service ne sera pas assuré et où les élèves ne pourront pas être accueillis :

Déjà d’autres grève en décembre 2016

Ces derniers mois, plusieurs grèves ont déjà touché les cantines scolaires des écoles de Rouen. En décembre 2016, la CGT dénonçait déjà la dégradation des conditions de travail des Atsem, liée à la réforme des rythmes scolaires.

« Depuis plusieurs années, les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) se battent pour faire reconnaître leurs qualifications et gagner l’amélioration de leurs conditions de travail », affirmait ainsi le syndicat. Et de poursuivre :

« Ces personnels ne bénéficient d’aucune reconnaissance, que ce soit en termes de niveau de rémunération, de déroulement de carrière, du niveau de pénibilité, alors même que des nouvelles missions liées à l’évolution des rythmes scolaires sont venues créer une surcharge de travail conséquente pour des personnels déjà débordés. Le tout conduit à une souffrance professionnelle liée à la perte de sens du travail (consignes contradictoires, logique gestionnaire, surcharge de travail, perte de la qualité des missions auprès des enfants) ».