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Présidentielle. Forte mobilisation militante pour Macron en pays de Caux

Les militants d’En Marche sont fortement mobilisés pendant cet entre-deux tours des élections présidentielles. Ils arpentent les marchés cauchois pour convaincre.

Les militants d'En Marche sont très présents sur les marchés en pays de Caux pour faire<br />
la promotion du programme d'Emmanuel Macron. D'ici quelques jours, on devrait connaître<br />
le nom du candidat pour les législatives sur la 10 circonscription. -
Les militants d’En Marche sont très présents sur les marchés en pays de Caux pour faire
la promotion du programme d’Emmanuel Macron. D’ici quelques jours, on devrait connaître
le nom du candidat pour les législatives sur la 10 circonscription. –

Il y a dix jours, au soir du premier tour de l’élection présidentielle, les partis de gouvernement ont été écartés, les extrêmes se sont renforcés et Emmanuel Macron, celui dont la candidature pouvait être considérée comme un ballon de baudruche, adressait un pied de nez à la classe politique en sortant en tête des urnes.

Il y a eu les électeurs des villes et ceux des champs. En pays de Caux, Marine Le Pen, la candidate du Front national, a été préférée à ses rivaux. La droite et le centre incarnés par François Fillon ou encore Benoît Hamon, le candidat d’un Parti socialiste en décrépitude, appelaient le soir même à voter Emmanuel Macron pour faire barrage à l’extrême droite. A l’extrême gauche, Jean-Luc Mélenchon après avoir entretenu une forme d’ambiguïté a mis en garde ses électeurs contre la « terrible erreur » que représenterait un vote en faveur du Front national.

« Le score le plus fort possible »

C’est sur les marchés cauchois qu’il faut aller pour rencontrer des militants d’En Marche, le mouvement politique d’Emmanuel Macron. Dimanche dernier, celui de Luneray (Seine-Maritime) était noir de monde entre les habitués et les estivants qui profitent d’un week-end prolongé. A peine une dizaine de personnes entourent Xavier Batut, l’animateur d’En Marche sur la 10e circonscription.

« Les gens sont plus réceptifs, ils nous posent plus de questions sur le programme mais aussi sur les législatives, observe Xavier Batut, l’animateur du mouvement en pays de Caux. Le candidat pour la 10e circonscription n’a pas encore été désigné, ça ne devrait plus tarder. C’est Paris qui gère, je sais qu’il y a trois ou quatre personnes qui ont fait acte de candidature ».

L’objectif des militants d’En Marche est de toute évidence de faire gagner leur candidat en faisant adhérer le plus grand nombre au programme d’Emmanuel Macron, du moins de faire bloc à l’extrême droite en s’adressant aux électeurs de Fillon, Hamon et même de Mélenchon et aux abstentionnistes.

« Les électeurs de Marine Le Pen au premier tour n’ont pas peur de nous le dire et ils revendiquent leur vote FN, constate Xavier Batut. Notre but est de faire élire Emmanuel Macron avec le score le plus fort possible ».

Une quinzaine de nouveaux militants

Le groupe d’En Marche s’est étoffé de semaine en semaine sur la 10e circonscription.

« Au comité d’Yvetot, nous sommes 75 militants dont une trentaine très actifs sur le terrain. On a accueilli une quinzaine de nouveaux militants depuis le premier tour », poursuit Xavier Batut.

Tous seraient issus de la société civile.

« Nous sommes très ouverts mais ceux qui viennent d’un autre parti doivent laisser leur carte à la porte. Il ne peut pas y avoir de double étiquette ».

Tractages, collages d’affiches, rencontres avec les électeurs… Les Macronistes ne manquent pas de travail.

Lundi, « Les Marcheurs » – comme ils se qualifient eux-mêmes – étaient à Cany-Barville, mardi à Yerville, mercredi à Yvetot, jeudi à Fontaine-le-Dun, vendredi à Auffay, Saint-Valery et Yvetot.