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Près du Havre, la cimenterie Lafarge devient une usine de broyage : quatre fois moins de salariés

Depuis lundi 2 janvier 2017, la cimenterie Lafarge à Saint-Vigor d’Ymonville (Seine-Maritime) s’est mutée en une usine de broyage. Les salariés sont passés de 144 à 39. Précisions.

111 emplois ont été supprimés à la cimenterie Lafarge, près du Havre (Lafarge)
Près du Havre, 111 emplois ont été supprimés à la cimenterie Lafarge maintenant devenue une usine de broyage (©Lafarge)

L’année 2017 commence sur une  note amère pour les salariés de la cimenterie Lafarge à Saint-Vigor d’Ymonville, près du Havre (Seine-Maritime). Lundi 2 janvier 2017, la cimenterie s’est officiellement transformée en usine de broyage. Au total, 111 postes ont été supprimés.

Une succession de manifestations

C’est au cours d’un comité d’entreprise, en février 2016, que la nouvelle est tombée. Les raisons ? « Le groupe (Lafarge France) s’inscrit dans un projet de transformation de son outil industriel », avait expliqué la direction dans un communiqué. Un bras de fer s’était alors engagé entre les responsables et les syndicats , pour les négociations du Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).

Dans le même temps, les salariés organisaient des manifestations, dans le but de pérenniser leurs emplois. Allant même jusqu’à stopper l’activité de la cimenterie pendant de nombreuses semaines.

> LIRE AUSSI : Seine-Maritime. La cimenterie Lafarge à l’arrêt, près du Havre. Climat social tendu

Jacques Dellerie, maire de Sandouville, avait alors interpellé Emmanuel Macron (à l’époque ministre de l’économie ),  lors de la séance publique de questions au gouvernement du mardi 3 mai 2016.

Voir la vidéo de l’intervention de Jacques Dellerie

Pour la direction de Lafarge France, l’objectif est donc de rendre les usines  « compétitives pour rester en proximité de (ses) clients et faire face aux concurrents locaux », rapporte Le Moniteur. « Elles sont indispensables pour continuer à servir nos marchés locaux en ciments ».