Un couple de Vimoutiers (Orne), en Normandie, s’est formé aux gestes qui sauvent les animaux domestiques. Comment apporter les premiers secours aux chiens et aux chats ? Jean-Philippe et Anne Doiteau se confient sur leur expérience au Réveil Normand.
Pompier et éleveur de chiens
Porter secours, Jean-Philippe Doiteau connaît. Il est sapeur-pompier volontaire au centre d’incendie et de secours de Vimoutiers. Avec Anne, son épouse, il partage une passion, celle des animaux.
Leur maison située au Mesnil-Bacley, commune de Livarot-Pays d’Auge, est une véritable arche de Noé. Ils ont neuf chats, et sept chiens, des bergers blancs dont ils font un élevage familial sous le nom «Les Fantômes de la nuit», ainsi que des poules, des lapins, etc.
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Le couple a suivi une formation aux premiers secours… aux animaux de compagnie. Ça, ce n’est pas banal ! C’est aussi très sérieux puisqu’elle a été dispensée à l’école vétérinaire à Maisons-Alfort (Val-de-Marne).
« Ça peut toujours être utile »
Anne et Jean-Philippe se sont offert cette formation, juste avant Noël. « On s’est dit que ce serait intéressant pour nous de la suivre. Cela peut toujours être utile ».
Il faut compter 99 euros pour sept heures. Au final, ils ne regrettent pas du tout d’avoir tenté l’expérience. Bien au contraire. Jean-Philippe explique :
On nous a appris à nous mettre en sécurité par rapport à l’animal. Protéger, alerter, secourir, c’est la même chose que pour les humains sauf qu’au lieu d’appeler le Samu ou les pompiers, on appelle le vétérinaire.
La formation lui sera bien utile également dans le cadre de son engagement volontaire auprès des pompiers.
Bouche-à-truffe et massage cardiaque
Différents cas de figure ont été abordés : l’accident de la route, la perforation, l’empoisonnement, la torsion d’estomac, le massage cardiaque etc. Pour le massage cardiaque, le couple s’est exercé sur un mannequin… un mannequin canin. Anne souligne : « Nous avons fait du bouche-à-truffe. »
Des mises en situation pratique sur un vrai chien ont également eu lieu comme prendre le pouls depuis l’artère fémorale ou bien faire des bandages.
« C’est vraiment fait pour les gens qui n’y connaissent rien et qui n’ont pas fait d’études vétérinaires. Pour nous, c’est très utile. Dans la vie quotidienne d’une meute, il y a toujours des petits bobos à gérer. Maintenant, on saura faire face et comment réagir ».