La fédération CGT des cheminots a déposé un préavis de grève pour le jeudi 2 janvier 2017. Quelles conséquences sur le trafic des trains en Normandie ?
Climat social dégradé, manque de moyens
La fédération CGT des cheminots a déposé son préavis de grève pour la période du mercredi 1er février à 19 h au vendredi 3 février à 8h, un mouvement qui vise à dénoncer un climat social « intenable » à la SNCF.
Dans la lettre adressée à la direction, la CGT affirme :
Vous ne prenez pas la mesure du désarroi et du mécontentement qui traversent tous les services.
Des inquiétudes sur l’avenir de l’entreprise
Les raisons du mécontentement : la politique salariale, les conditions de travail, mais aussi l’emploi et « la forte interrogation des salariés sur l’avenir de l’entreprise ». Grégory Laloyer, de la CGT cheminots de Normandie explique :
On sait qu’il va y avoir des départs massifs en retraite dans les deux-trois prochaines années. Si le recrutement n’est pas fait maintenant, si la transmission des savoirs n’est pas assurée, ce sera un handicap majeur pour l’entreprise, notamment au niveau de la sécurité ferroviaire.
« La gestion de l’entreprise ferroviaire publique s’inscrit jusqu’à 2020. Or l’avenir de l’entreprise devrait se construire sur plusieurs décennies ! » En Normandie, le changement de gouvernance sur les trains d’équilibre du territoire (TET), et l’achat de 40 nouvelles rames « ne répond que partiellement aux inquiétudes », et ne suffira pas, selon le syndicat, à régler le problème de la qualité du service sur les axes normands.
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En Normandie, « service normal », selon la SNCF
La SNCF a fait le point sur la mobilisation annoncée, en fonction des déclarations des agents grévistes (les conducteurs, contrôleurs et aiguilleurs sont notamment soumis à une déclaration préalable de 48 h avant un arrêt de travail).
Ainsi, mardi 31 janvier, elle envisageait pour le jeudi 2 février 2017 des adaptations pour certaines régions, mais prévoyait un « service normal » pour la Normandie.
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