Le président français, François Hollande a jugé, lundi 2 janvier 2017, lors d’une visite à Bagdad qu’agir contre le groupe État islamique (EI) en Irak permettait de prévenir le terrorisme en France.
Le chef de l’État en Irak
Tout ce qui contribue à la reconstruction en Irak, c’est autant de conditions supplémentaires pour éviter qu’il puisse y avoir de la part de Daech [acronyme arabe de l’EI, ndlr] des actions sur notre propre territoire, a dit le chef de l’État français lors d’un discours devant des militaires français qui forment les forces spéciales irakiennes luttant contre l’EI.
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« Agir contre le terrorisme ici en Irak, c’est aussi prévenir des actes terroristes sur notre propre sol et donc éviter qu’il puisse y avoir, pour nos compatriotes, des conséquences fâcheuses de la dégradation qui pourrait être celle-ci en Irak », a expliqué François Hollande au cours de la première étape de sa visite d’une journée dans ce pays.
500 soldats français mobilisés
Dans le cadre de la coalition internationale anti-djihadistes, environ 500 soldats français assurent des missions de conseil, de formation et d’appui d’artillerie aux soldats irakiens dans leur lutte pour reprendre des territoires conquis par l’EI en 2014. Ils ne participent toutefois pas directement aux combats au sol.
.@fhollande “je voulais confirmer l’engagement de nos forces à vos côtés” #irak pic.twitter.com/Zxgtnmac8w
— Élysée (@Elysee) 2 janvier 2017
À l’heure actuelle, la coalition soutient, notamment par des raids aériens, les forces irakiennes dans leur offensive pour reprendre la grande ville de Mossoul (nord) aux djihadistes qui l’occupent depuis deux ans.
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« L’enjeu, c’est la reconquête de Mossoul. Pour y parvenir, dans les prochaines semaines, vous devez former, appuyer, accompagner les forces irakiennes et leur donner les meilleurs conseils », a encore dit le président aux soldats français.
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AFP