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Paradoxe du commerce à Aumale. La réussite pour certains, la galère pour d’autres

Le commerce à Aumale dispose d’une belle image et propose chaque année trois festivals toujours très attendus. Et pourtant, les fermetures de boutiques se multiplient.

Jacques Alglave est conscient des difficultés de certains commerçants
Jacques Alglave est conscient des difficultés de certains commerçants

Aumale, ce sont trois festivals commerciaux qui attirent chaque année des milliers de clients avec en 2016, cinq voitures à gagner et des milliers d’euros distribués. Mais c’est également un un traiteur honoré par le guide gastronomique Gault et Millau, un restaurateur distingué cette année encore d’un Bib gourmand, un jeune apprenti élu, pour la Seine-Martime, meilleur apprenti boucher de France. Sans oublier le responsable d’un restaurant qui installe un distributeur de Pizza et enfin sans oublier une distinction par la journée nationale du commerce de proximité où la commune fait partie des 60 récompensées parmi 500 inscrites. Aumale ne manque pas de forces vives et de nombreux commerces, notamment de bouche, sont en plein essor, pendant que d’autres ferment, ou peinent au quotidien. Certains commerçants, en prêt à porter ou autre commerces non-alimentaire, se refusent même à se verser un salaire. Un vrai paradoxe que l’on a tenté de décoder. Ce qu’en pense Jacques Alglave, le président de l’Union commerciale d’Aumale

Les forces vives

« Il est bien de les mettre en valeur. Malheureusement aujourd’hui, on est dans une conjoncture difficile et Aumale n’est pas la seule ville à en souffrir ».

Internet

« On ne peut pas aller contre le modernisme. Mais au lieu de dépenser beaucoup d’énergie pour tenter de se battre contre des moulins à vent, je préfère que l’on garde notre temps et nos forces pour notre union commerciale. Il faut continuer à être solidaire ».

Les banques

« C’est un gros souci. Elles ne suivent plus les personnes qui veulent se mettre à leur compte tout en sachant qu’Aumale reste attractive. Si la personne n’a pas assez d’apport personnel, la banque ne prend pas de risque et c’est très embêtant ».

Une idée

« Il faut se réunir et créer une cellule avec la mairie, les banques, les assureurs, les propriétaires et l’Union commerciale. Si quelqu’un a un projet, il doit venir nous le présenter pour trouver des solutions de financement. Ensemble, on peut emmener tout le monde dans le bon sens ».

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