Aller au contenu

Tous les articles par Alternatives 76

  • Gilets jaunes en Seine-Maritime, un premier bilan sans intox

    Gilets jaunes en Seine-Maritime, un premier bilan sans intox

    Beaucoup de choses sont dites et montrées sur ce mouvement citoyen, et bien souvent les mêmes images tournent en boucle : la violence de supposés gilets jaunes face à celle de la police… Hors il
    est impossible et même criminel de résumer le mouvement à cela.  Impossible car ces violences concernent surtout des casseurs (inhérents à chaque mouvement social de grande envergure), et
    quand elle provient de gilets jaunes, elle est souvent réponse à la violence qu’ils ressentent de la part des forces de l’ordre, impossible également et surtout car le mouvement est pluriel,
    véritable fourmilière à idées, débats et propositions, qui sont souvent passés sous silence. Et enfin cela est criminel car ne montrer que cette violence, qui certes est bien réelle, ne fait
    qu’augmenter la haine et le sentiment de rejet, dans un sens des gilets jaunes, et dans l’autre des forces de l’ordre, le fameux diviser pour mieux régner, qui ne peut que provoquer une certaine
    escalade dans cette violence qui à déjà fait suffisamment de victimes de tous les cotés. Alors voyons ensemble le bilan que nous pouvons tirer honnêtement et sans parti pris après un mois et demi
    de mouvement.

    1 : Des revendications plus nombreuses qu’il n’y parait

     Au départ du mouvement, une revendication simple : l’arrêt de l’augmentation des taxes sur l’essence à la pompe. Du moins c’est ce que beaucoup ont cru, car dès le début, l’idée était
    surtout l’incompréhension de l’augmentation des taxes pour les citoyens, la ou certaines multinationales en sont exemptées.  Il convient de rappeler que taxes et impôts sont obligatoire pour
    permettre le fonctionnement des services publics et de ce qui peut être utile à toutes et tous. Mais rares sont finalement les gilets jaunes qui souhaitent leur abolition, à l’exception de
    quelques libéraux, qui très vite ont désertés le mouvement, non ce que veulent la plupart des gilets jaunes, c’est une meilleure répartition de ces taxes et impôts, car il est aisé de comprendre
    que ce qui sera pris à la base, l’est pour permettre de continuer les cadeaux à une minorité de privilégiés.  Il s’agit de trouver un équilibre pour le fonctionnement du pays, et simplement
    les gilets jaunes et le gouvernement sont en total désaccord sur le qui doit payer et combien… 

     

    Voila pour le volet des taxes, mais cela ne représente qu’une infime partie des revendications que nous avons constater, car c’est bien tout un système dans son ensemble que veulent remettre à
    plat les gilets jaunes.

    Parmi ces nombreuses revendications et demandes, émanant des cahiers de doléances, de pétitions, etc. :

     

    – La demande d’une meilleure prise en compte des retraités qui voient leur niveau de vie et leur pouvoir d’achat diminuer. Demande concrète des gilets jaunes : retraite à 60 ans, une pension
    digne et des aides adaptées.

     

    – La demande d’un retour d’un service public digne pour ses agents et efficace pour la population. Demande concrète des gilets jaunes : Plus de moyens humains et matériels, respect des doléances
    des agents et des syndicats ( que ce soit dans les hôpitaux, écoles, transports collectifs, collectivités territoriales, police, justice..)arrêt immédiat des fermetures et des privatisations. Un
    service public par et pour le public en somme. 

     

    – La demande d’une augmentation des salaires indexée sur le réel cout de la vie. Demande concrète des gilets jaunes : Augmentation immédiate du smic et de tous les bas salaires, pour permettre à
    tout un chacun de vivre dignement et non plus survivre, pendant qu’une minorité continue d’augmenter ses bénéfices et richesses au delà de tout sens commun. Si on fait la synthèse des divers
    demandent, on arrive à une moyenne pour le smic net de 1500 euros par mois, et une augmentation de tous les bas salaires de 20% environ.  N’importe quel économiste de bonne fois confirmera
    que c’est faisable et même souhaitable pour l’économie de notre pays.

     

    – La demande de la prise en compte d’une véritable transition écologique devant l’urgence absolu de la situation. Demande concrète des gilets jaunes : De véritables décisions contre les
    pesticides, le glyphosate et tout ce qui tue nos terres. La demande de la gratuité totale des transports en commun locaux et une amélioration rapide des réseaux, conditions quasi indispensables
    pour certains, pour diminuer l’usage de la voiture individuelle, si mortelle à notre environnement. Et bien sur le retour à une véritable politique de fret ferroviaire, beaucoup moins polluant
    que ne peut l’être le transport routier.

     

    – La demande de l’arrêt des privilèges de classe. Demande concrète des gilets jaunes : Retour de l’ISF, lutte efficace contre l’évasion fiscale (même les Etats-Unis s’y sont mis, et pourtant on
    ne peut parler d’un pays de gauchistes…). Mais aussi une diminution drastique des privilèges des  hauts élus de la république : suppressions des multi-retraites ( et une durée de cotisation
    équivalente au citoyen lambda), des avantages en personnel, des remboursements de frais dépassant l’entendement, obligation d’un casier judiciaire vierge ( un simple gardien de logements sociaux
    doit en présenter un, mais pas les députés et autres politiques…). Dernière demande la possibilité de révoquer les élus en cas de non respect de leur programme et de leur mandat, avec pour
    commencer pour de nombreux gilets jaunes la volonté de faire un référendum pour destituer E. Macron.

     

    – Ce qui nous amène au dernier point important, la demande de referendum d’initiative citoyenne, afin que le peuple puisse statuer sur de propositions de lois, leur application, la révocabilité
    des élus, une modification de la constitution etc… Contrairement à ce que certains peuvent penser, ce n’est pas une idée si saugrenue et nouvelle, et de nombreux pays l’utilise déjà, avec un
    certain succès, la Suisse, la Nouvelle-Zélande, l’Italie, la Lettonie, la Bolivie etc.…  Pour certains il s’agit d’une mesure populiste, pouvant amener le pire, mais pour beaucoup, y compris
    donc les gilets jaunes, cela éviterais par exemple que les élus trahissent leurs promesses de campagne, ce qui ferait diminuer l’abstention et donc favoriserait le processus démocratique, sans
    compter que si le peuple peut proposer ou exprimer son avis sur les lois et qu’il soit pris en compte, nos politiciens seraient obligés de les expliquer, d’agir à découvert et la aussi il
    s’agirait d’une belle avancée en terme de démocratie.

    2 : Une mobilisation qui ne faiblit pas tant que cela…

     Certains médias et une partie de la classe politique laissent à penser que la mobilisation diminue grandement chaque semaine, hors la réalité est tout autre. Voyons cela ensemble :

    Comme nous l’avons évoqué plus haut, certains ne suivaient le mouvement que lorsqu’il était plus axé sur les taxes, et donc leur intérêt personnel plutôt que collectif, c’est un fait ceux-là ont
    quitté le mouvement et forcément cela fait des milliers de personne en moins, mais pour le reste ?

     

     En ce qui concerne la Normandie, les conditions météos de ce mois de décembre n’ont pas aidé, mais de nombreuses personnes qui ne sont plus présentes au quotidien sur les lieux de
    rassemblement, sont toujours soutiens actifs et prêt à remettre cela très bientôt. une autre raison à l’apparente diminution des forces en présence est bien sur la « chasse » faite en certains
    lieux, ou parfois on arrête les gens avant rassemblement, un moyen simple de faire croire ensuite qu’il y avait moins de gens mobilisés, sans compter qu’avec les vacances et donc la présence des
    enfants à la maison, il est compliqué pour certains de risquer un emprisonnement et imaginer laisser seuls les enfants ensuite. Enfin un dernier point permet de démobiliser certains, la violence
    sans distinction entre les casseurs, les énervés et les manifestants citoyens pacifistes, la aussi de nombreuses personnes y réfléchissent à deux fois avant de faire un déplacement qui peut se
    terminer sans raison avec la perte d’un œil, d’un bras ou de la vie… Mais cela ne signifie en aucun cas que ces gens ne soutiennent plus le mouvement, bien au contraire, simplement ils agissent
    de plus en plus d’une manière différente, par des doléances, des rencontres avec des politiques, des tentatives de débats et des relais dans les médias locaux.

     

     Enfin, et je suis bien placé pour le savoir, ayant participé à de nombreuses manifestations dans ma vie, les chiffres diffusés dans certains médias sont non seulement faux, mais se veulent
    à valeur de découragement pour les indécis. En effet, il est facile avec internet et les très nombreuses vidéos qui circulent, de se rendre compte que plus encore que lors de précédents
    mouvements, à quel point les chiffres officiels sont absurdes, et fait nouveau, contestés même par de nombreux syndicats de police, qui sont aux premières loges. Pour Rouen par exemple, on a pu
    entendre le chiffre de 500 manifestants sur certains samedi, alors même qu’en prenant le temps de compter sur une vidéo fixe montrant tout le cortège passer, qu’il y avait au bas mot 2000
    personnes. 

    3 : Il n’y a pas un mais une foultitude de profiles

     Ce qui peut interpeller lorsque l’on étudie ce mouvement citoyen de plus prêt est la variété de profiles des gilets jaunes, la ou sur des mouvements sociaux plus classiques on retrouve
    surtout les syndicats, les travailleurs et les partis de gauche, on retrouve ici des gens de tous les horizons politiques.

    Cela peut être vu à la fois comme une force ou comme une faiblesse pour ce mouvement, je m’explique :

     

     Une force car l’unité et l’adhésion de la population en générale peut être plus forte à l’égard d’un mouvement moins marqué politiquement, et dans lequel on retrouve ses voisins, des
    travailleurs, des commerçants, des chômeurs etc…

     

    Une faiblesse car des idées très contradictoires peuvent se voire représentées et il est parfois difficile de comprendre le mouvement, par exemple sur quelques sites des mots d’ordres ouvertement
    racistes et anti-immigration sont portés par certains, impossible donc de soutenir ces sites et représentants auto-désignés issus de l’extrême droite ( c’est le cas de plusieurs barrages sur les
    autoroutes et de quelques rond points malheureusement. Une faiblesse également car cela permet une récupération politique non souhaitée, justement par l’extrême droite, mais aussi par des
    opportunistes de tous bords, qui dans un mouvement plus organisé n’auraient pas droit de citer.

    4 : La réalité de l’impact du mouvement sur l’économie

    On entend tout et son contraire en terme d’impact sur l’économie et notamment sur l’économie locale, qui nous préoccupe forcément à alternative76.fr. Pour certains il n’y aurait pas d’effets
    négatifs, pour d’autres au contraire, ce serait la fin de tout, il semblerait que la réalité soit plus complexe, et après enquêtes et renseignements pris auprès de nombreux petits commerces et
    artisans on se rend compte que tout dépend des secteurs, certains étants plus impactés par les blocages quotidiens, d’autres par les manifestations des samedis.

     

     J’ai pu rencontrer et discuter avec de nombreux producteurs et exploitants de fermes locales et bios, et certains ont subi de lourdes pertes car ne pouvant se rendre sur les marchés pour
    vendre leurs produits, notamment sur les premières semaines du mouvement, il en va de même pour de nombreuses boutiques de vente directe. Mais pour la plupart les choses se sont arrangées au fur
    et à mesure du mois de décembre, et certains font même parti du mouvement et ou le soutienne en approvisionnant divers lieux emblématiques des blocages.

     

     Pour ce qui est des commerçants des centres villes, les choses sont différentes, moins impactés par les blocages quotidiens, ils l’ont été beaucoup plus par les grandes manifestations du
    samedi, que ce soit parce que de nombreuses personnes ont déserté les centres ville par crainte des violences, ou plus directement car eux même situés sur les parcours des manifestations, ont du
    ou préféré fermer. Dans tout les cas et en cette fin d’année propice aux achats de cadeaux et de coups de cœur divers, ils ont paradoxalement beaucoup plus perdu que les grandes enseignes,
    pourtant combattues et dénoncées par les gilets jaunes.  Les grands gagnants, économiquement parlant, de ce mois de décembre sont étonnamment les enseignes de vente en ligne comme Amazon,
    qui ont profitées à plein à la fois des centres villes bloqués les samedis et de la crainte de certains. 

    Il convient donc si l’on souhaite vraiment changer de paradigme économique et si l’on veut vraiment des circuits directs sans actionnaires et grands patrons qui s’enrichissent ( ce qui est une de
    volontés du mouvement), de favoriser ces commerces locaux, ces petites entreprises, ces commerces de centre ville, bref revoir notre manière de consommer, hors pour le moment l’effet est à
    l’opposé de cela.

     

    Tout ceci provoquant une scission assez importante dans la population, et le fait que si beaucoup soutiennent les idées et le principe du mouvement, ils ne peuvent l’approuver à 100% étant donné
    la difficulté économique du moment, alors bien sur ils savent que ce n’est pas le mouvement qui est responsable de tout, ils savent que les lois sont faites pour favoriser les gros contre ces
    petits commerçants et artisans, mais il n’empêche que dans les faits, cela ne les aide pas au quotidien. Peut être que d’autres formes d’actions seraient préférables pour favoriser le local,
    comme cela est fait en divers lieux ou seuls sont bloquées et pénalisées les grandes enseignes. 

    5 : Violences et dégradations, qui et pourquoi ?

    Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, beaucoup des « grands médias » (dont on rappel qu’ils appartiennent tous à une poignée de millionnaires, forcément opposés au mouvement),  nous
    montrent sans cesse des images de violence, de dégradations… Il convient bien sur de ne pas les occulter, mais simplement d’une part de les recontextualiser, et d’autre part de rappeler qu’elle
    ne sont pas le fait de la majorité des gilets jaunes, bien au contraire.

     

    Tout d’abord rappelons que les premières victimes de ces violences sont les gilets jaunes eux même, des blessés graves et des morts suite à des violences policières ou à des incompréhensions et
    énervements d’automobilistes sur les lieux de blocage…  Ensuite il est important également de rappeler que sur chaque mouvement social, des casseurs viennent se greffer au mouvement, et
    qu’il est certain que la volonté au départ de ne pas avoir d’organisations syndicales présentent en tant que telle, à favoriser leur présence et le manque d’organisation de la sécurité interne.
    Mais que tout cela ne remet aucunement en cause le fait que la grande majorité des gilets jaunes sont pacifistes, et se retrouvent souvent débordés à la fois par la violence policière et la
    violence des casseurs. Tout le monde à pu voir les images de l’Arc de Triomphe ou plus prêt de nous du centre ville de Rouen, et forcément ces images font peur, mais à l’exception du dernier
    samedi, tous les précédents j’était à titre personnel sur Rouen centre, et jamais je n’ai été mis en danger par quelque gilet jaune que ce soit, et ai pu profiter de la ville comme n’importe quel
    samedi lambda, et que les rares véritables gilets jaunes énervés, le sont par réaction à la violence qu’ils subissent directement sur les manifestations, mais également celle qu’ils considèrent
    dans les propos de l’exécutif depuis le début du mouvement. Ceci n’excuse aucunement les excès, mais permet de les comprendre, car un peu à la manière d’un enfant qui parce qu’il ne sait exprimer
    autrement sa colère et ses idées, ne pourrait que crier ou s’énervé, car il n’est pas compris, et bien ici la sensation est la même celle de ne pas être entendu et compris et de ne savoir parfois
    comment l’exprimer. 

     

     Voyons également à qui profite cette violence ? Surement pas aux gilets jaunes, mais bien aux opposants au mouvement, qui peuvent ensuite dire  » Voyez, ils n’ont pas d’idées, ils cassent
    etc.. », et c’est bien pour la favoriser que l’on à attendu aussi pour entendre les doléances des forces de l’ordre, elles aussi à bout, sans parler des ordres qui leur sont donner, parfois avec
    l’objectif la encore de diviser la population. Quelle est l’intérêt d’avoir cette opposition franche et violente sur chaque journée du mouvement ? Chacun se fera son avis. En tout cas nous ne
    cautionnons évidement pas la violence, de quel bord qu’elle soit , et considérons que c’est ensemble et non en s’opposant que les choses pourront changer. 

     

     Il convient pour terminer et pour être parfaitement honnête de signaler que de nombreux lieux de blocages sont repris le soir lorsque les gilets jaunes quittent les lieux, par des bandes,
    parfois d’extrême droite, parfois de « racailles », et l’alcool aidant, violence et destructions sont au rendez-vous, mais gardez en tête qu’il ne s’agit nullement de gilets jaunes, et que ceux-ci
    notamment au rond-point des vaches à Saint-Etienne-du-Rouvray,  les condamnent et travaillent avec la police pour faire stopper ces irresponsables.  Car tout le monde se rend compte de
    l’impact très négatif sur le grand public de ces actions, parfois seules choses retenues par les médias…

     

     Autres choses retenues souvent par les grands médias, les agressions d’automobilistes qui ne soutiennent pas le mouvement, les agressions sexistes, homophobes ou racistes, elles existes,
    pas sur tous les lieux, mais elles existes, et bien su, la aussi nous les condamnons fermement, mais la encore il ne s’agit pas de la majorité des gilets jaunes, et sont souvent le fait encore
    une fois de certains fachos et de « racailles ». Le soucis étant je pense la aussi lié au fait d’avoir dès le départ refusé la présence en tant que tel des syndicats et partis de gauche qui savent
    gérer cette fameuse sécurité interne et les débordement, de part leur grande expérience des mouvements sociaux et manifestations, et qui jamais ne laissent la place à l’extrême droite. Mais il
    faut reconnaitre que ces incidents sont de plus en plus rare, car justement le mouvement s’organise et les doléances récentes s’éloignant fortement de la ligne national libéral du RN, ceux-ci
    disparaissent de nombreux lieux, aidés également par la présence plus récente de nombreux syndiqués et anti-fa, qui savent gérer ce genre de soucis… 

    6 : Résumer le mouvement ? Compliqué…

     Il n’a jamais été si difficile de résumer le mouvement, et c’est peut être ce qui fait peur à certains.. un mouvement citoyen, aux idées multiples et abolissant en lui-même tout idée de
    classe, un mouvement pour lequel il est complexe de se dire à 100% pour ou à 100% contre, un mouvement né d’une formidable soif de démocratie et qui parait aux yeux de certains comme
    anti-démocratique, un mouvement ou des retraités comme des ouvriers et des entrepreneur peuvent se croiser, s’entraider, mais que certains de leurs propres « corporations » ne soutiennent pas,
    compliqué… Compliqué d’autant plus que de chaque coté vous trouverez des arguments intéressants et des gens convaincus. Il convient simplement de laisser le peuple citoyen et souverain décider de
    son sort et de son avenir, et en cela le simple fait que le mouvement existe, et qu’il en ressorte des propositions collectives est déjà une formidable avancée, ensuite sur la manière de mettre
    en place ces propositions chacun aura son avis, mais qui peut être contre une démocratie plus représentative, une justice sociale et économique et une véritable transition écologique ?

     

    Alors vous me direz que pour certains, les gilets jaunes sont à l’opposé de cela, voulant faire passer en force des idées, détruisant un certain patrimoine et un pan de l’économie etc.. C’est une
    vision, mais une autre est de se dire qu’ils font avancer les choses, que de toute façon d’autres méthodes ont été essayées sans grand résultat, et que cette manière directe, sans filtre et avec
    parfois des accros est finalement plutôt saine de la part d’un peuple qui souffre et qui décide de se prendre en main, pour ne plus laisser son destin entre les mains d’une minorité. 

     

    Pour ou contre n’est donc plus la question, le mouvement existant et ayant quoi qu’on en dise un fort impact sur la société. La question est plutôt comment doit se poursuivre ce mouvement,
    comment les citoyens vont réussir à s’entendre pour défendre une autre vision de la société, plutôt que l’actuelle qui est si loin des réalités du plus grand nombre, comment allier ce mouvement
    populaire et économie locale, comment aussi faire en sorte que l’urgence écologique soit enfin au cœur du débat, et ne fasse plus qu’un. Car nous pourrons débattre longtemps du pourquoi et du
    comment, mais il y a deux réalités que l’on ne peut occulter :

     

    – La première étant que la majorité des gens (et pas seulement France…) souffre et à du mal à manger à sa faim, ne pouvant que survivre et non vivre, du fait de l’enrichissement constant d’une
    minorité. 

     

    – La seconde est que la vie sur la planète est en sursis du à une économie destructrice de la nature, et que plus que jamais il y a urgence à tout changer pour espérer que les générations futurs
    puissent y vivre, car cette monétisation de tout empêche tout véritable changement, alors pour conclure je rendrais le mot d’ordre d’alternatiba : Changeons le système, pas le climat ! 

    Guillaume pour alternative76.fr

    Les propos tenus dans cet article n’engagent que l’auteur, et sont le fruit de nombreuses rencontres et échanges citoyens depuis la mi-novembre et le début du
    mouvement.


     
  • Pollution de l’air : La Seine-Maritime souffre !

    Seuil critique de pollution aux particules en suspension

    La pollution de l’air par les particules en suspension (PM10), atteint un seuil critique en Seine-Maritime et notamment sur l’agglo rouennaise, dépassant le seuil réglementaire de 50 μg/m3. De ce
    fait Mme Fabienne BUCCIO, préfète de la Seine-Maritime et de la Région Normandie, a déclenché  la procédure d’information-recommandation. 

    Les raisons de cette pollution :

    Infos atmonormandie.fr :

    « Emis directement dans l’atmosphère sous forme solide ou liquide. Les particules liées à l’activité humaine proviennent majoritairement de la combustion de combustibles (production et
    transformation de l’énergie, chauffage des particuliers principalement biomasse…), du transport automobile (échappement, usure, frottements…) ainsi que des activités agricoles (labourage des
    terres…) et industrielles très diverses (fonderies, verreries, silos céréaliers, incinération, exploitation de carrières, BTP…). Leur taille et leur composition sont très variables. »  Il
    convient de noter que le phénomène peut être aggravé en fonction de la météo, ce qui est le cas en ce moment sur la Seine-Maritime ou « les conditions météorologiques anticycloniques
    se maintiennent et sont favorables à l’accumulation des particules et donc à une dégradation de la qualité de l’air ».

    Les risques sur la santé :

    infos solidarites-sante.gouv.fr :

     

    Les particules fines ont un impact sur la mortalité et la morbidité cardio-respiratoire.

    Diverses pathologies chroniques (cancers, pathologies cardiovasculaires et respiratoires) se développent après plusieurs années d’exposition aux particules, même à de faibles niveaux de
    concentration. D’autres effets

    sont de plus en plus mis en évidence : effets possibles sur la reproduction, risque de naissance prématurée, atteintes du développement neurologique de l’enfant, démence chez les personnes âgées…
    A l’heure actuelle, les particules sont les polluants de l’air pour lesquels les effets sur la santé sont les plus documentés.

     

    Des effets de la pollution de l’air sur la santé sont observés à la fois suite à :

     

    - une exposition de quelques heures à quelques jours (exposition aiguë, dite à court terme) à cette pollution : irritations oculaires ou des voies respiratoires,
    crises d’asthme, exacerbation de troubles cardio-vasculaires et respiratoires pouvant conduire à une hospitalisation, et dans les cas les plus graves au décès ;
    - une exposition de plusieurs années (exposition chronique, dite à long terme) à la pollution de l’air ; les effets sur la santé peuvent dans ce cas être définis
    comme la contribution de cette exposition au développement ou à l’aggravation de maladies chroniques telles que : des cancers, des pathologies cardiovasculaires et respiratoires (asthme,
    broncho-pneumopathie chronique obstructive, insuffisance cardiaque), des troubles neurologiques, etc.

    Les recommandations liées à la procédure déclenchée :

    Conduites à tenir lors d’épisodes de pollution atmosphérique selon l’arrêté du 13 mars 2018 (20 août 2014 modifié) relatif aux recommandations sanitaires en vue de prévenir les
    effets de la pollution de l’air sur la santé.

     

    Définition des populations vulnérables : Femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires,
    insuffisants cardiaques ou respiratoires, personnes asthmatiques.

     

    Définition des populations sensibles : Personnes se reconnaissant comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics
    (par exemple : personnes diabétiques, personnes immunodéprimées, personnes souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux).

     

     

    Recommandations pour les personnes sensibles et vulnérables :

    Privilégiez des sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort

    Prenez conseil auprès de votre médecin pour savoir si votre traitement médical doit être adapté le cas échéant

    En cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prenez conseil auprès d’un professionnel de santé.

    Evitez les sorties durant l’après-midi lorsque l’ensoleillement est maximum

    Evitez la pratique d’activités physiques ou sportives intenses (dont les compétitions) en plein air, celles peu intenses à l’intérieur peuvent être maintenues.

    Evitez les zones à fort trafic routier, aux périodes de pointe

    Privilégiez les activités modérées.

     

    Recommandations générales : 

    Il convient de maintenir les pratiques habituelles de ventilation et d’aération (la situation, lors d’un épisode de pollution, ne justifie pas des mesures de confinement) et de ne pas aggraver
    les effets de cette pollution en s’exposant à des facteurs irritants supplémentaires : fumée de tabac, utilisation de solvants en espace intérieur, chauffage au bois, exposition aux pollens en
    saison…

    Privilégiez des sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort

    En cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prenez conseil auprès d’un professionnel de santé

    Réduisez, voire reportez, les activités physiques et sportives intenses (qui obligent à respirer par la bouche) en intérieur comme en extérieur, dont les compétitions.

    Que  faire pour diminuer ces pics de pollution ?

    Nous pouvons toutes et tous agir durant ces pics pour atténuer la quantité de particules en suspension.

    Voici les consignes de la préfecture : 

    Les services de la préfecture recommandent aux usagers d’utiliser les moyens de transport les moins polluants lors de leurs déplacements. « L’utilisation des transports en commun et le
    covoiturage sont à privilégier. »

    La préfecture préconise par ailleurs « de diminuer la vitesse de son véhicule de 20km/h sur les axes routiers et autoroutiers concernés » et rappelle que cette mesure devient obligatoire en cas
    d’arrêté préfectoral.

     

    Voila pour les mesures d’urgences, mais n’oubliez pas que les causes sont nombreuses et un changement de global de notre mode de vie et de consommation devient urgent, en effet,
    la surproduction céréalière, la surabondance de véhicules individuelles,  des industries peut scrupuleuses… tout ceci provoque ces pics, qui sont de plus en plus nombreux chaque année, et le
    seront encore plus si nous ne faisons rien.

     


     
  • Manque de personnel alarmant au collège F Yard de Buchy

    Manque de personnel alarmant au collège  F. Yard de Buchy

    Nous avons été alertés par le manque de personnel du collège F. Yard à Buchy et relayons l’appel des représentants des Parents d’Élèves élus, ainsi que la pétition mise en place. La situation est
    plus qu’urgente…

    Par Les représentants des Parents d’Elèves Elus du collège Francis Yard à Buchy

     Pétition adressée à toutes personnes concernées par l’avenir du Collège F. Yard :

     

    Aujourd’hui, le collège Francis Yard de Buchy où nos enfants sont scolarisés est confronté à un manque de personnel alarmant.

     

    Depuis plusieurs années, les équipes du collège et les parents d’élèves élus ont alerté sur les besoins de l’établissement. Il accueille aujourd’hui 618 élèves, dans des locaux neufs censés
    apporter des conditions de travail améliorées.

     

    La situation s’est aggravée avec la fin des contrats CUI. Comparé à l’an dernier, il y a désormais 5 personnes en moins : 2 en vie scolaire et 3 pour l’entretien et la restauration ! Alors que
    les surfaces à entretenir atteignent désormais plus de 8000 m2, que 660 repas doivent être servis par jour, que plus d’une centaine d’élèves ont été gagnés en quelques années !

     

    Depuis Novembre, chaque semaine, ce sont 53 heures de travail qui manquent, rien que pour les agents de service ; et 40 heures pour la vie scolaire !

     

    Que se passera-t-il en cas d’absence d’un agent ou d’un surveillant ? Qui fera fonctionner la restauration ? Qui encadrera l’étude, accueillera les élèves au bureau, surveillera la cour et les
    déplacements dans les couloirs, les escaliers, etc. ?

     

    Comment nous résigner à ce service dégradé pour nos enfants, aussi bien en terme de restauration, d’hygiène, de sécurité et de disponibilité des adultes envers eux ; que d’entretien des locaux
    d’un collège qui a coûté 23 millions d’euros à la collectivité ?

     

    Face à cette situation inadmissible, pour préserver le bien-être de nos enfants et un climat scolaire de qualité, nous réclamons la création d’un poste de surveillant pour la vie scolaire et de 2
    postes d’agent de service, à temps plein.

     

    Pour nous soutenir, vous pouvez signer notre pétition

     

    Merci de votre soutien. Soyons toutes et tous mobilisés pour l’avenir du collège et celui de nos enfants !

     

    Les parents d’élèves élus au Collège Francis Yard de Buchy

     

    Pour signer la pétition :

     https://www.mesopinions.com/petition/autres/manque-personnel-college-francis-yard-buchy

     
  • Les gilets Jaunes Seino-marins s’organisent : Des doléances et une demande référendum

    Doléances des Gilets Jaunes

    En tant que média citoyen nous transmettons les infos et doléances de chacun, d’autant plus dans les luttes sociales, sans censure, ni filtre… Les gilets jaunes du Rond-Point des Vaches, nous
    ont communiqué leurs doléances  et leur appel au départ de ses fonctions du Président et son gouvernement. Pour celles et ceux qui le souhaitent,  il ont joint leurs prochains
    rendez-vous pour les soutenir.  Nous remarquerons l’envie d’unité, et des doléances concernant l’urgence climatique également qui viennent s’ajouter aux demandes sociales et
    économiques.   Un combat global et une volonté de tout remettre à plat, voila ce qu’ils souhaitent faire entendre.

    L’appel lancé aux citoyens :

    Les doléances :


     
  • Balade au Salon du Livre de Jeunesse de Rouen 2018

    Retour en images, sur le Salon du Livre de jeunesse 2018 à la Halle aux Toiles à Rouen, les 30 novembre

    et 01 et 02 décembre 2018. Une superbe édition, de très belles découvertes, des auteurs et dessinateurs disponibles et talentueux, des animations très sympas pour tous les ages….

     

    Cette années la plupart des photos sont l »œuvre de Neki Shiro, jeune ado cosplayeuse sottevillaise, qui tenait un stand avec des amies et à voulu s’essayer au reportage photo.

     

    Un seul bémol : l’accessibilité pour les fauteuils roulants et poussettes…. le soucis de la Halle aux Toiles.

    Et si vous préférez la version album vidéo des photos c’est la :


     
  • Tous mobilisés pour Amara Dramé, jeune citoyen et athlète du Stade Sottevillais 76 sous le coup d’une obligation de quitter le territoire.

    Tous mobilisés pour Amara Dramé

    Interpellé par l’urgence de la situation (Obligation de quitter le territoire sous trente jours), alternative76.fr à décidé d’aller à la rencontre du jeune athlète Amara Dramé et de son club le
    Stade Sottevillais 76. Vous découvrirez dans le sujet vidéo l’interview de Vincent Turpin, le directeur sportif et communication du club, et bien sur l’entretien avec Amara, ou il nous raconte
    son parcours, ses rêves, son quotidien…

      Lors de cette rencontre, j’ai découvert un jeune homme à la tête bien faite, plein de rêves et qui se donne les moyens de les réaliser. J’ai aussi découvert quelqu’un qui malgré des
    épreuves incroyables, à su garder le sourire, et qui par sa gentillesse et la sincérité de sa démarche à réussi à pleinement s’intégrer et se faire aimer de tout un club et au delà.

     

      Car bien plus qu’un athlète au fort potentiel, c’est aussi un citoyen modèle qui participe activement à la vie du club, donne beaucoup à toutes celles et ceux qui l’on soutenu ainsi qu’aux
    enfants. C’est également un jeune homme qui fait des efforts pour apprendre le français et  souhaite poursuivre ses études et dans un premier temps reprendre son CFA. Pour tout cela il 
    peut compter sur de nombreux soutiens sans faille, de tonton Charles et son épouse, à Vincent Turpin et ses coachs et amis athlètes, mais aussi son avocate ainsi que de nombreuses associations.
    Alors n’hésitez pas à partager cet article et le reportage, mais aussi à contacter le Stade Sottevillais 76 pour aider ce jeune qui le mérite amplement, et dont les rêves pourraient êtres brisés
    très rapidement si la situation ne change pas, car je vous rappel qu’avant la fin de l’année il risque d’être expulsé  !


     
  • Le RolloN, la nouvelle monnaie régionale associée à l’Agnel débarque à Rouen !

    Le RolloN , la nouvelle monnaie régionale, débarque  à Rouen, on en profite pour en savoir plus.

    A la découverte du Rollon sur Rouen :

    « Le Samedi 1er décembre, de 10h à 19h, rendez-vous sur l’Autre Marché, place Barthélémy, en face de l’église Saint-Maclou, au stand de l’Association Monnaie Normande Citoyenne ou de l’Agnel.

     Nous vous accueillerons pour répondre à toutes vos questions. »

    Présentation de la monnaie par l’équipe de l’Agnel, monnaie locale associée :

    C’est une monnaie que nous avons co-créée avec un collectif très vaste dont la Région Normandie.

     

    Après la période la période test en centre manche qui a permis l’adhésion de plus de 212 commerçants et pas loin de 1300 particuliers en 4 mois, Rouen accueille la monnaie Régionale. Et vous
    savez quoi ? Jeudi 29 novembre, les premiers adhérents professionnels au RolloN,  » LesTorrefacteurs Normands » David et Grégoire Meurice, adhérents de la première heure à l’Agnel, viennent de
    poser la première pierre à un bel édifice !

    Pourquoi le RolloN ?

    Le RolloN est une démarche citoyenne, la première phase de création  de l’association qui porte le RolloN  (AMNC – Association Monnaie Normande Citoyenne)
    a été étroitement mise en place avec les collectifs de l’Agnel (Rouen, Louviers, Bernay, Evreux, Dieppe), L’ADEME, ou encore Normandie Equitable, la Cress, l’Ardes et la délégation ESS de la
    Région…

     

     Le nom de cette nouvelle monnaie est le résultat d’une consultation  puis d’un vote citoyen via le site de la
    Région Normandie.
     Travailler avec le RolloN nous permettra de dépasser la barrière des bureaux de change et de travailler sur une
    dynamique régionale, d’ouvrir les possibles et de nouveaux débouchés pour votre monnaie locale.
     Le RolloN nous permettra à tous de développer l’économie locale, sans pour autant renier les valeurs fédératrices et
    fondatrices de l’Agnel.

    Ci-dessous, vous trouverez la charte des valeurs du RolloN que nous avons eu l’honneur de co-rédiger, notamment en lien avec l’ADEME.

    Charte de l’Association de la Monnaie Normande Citoyenne :

    En adoptant le RolloN
    Je participe à une démarche d’innovation, au service de la transition économique, écologique, énergétique et sociétale. C’est une expérience citoyenne, innovante,
    ambitieuse, créatrice de lien social, destinée à revitaliser nos territoires ruraux, centre villes centre villages et bourgs. Si elle vise à la promotion de l’économie normande, à la promotion de
    l’identité Normande, elle intègre également de manière transversale la dimension du développement durable, social et solidaire.

    En tant que consommateur, je m’engage :

    • A orienter mes achats de préférence vers les commerçants et prestataires de services adhérents au RolloN
    • A orienter mes achats de préférence vers des produits et des services ayant le plus faible impact environnemental possible
    • A participer à la sensibilisation du plus grand nombre autour des enjeux de la relocalisation, des circuits courts de proximité, de l’économie circulaire, de la
      consommation et des achats éco-responsables

    En tant que producteur de biens et services ou commerçant, je m’engage :

    • A orienter mes achats de préférence vers les commerçants et prestataires de services adhérents au RolloN et de favoriser les paiements en monnaie RolloN
    • A orienter mes achats de préférence vers des produits et des services ayant le plus faible impact environnemental possible
    • A rechercher les meilleures pratiques pour limiter l’impact de mon activité sur l’environnement
    • A rechercher les meilleures pratiques sociales (insertion, handicap, accueil de tous publics, services aux personnes fragiles …)

    Je contribue ainsi au développement d’une économie durable en Normandie.

    Pour celles et ceux qui désirent en savoir plus :


     
  • A dieppe on fait tout pour que le handicap n’en soit pas un !

    Il est souvent difficile pour les jeunes autistes et leurs familles de gérer le quotidien, l’école, les loisirs etc.. faute simplement de personnel suffisant et formé. Voila pourquoi ces deux
    initiatives nous semblent autant salutaires qu’indispensables, et surtout doivent avoir aussi vocation à donner des idées à d’autres et montrer que c’est possible. Montrer que le « handicap » n’en
    ai pas forcément un et que l’on peut vivre et non seulement survivre.

    Une classe dédiée aux jeunes autistes

      C’est à l’école Louis-de-Broglie qu’a été créée la première unité d’enseignement en milieu  ordinaire pour jeunes autistes de Seine-Maritime, et si ce n’est que la cinquième de
    France, gageons que les choses avances et que la réussite incitera d’autres communes dans le cadre du plan Autisme 2018-2022 puisque ce ne sont pas moins de 45 classes du genre qui doivent êtres
    misent en place.

     

      Le principe de ces classes ? L’inclusion des élèves dans la vie de l’école, et surement pas leur mise à l’écart, et pour se faire, des groupes de dix enfants maximum qui bénéficient de
    deux grands espaces, avec l’idée qu’ils puissent intégrer le plus souvent les classes « classiques » de leur tranche d’age.

    Voila ce qu’a déclarée Rachel Mangeot, directrice des établissements 76 de la fédération Apajh (Association pour adultes et jeunes handicapés au Parisien : . « Il faut être clair. C’est un
    dispositif d’inclusion, pas une classe à part », . « Chaque enfant est inscrit dans la classe de son âge. A terme, l’objectif est qu’il puisse y aller aussi souvent que possible. ».

     

      Évidement dans un premier temps les échanges se font surtout sur le temps du midi et des récréations, en douceur, pour la simple et bonne raison que pour beaucoup de ces enfants aux
    troubles autistiques étaient peu scolarisés avant la mise en place de ces classes. Il faut donc leur laisser le temps de prendre leurs marques, de découvrir les joies de l’école et de la vie en
    collectivité. Tout est basé sur le plaisir, seul solution pour que chacun trouve sa place, à son rythme.  Et si bien sur le bénéfice le plus important est pour l’élève concerné, les
    bienfaits sont aussi pour les familles, qui peuvent gérer beaucoup plus facilement le quotidien qu’avec un établissement spécialisé souvent loin, et dont il faut attendre parfois des années pour
    obtenir une place, mais en attendant …

    Bénéficie il y a aussi pour les autres élèves, qui confrontés à une certaine « différence » ne peuvent qu’en sortir enrichis et plus tolérants. Une bien belle initiative à saluer et à propager.


    Un club de natation pour toutes les personnes en situation de handicap

     De plus en plus de clubs sportifs proposent des sections ouvertes aux autistes et personnes en situation de handicap, mais un domaine manquait cruellement dans le secteur : la natation,
    surtout lorsque l’on sait les bienfaits de cette pratique pour le corps, mais aussi pour la confiance en soi.

     

    Et bien le manque est enfin comblé, grâce à une super maman Christelle Defoort, dont le fils de 17 ans, autiste est un grand passionné et pratiquant de sport.  Tout a commencé par hasard
    comme elle le relate aux Informations Dieppoises : « Un jour, nous étions à Ludibulle avec Michel Eude qui fait beaucoup de choses sur la région dieppoise pour le sport adapté. Le temps de
    sortir des vestiaires avec Mehdi que Michel avait rencontré M. Cuffel, le directeur du complexe aquatique, et lui avait expliqué l’envie de mon fils. Ce dernier a aussitôt adhéré au projet qui
    était alors réellement bien lancé ». S’en ai suivi une prise de contact et le soutien de la de la FFSA (fédération française du sport adapté), et l’aventure était lancée ! L’idée est de
    proposer des cours en petit commité ( maximum cinq élèves), ce qui permet un calme nécessaire à nos amis, et sans limite d’age. Un seul impératif logique pour un club de natation : Savoir déjà un
    minimum nager.

     

    Pour le moment (les cinq premières semaines) l’ensemble des couts des cours est pris en charge par la FFSA, et les familles n’auront qu’a assumer le prix de la licence. Mais après ces cinq
    semaines, l’idée de la maman est de pouvoir proposer un tarif vraiment raisonnable de manière à ce que le budget ne soit pas un frein à l’épanouissement de nos amis. Souhaitons une grande
    réussite à ce projet et n’hésitez pas à prendre contact  avec  Christelle Defoort que vous souhaitiez l’aider dans le projet, ou que vous ayez un proche en situation de handicap
    désirant pratiquer la natation, au 06 33 16 76 63.


     
  • Un autre regard sur l’actu : La tendance automne-hiver passe au jaune

    Pour cette première de : Un autre regard sur l’actu, place au mouvement des gilets jaunes vu par deux artistes citoyens, l’un, Benjamin Laridan, l’a écrit et propose une vision rouennaise
    différente amenant à la réflexion et l’unité, loin du buzz de certains médias, l’autre, Jason Feugray, nous offre ses magnifiques clichés pris sur les blocages au Havre, et qui sont de très beaux
    témoignages de ce mouvement.

    La tendance automne-hiver passe au jaune

      Alors que la hausse des taxes en tous genres commence à faire grincer les dents de plus d’un réfractaire Gaulois, je ne vais pas aujourd’hui vous parler du blocage en cours. Du moins je
    vais essayer d’explorer un prisme de lecture autre. Bien que fort depuis quelques jours maintenant, à quoi bon faire étalage de statistiques, de photos chocs, sur tel policier ou manifestant
    ayant un écart de conduite. Les manifestations font toujours sources d’énervements et d’incompréhensions. Alors qu’aujourd’hui le mouvement se voit grossit de blouses blanches, les infirmières et
    infirmiers sont dans la rue. Après les routiers et j’en passe, le peuple est en colère.

    Nous pourrions presque rêver d’une convergence des luttes.

      En ces jours derniers je suis allé faire un tour dans le centre de notre belle ville Rouennaise.
    Pour une fois je ne suis pas accompagné de mon vélo qui a quelques soucis actuellement, mais la n’est pas le sujet, même si une ville vide de voitures aurait été un magnifique terrain de jeu pour
    un cycliste.
    Le fait de faire un Rouen tout piétons, peux être une bonne idée afin de revoir la consommation en essence de tout à chacun. Ce qui serait un bon combat à mener, pour faire part du mécontentement
    sur le prix de l’essence. Consommons bien, consommons moins  !

      Comme déjà dit, pas l’ombre d’un bouchon dans ce Rouen pourtant bien amoché par les travaux.
    La manifestation doit battre son plein.
    Je décide alors de faire un tour auprès des points de blocages bien connus maintenant, j’y vois des manifestants, des policiers encadrant le bien «  déroulé » des événements. Je ne me
    joins pas à la manifestation, même si comme tout à chacun l’augmentation des taxes et une goutte d’eau dans un vase bien trop emplit à mon goût.

     

      Quelques questions se posent alors à moi, lorsqu’il s’agit de se battre pour «  une cause commune » le peuple semble près à bouger, pourquoi avons-nous attendus tant de temps
    pour réagir  ?
    L’état macronique nous mettant à mal depuis plusieurs réformes et lois maintenant, il faut croire que de nos jours personne n’est près à se battre pour les acquis de son voisin ou que peux être
    le peuple était trop résigné pour se dire avoir un impact quel qu’il soit. ARGENT voila ce que chacun voit gravé en lettres d’or au fin fond de sa caboche, il faut espérer que la convergence des
    luttes puisse avoir lieu en prenant pour base ce mouvement.

      Je décide de faire le tour de la ville, afin de faire la discussion auprès des différents commerçants, de manger un bout et écrire tranquillement dans un café.

      Les conversations viennent vite à parler du blocage, certains me disent « J’espère que le mouvement portera ces fruits, travailler pour vivre ne devrait jamais devenir vivre pour
    travailler ». Et c’est bien ce qui fait peur.

     

    Dans notre société actuelle, beaucoup passent la totalité de leur année à travailler avec pour seul objectif de se nourrir et de se loger, les loisirs n’étant plus à la porté de toutes les
    bourses. D’autres me scandent «  C’est une aberration, pourquoi polluer les gens qui veulent travailler ? Il faut faire du bruit plus haut  ! Élysée !! ».


      Une autre personne m’interpelle pour me dire que bien que pour ce genre de manifestation, celui-ci trouve que le manque de coordination fait perdre en crédibilité le mouvement. Et que
    comme bien trop souvent le grand public ne voit que les casses et les mauvais comportements des manifestants, oubliant ainsi que le combat mené l’est pour tous.

     

      Ne pouvant me résoudre à l’un ou l’autre de deux résonnements, voila que je me retrouve sans savoir si cette action aura une retombée  plus positive que négative comme un «  nuit
    debout » en souhaitant que celui-ci ne s’effondre pas avant d’avoir eu gain de cause. Que peux être un tel mouvement, mériterait d’être «  mieux encadré » pour plus d’impact auprès
    des politiciens visés et moins attiser les haines entre le peuple et lui-même.

      J’en appel alors à vous lecteurs ! Afin de construire un débat autour de cette manifestation. Les pour, les contres, tant que le déploiement d’idées reste cordial et construit. Si la
    discussion prend forme, je ferais une redirection vers l’espace forum du site pour plus de lisibilité.

     

    Benjamin Laridan pour alternative76.fr

    Rouen le 20/11/2018

    Retrouvez l’univers photographique de Jason Feugray ici : https://www.facebook.com/jasonfeugrayphotos

    Sa musique par la : http://bleunuit.hautetfort.com

    L’univers musical de Benjamin Laridan c’est  par ici : https://www.facebook.com/Whatagwann


     
  • L’éco-pâturage se développe en Seine-Maritime

    L’éco-pâturage, une solution d’avenir

    Pratique ancestrale trop longtemps oubliée au profit d’un entretien chimique et mécanique, l’éco-pâturage fait un retour remarqué ces derniers temps.  A l’approche de la date butoir pour le
    zéro phyto (obligatoire pour 2020 dans les espaces verts publics), et prenant de plus en plus conscience de l’urgence à préserver l’environnement et la biodiversité, de nombreuses municipalités
    relancent cette pratique.  Que ce soit à Dieppe, sur l’agglo rouennaise, sur Le Havre ou dans de nombreuses autres communes, nous voyons ces temps-ci revenir brebis, chèvres, moutons, vaches
    et poneys dans nos zones urbaines, mais peut être ne connaissez-vous pas tous les avantages liés à cette pratique et c’est ce que nous allons essayer de vous faire découvrir. 

    Les atouts de l’éco-pâturage :

    1 : Écologique

     Le principe étant de se passer de machines et de produits chimiques (désherbants, etc..), la faune et à la flore locale peuvent à nouveau se développer normalement, car outre l’impact
    direct de l’arrêt d’utilisation de produits chimiques, il faut noter la fin de la pollution sonore des machines, ainsi que L’aération et la fertilisation naturelle des sols par les animaux, sans
    compter que ces animaux participent activement aux plans de lutte contre les espèces invasives comme la Renoué du Japon à Dieppe . Autres atouts écologiques, la réduction des déchets verts, et
    celle très importante du bilan carbone (Réduction des émissions de gaz à effet de serre). A l’heure ou l’urgence climatique nous oblige à des changements radicaux avant qu’il ne soit trop tard,
    cette solution s’impose donc comme alternative crédible dans tous les secteurs ou elle peut être mise en place. 

    2 : Économique

     Nous le savons bien, les collectivités locales n’ont pas des moyens financiers extensibles, et c’est trop souvent cet argument économique qui est utilisé comme frein à de nombreuses
    avancées écologiques. On nous explique souvent que ces changements coutent chers, que les villes sont frileuses à dépenser pour l’amélioration des transports en commun, des pistes cyclables, pour
    le développement des recycleries, des énergies renouvelables etc… Ce n’est que partiellement vrai, et bien souvent cela émane d’une vision à très court terme, ne prenant pas en compte les
    dépenses de santé liées à la pollution, ni la « durabilité » de ces changements, qui une fois effectués, évite l’entretien de nombreuses machines et installations, mais dans le cas de
    l’éco-pâturage, l’excuse ne tient pas et c’est tant mieux.  En effet, il faut en général quatre à cinq ans pour qu’un projet d’éco-pâturage soit rentable par rapport aux systèmes mécaniques
    et, ou chimiques.


     Certes, il y a parfois un léger cout initial pour adapter certains espaces (clôtures,…) et former le personnel dans le cas d’une prise en charge totale par la municipalité
    . Mais en
    moyenne, après avoir recouper divers informations, cinq hectares d’espaces naturels sensibles dont l’entretien indispensable de mai à novembre coutait auparavant 3.200 euros par an, ne coutent
    plus que 2.600 euros par an en sous-traitant à un partenaire spécialiste de l’éco-pâturage, et dans le cas d’une gestion directe par la collectivité, certaines municipalités parlent d’économies
    allant jusqu’à 25%.

    3 : Réduction importante de la pénibilité et du danger du travail manuel

    De nombreux espaces sont difficilement accessibles (zones humides, broussailles, sous-bois, milieux pentus), et lorsque les machines ne peuvent y aller, les employés sont, il faut le reconnaitre,
    souvent obligés de tenir de mauvaises postures provoquant de nombreux soucis physiques à long terme, sans parler du danger de chutes ou de blessures.  L’éco-pâturage s’impose légitimement
    dans ces situations, d’autant que seront privilégiées les races locales et rustiques habituées aux terrains en question. il convient de rappeler tout cela se fait évidement sans suppression
    d’emploi, les agents passant après formation d’un rôle de « cantonnier » à un poste plus proche du berger. 

    4 : Un lien social important

    De nombreuses études l’ont démontrées, les animaux apportent une présence apaisante et favorisent les liens intergénérationnels, et il suffit de se rendre sur un secteur concerné par
    l’éco-pâturage pour en avoir une belle preuve. Les enfants s’émerveillent devant les animaux et profitent dans la bonne humeur du savoir des anciens, tout aussi contents du retour des animaux et
    d’un cadre de vie plus agréable. 

    5 : Un moyen efficace de sensibiliser le public à la protection de l’environnement

    L’éco-pâturage concernant les zones urbaines et périurbaines, il permet de sensibiliser le grand public aux actions de protection de l’environnement de manière concrète, et l’on remarque une net
    diminution des déchets sauvages lorsqu’il y’a des animaux sur un site, chacun prenant conscience que leur espace vert est bien plus qu’un lieu de détente, c’est un lieu de vie ! J’ai
    personnellement constaté cela notamment à Dieppe, lors de mes derniers passages autour du château, ou l’on peut voir que les douves qui malheureusement servaient parfois de poubelle géante, sont
    vraiment saines depuis que des chèvres s’en occupent. L’arrivée d’animaux en ville est également, souvent l’occasion de proposer des journées d’information et de sensibilisation, à la protection
    de l’environnement et de la biodiversité locale, en lien avec divers associations maitrisant parfaitement le sujet.

    Quelques infos en plus :

    Le Havre accueille ses premiers moutons :

    Les six premiers moutons sont arrivés le 30 octobre 2018 et vont s’occuper pour le moment des espaces verts en pente du boulevard Albert-1er, face de la plage. Ils seront rejoins prochainement
    par vingt brebis de race normande et neuf de race bretonne, ainsi que par un bélier, et chose plus originale par des porcs de Bayeux qui eux s’occuperons des sous-bois, au total le cheptel sera
    composé de 37 animaux et entretiendra 21 hectares d’espaces verts.

    Les animaux privilégiés :

    Des bovins : Nantaise, Bretonne pie noir, Maraichine, Highland Catlle, Belted Galloways…

     

    Des équins : Konik Polskin, Poney Fjord, Baudet du Poitou…

     

    Des ovins et caprins : Mouton d’Ouessant, Lande de Bretagne, Solognot, Chèvre des Fossés, Chèvre Poitevine..

    Les collectivités seinomarines qui pratiquent l’éco-pâturage :

    Impossible de connaitre toutes les villes et collectivités qui pratiquent l’éco-pâturage en Seine-Maritime, toutefois en regroupant plusieurs sources et en se basant sur les ressources
    documentaires collectées par les documentalistes de l’AREHN en 2016, nous pouvons en citer une partie : 

    Les villes : Arques-la-Bataille, Dieppe, Gonfreville-l’Orcher, Le Tilleul, Pavilly…

    Les communautés de communes : Communauté de l’agglomération havraise, Métropole Rouen Normandie…

    Des chiffres sur la pratique :

    Quelques chiffres issus de l’association
    Entretien Nature Territoire en 2013, nous n’avons pas trouver de données aussi complètes plus récentes, n’hésitez pas à nous en proposer si vous en avez connaissance : 

    La pratique est surtout urbaine : à plus de 60 %, elle concerne des villes de plus de 5 000 habitants et à 25 % des villes de plus de 50 000 habitants. Les raisons sont d’abord environnementales
    (45 %), puis sociales (22 %), paysagères (17 %) et économiques (16 %). Le pâturage est rentable au bout de 5 ans. Les animaux les plus utilisés sont les moutons(41 %), loin devant les chèvres(21
    %), les bovins(19 %) et les équidés (15 %).


     
  • Grèves terminées mais combats à ne pas oublier !

    Grèves et revendications à ne pas oublier :
    Cette article sera mis à jour régulièrement, dès qu’une journée d’action importante aura eu lieu, et donc que nous enlèverons la date de l’agenda, si le combat con…

     
  • Hors du temps : Rue de la Poésie à Fécamp (été 2017)

    Rue de la Poésie à Fécamp (été 2017)

     Place à la « Rue de Poésie » à Fécamp (été 2017), pour cette première de « Hors du temps », nouvelle rubrique de l’espace Blog’n’News ou nous reviendrons en photos et, ou, par écrit sur des
    événements artistiques et populaires, passés mais sans date de péremption ! 

    Poésie et partage dans les rues de Fécamp

    Ces poèmes proposés aux fenêtres de la rue Georges Cuvier, par les habitants et l’association Cordage, étaient en fait de jolis restes du Printemps des Poètes à Fécamp  dont le thème en 2017
    était l’Afrique, on retrouve donc des poètes africains, mais pas que, car le sens de cette manifestation est bien le partage et la découverte. Les mots, les pensées, les origines et les
    destinations se mélangent pour notre plus grand bonheur, et le partage va au delà de ces poèmes, puisque des livres sont à dispositions, ainsi que d’autres surprises. 

     

    Ndlr :
    Je tenais à m’excuser pour la qualité des clichés, mais j’ai découvert cette « Rue de la Poésie » à Fécamp tout à fait par hasard, lors d’une semaine de vacances avec mon fils durant l’été 2017, en
    partant pour une grande randonnée, donc je n’avais pas mon appareil photo, juste mon téléphone qui est loin d’être un foudre de guerre.


     
  • Danger pour les 280 familles du Flandres à Sotteville-lès-Rouen M.A.J. le 09 11 18

    Danger pour les habitants du « Flandres » à Sotteville-lès-Rouen

    Suite à l’article fait le 23 octobre sur l’état des balcons du Flandres, grande barre HLM au cœur de
    Sotteville-lès-Rouen, plusieurs locataires m’ont contacté, et pas uniquement pour les balcons, d’autres soucis tous aussi graves et anciens font courir de nombreux risques aux 280 familles
    habitant dans cet ensemble immobilier appartenant à ICF Habitat. Certains m’ont parlé des dalles en amiantes dans les logements, d’autres des sorties de secours condamnées, certains aussi des
    façades et isolations extérieurs en piteux état. Je me devais donc d’y retourner et voir tout cela de plus prêt, pour pouvoir relayer efficacement les craintes des locataires. alternative76.fr et
    les locataires en appel au bailleur ICF Habitat à prendre ses responsabilités très rapidement, et à la ville à prendre conscience du danger pour ses citoyens et agir de quelque manière que ce
    soit pour que les choses avances. 

    Les balcons, un danger connu depuis 2013 par le bailleur !

    Lors de ma nouvelle visite sur site, plusieurs locataires m’ont expliqué qu’en 2013, pour éviter que des morceaux de bétons ne tombent, le bailleur à fait enlever les parties dangereuses. Le
    problème est que jamais il n’y a eu de travaux pour renforcer et mettre à niveau ces balcons ensuite, du coup les barres d’aciers ont subies la corrosion, la perméabilité du béton restant en à
    prit un coup, et sans intervention de sécurité depuis cette période les problèmes se sont aggravés. A tout cela il faut ajouter les problèmes des rambardes vétustes (voir 4ème et 5ème photos
    ci-dessous) dont la corrosion la aussi provoque de sérieux dégâts et dont les barreaux se détachent, laissant la place à un enfant de passer au travers… 

     

    M.A.J. à 23h40 le 29/10/18 : 

    Un  spécialiste s’alarme

    A la vue de ces photos et de celles de l’article précédent un Technicien Spécialisé en Génie Civil en mission sur un cas du même genre chez un autre bailleur sur le département, nous a alerté sur
    les réseaux sociaux, voici ses propos :  » je suis en mission en ce moment sur les contrôles de balcons de ***** suite à la chute de l’un d’eux sur **** et je suis loin d’un tel constat visuel !
    C’est tout simplement de la folie ! En plus d’être complètement corrodé, les aciers semblent être en parties basses des balcons… Si des locataires sont présents ici, qu’ils ne mettent pas les
    pieds sur leur balcon … »

     

    M.A.J. 12h00 le 09/11/18 : 

    Retour sur site avec France 3 et réponse du bailleur

    Suite à l’alerte initialement lancée par Alain Jobert aux différents médias, France 3 à répondu présent et nous avons organisé une venue conjointe alternative76.fr/France 3 et notre ami lanceur
    d’alerte, ce jeudi 08 novembre dans la mâtiné, l’occasion de rencontrer d’autres locataires qui ont acceptés de témoigner et d’ouvrir les portes de leurs logements. Bien sur l’inquiétude est
    grande chez eux aussi, certains ne laissant plus leurs enfants aller sur les balcons, d’autres ont fait le choix radical de ne plus accueillir leurs petits enfants, en cause : les balcons, mais
    aussi des dalles d’amiante non recouvertes et s’effritant… Bref, plus nous enquêtons, plus les problèmes s’accumulent !

     

    Ayant travaillé par le passé pour ce bailleur en tant que gardien, je n’ai pas souhaiter les interviewer, par soucis d’étique et de neutralité, j’ai laissé à  l’équipe de France 3  le
    soin de le faire, ce qu’ils ont fait avec le brio des journalistes locaux pugnaces et efficaces, car dans un premier temps la responsable de secteur refusera de lui répondre, la renvoyant vers le
    siège parisien sur un ton très sec et partira en voiture « comme une furie » dixit les habitants témoins de la scène. Mais dans un second temps et en usant de diplomatie notre confrère de France 3
    réussira à rencontrer un responsable…. dont je vous laisse juge du cynisme dans la vidéo du reportage ci-dessous. Espérons que cette médiatisation du problème, ainsi que les courriers envoyés
    par des habitants à la mairie puissent avoir l’effet d’une prise de conscience avant un drame. Car pour le moment, la ville se dit concernée et suivre le dossier de prêt,  le bailleur lui
    estime que les balcons ne représentent pas un danger immédiat, et que des travaux aurons lieux en 2019, mais il élude tous les autres problèmes, comme l’amiante fortement présent et dont les
    plaques se dégradent, les sorties de secours condamnées sur deux bâtiments, les réseaux électriques à plombs et donc pas aux normes, qui n’arrêtent pas de sauter depuis la pause des linkys…..

    On peut donc dire en tout cas que le bailleur comme la ville sont maintenant en possessions de toutes les informations, et ont les cartes en main pour agir, espérons encore une fois, que ce soit
    avant un drame…

    bien sur alternative76.fr est solidaire des locataires, et ne lâchera pas le dossier, toutes les photos et infos des articles en lien avec le sujet sont utilisables par les parties ainsi 
    que les médias souhaitant relayer l’information

    Façades et isolation extérieure aux abois.

    De larges fissures apparaissent sur les façades, allant jusqu’à faire sortir les briques, ce qui en plus du risque de chute, laisse des pans entiers d’isolants se détériorer… On notera aussi que
    ces structures extérieures ont une forte tendance à s’affaisser au dessus des fenêtres, avec la aussi des risques évidents pour les habitants. 

    Des logements bourrés d’amiante !

    Comme dans de nombreux logements anciens, l’amiante à été utilisé pour les plaques au sol. Vous verrez avec l’extrait d’un texte issu de site du Ministère de la transition écologique et
    solidaire, que si lors de l’utilisation lambda et sans dégradation , les risques pour la santé sont faibles, à l’inverse lorsque des travaux sont effectués ou lorsque les dalles sont abimés les
    risques sont très importants. Et ici c’est bien le cas,  car en plus de 40 ans les travaux faits par le bailleur ont été nombreux dans les logements, sans compter les linos ou autres sols
    posés dessus qui sont très mal fixés. Les bébés notamment sont exposés constamment à la dispersion des fibres de ces dalles… Et quand on connait les normes de sécurités  légitimes, pour les
    entreprises qui manipulent ce genre de matériaux, et que l’on imagine le bébé posant ces mains dessus, puis mettant ses doigts à la bouche… 

     

    Extrait du texte du Ministère de la transition écologique et solidaire : 

     https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/lutte-contre-lamiante

    L’amiante, matériau naturel fibreux, a été largement utilisé dans de nombreux secteurs d’activités et plus particulièrement dans le bâtiment pour ses propriétés en matière d’isolation thermique
    et phonique, de résistance mécanique et surtout de protection incendie. L’amiante a été intégré dans la composition de nombreux matériaux et produits de construction. Pour autant, c’est un
    produit dangereux et reconnu comme cancérigène. Son utilisation est désormais interdite, mais elle est encore présente dans de nombreux bâtiments. Il existe des règles pour l’éliminer et pour
    réduire l’exposition des personnes qui manipulent cette matière en cas de travaux de rénovation.

      

    Exposition à l’amiante :

    Effets sur la santé

    Les fibres d’amiante sont constituées de filaments très fins et très fragiles. Inhalées, elles se déposent dans les poumons et provoquent des maladies dont certaines, très graves, sont des
    cancers. Ces maladies se

    déclarent jusqu’à 30 ou 40 ans après une exposition, souvent professionnelle, aux poussières d’amiante.

    Toutes les variétés d’amiante sont classées comme substances cancérogènes avérées pour l’homme par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).

     

    Risques d’exposition

    Les risques d’exposition surviennent lors de la libération de fibres d’amiante en cas d’usure ou lors d’interventions mettant en cause l’intégrité de ces matériaux et produits (perçage, ponçage,
    découpe…).

    On distingue par exemple :

    • les matériaux comme les flocages, les calorifugeages et certains types de faux-plafonds, pouvant libérer des fibres d’amiante du seul fait de leur vieillissement. Ces matériaux
      composent la liste A de matériaux définis dans l’annexe 13.9 du décret du 3 juin 2011 ;
    • les matériaux tels que les plaques d’amiante-ciment, les dalles de sol en vinyle amiante ou les conduits de vide ordures, dans lesquels l’amiante est lié à une matrice solide,
      pour lesquels le risque de dispersion des fibres intervient notamment à l’occasion de travaux.

    Des sorties de secours condamnées depuis des années…

    Autre problème majeur sur le site : deux cages d’escaliers (soit plus de 40 logements familiaux.. )sont privées depuis des années de leurs issues de secours, en dépit de toute logique concernant
    la sécurité des habitants, car ceux-ci n’ont plus pour s’échapper en cas d’incendie ou autre sinistre, que l’accès avant des bâtiments, qui est une porte simple, ne pouvant laisser passer qu’une
    personne à la fois, sans compter les problèmes pour les pompiers, compte tenue de la longueur du bâtiment, 


    s’il faut que matériel et hommes fassent le tour systématiquement, que de temps perdus, et dans ce cas potentiellement de vie… 
    Et devinez les motifs pour avoir condamnés ces accès :
    Des raisons sois disant de sécurité justement.. pour empêcher les jeunes de « squatter » dans les halls, et empêcher les passages et fuites de « dealers », voila ce qui a été dit aux locataires.
    Notez quand même la réponse « sociale » du bailleur, qui plutôt que d’essayer d’améliorer le sort des habitants des immeubles, ce qui de fait ferait baisser les trafics et squattent, préfère fermer
    et ensuite faire la sourde oreille… 


    N’hésitez pas à partager cet article, le relayer, ainsi que le précédent sur le sujet : balcons-dangereux-bailleurs-inconscients. N’hésitez pas non plus à nous signaler ce genre de soucis, ou tout autre problème collectif sur la Seine-Maritime, pour
    cela, un mail à willy@alternative76.fr avec des photos et informations précises, nous ferons notre maximum. 


     
  • À la rencontre de : Chantal Lemoine, partages et découvertes autour du Havre

    À la rencontre de : Chantal Lemoine

    Chantal Thomas est ce genre de personne que l’on adore, car elle préfèrera toujours mettre en avant les autres, les initiatives, les artistes, le talent et la vie finalement, plutôt que de parler
    d’elle. Du coup il devenait indispensable de l’interviewer dans le cadre de cette rubrique, dont l’objectif est justement de mettre en lumière celles et ceux qui valorisent la Seine-Maritime et
    ses acteurs, de quelque manière que ce soit. Et dans son cas, comme pour Dominique Lainé précédemment c’est entre autre sur les réseaux sociaux et plus précisément sur par l’intermédiaire de groupes facebook (Made in Le Havre et Agend’Havre) qu’elle œuvre, sur son temps libre, n’hésitant pas à faire de vrais choix, pour le local, les artistes
    originaux, les artisans de qualité etc… Tout cela bien sur dans une très bonne ambiance, pas de place pour les polémiques, la haine et les insultes, ces groupes sont la encore, comme pour
    Seine-Maritime que j’aime dont nous parlions avec Dominique Lainé, de
    véritables ruches de découvertes et de partages. 

    L’interview :

    Bonjour Chantal, pourrais tu te présenter pour nos internautes ?

     Née à la roseraie de Sainte-Adresse, j’ai passé toute mon enfance et mon adolescence au Havre à Bléville.

    Fille d’ouvriers mon père était ajusteur et ma mère « maman au foyer ». Une vie familiale que je souhaite à tous les enfants pleins d’amour et de générosités. J’ai fréquenté l’école primaire
    Théophile Gautier après le collège Claude Bernard et pour finir, j’ai passé mon CAP au lycée Jeanne d’Arc à Sainte-Adresse, j’ai toujours vécu ici et pour tout vous dire mon amour pour ma ville
    au début, ce n’était pas ça, je n’aimais pas ma ville comme beaucoup de Havrais, pour moi, c’était une ville froide, grise et sans âme. 

    Ton amour pour Le Havre est venu quand ?


     L’amour pour ma ville à commencer finalement assez tard vers 30 ans quand je me suis mis à faire de la généalogie vous allez peut-être me dire, « c’est quoi le rapport »?! Eh bien tout
    simplement en voyant que mes aïeux habitaient Le Havre et la campagne des alentours, le plus ancien des aïeux que j’ai trouvé est né au Havre baptisé à Notre-Dame du Havre en 1713 et là, on se
    dit, mais… « À quoi ressemblait Le Havre à cette période » et à partir de là, on fait des recherches, on passe son temps aux archives, on dévore tous les articles que l’on peut trouver et on va
    de plus en plus loin, jusqu’à la fondation du Havre et c’est à partir de ce moment-là que je me suis intéressé à ma ville et à son histoire, et je me suis mis à l’apprécier et surtout à la
    connaître parce qu’en fin de compte, c’est ça, ce qui me manquait, juste la connaître mieux. Aujourd’hui, je me sens tellement bien ici ,que quand je pars en vacances 2 ou 3 semaines, je n’ai
    qu’une envie, revenir, car elle finit par me manquer « contente de partir, mais heureuse de revenir ». Je ne suis pas prête de la quitter même pour une place au soleil.

    Peut tu nous en dire plus sur ton implication sur les réseaux sociaux et plus particulièrement sur les groupes Made in Le Havre et Agend’Havre ?

     La première fois que j’ai ouvert FB c’était pour apprendre à m’en servir, pour pouvoir l’expliquer à ma mère,  je me suis dit «qu’est-ce que je pourrais bien publier d’intéressant»,
    J’ai regardé un peu dans le fil d’actualité et à un moment donné, j’ai vu un événement sur Le Havre, et j’ai trouvé l’idée sympa ! J’ai donc regardé si je pouvais en trouver d’autres, car en plus
    cela m’intéressais beaucoup de pouvoir savoir ce qu’il y avait à faire au Havre et du coup, j’ai partagé. Et, au fur et à mesure des jours qui passaient, je me rendais compte que l’idée ne
    plaisait pas qu’à moi, car de plus en plus de personnes du Havre me demandaient en ami, commentaient les publications et les likaient. Du coup m’est venu l’idée « pourquoi ne pas relayer les
    événements Havrais » et le fait d’entendre toujours dire qu’ »au Havre il n’y a rien à faire », pour moi ce n’était pas normal car dans une grande ville comme la nôtre, une ville Balnéaire et
    universitaire ce n’était pas logique qui ne se passe rien. Alors j’ai fait plein de recherches sur Facebook, et là en effet, j’ai découvert une ville pleine de surprises, sauf que chacune des
    personnes et les établissements qui créaient des événements ne les partageaient que sur leur page personnelle, j’ai eu envie de les regrouper et partager sur une seule et même page.

     

     Au début c’était sur ma page perso, et un jour, deux personnes m’ont contacté pour me demander si je voulais bien publier sur leur page et faire partie des administrateurs. Et c’est comme
    ça que j’ai commencé sur « Made in le Havre ( LH76 ) ainsi que sur « Agend’Havre : Agenda Culturel Havrais ». Made in LH  étant plus général alors qu’Agend’havre est uniquement tourné vers
    l’événementiel, deux pages très complémentaires. Forcément c’est du bénévolat, mais l’idée me plaisait vraiment beaucoup, car cela m’a permis de sortir, de découvrir plein de choses que je ne
    connaissais pas et de faire de superbes rencontres, « c’est une autre forme de richesse ». Et ce qui me fait plaisir, c’est que j’ai énormément de bon retour et les gens commence à avoir le
    réflexe de partager aussi. C’est le côté agréable des réseaux sociaux. Cela fait maintenant trois ans que je relaie les infos et les événements du Havre et je ne suis pas prête de m’arrêter !

    Passons à tes coups de cœur, y’aurait-il des artistes que tu souhaiterais citer ?

    ,Au Havre, il y a vraiment un nid d’artistes tous aussi bons les uns que les autres, dans tous les domaines, c’est donc difficile et compliqué de dire qui je préfère ou quoi ! Alors je vais
    plutôt vous parler de deux pratiques
    que je ne connaissais pas
    et des artistes qui les animent, un véritable bonheur à découvrir. Il y a Fabienne Adde « Fab Créations, peinture sur plume » et il y a Valérie « NA
    Sculpturespapier » qui fait de la sculpture en papier, je voulais faire un clin d’œil à ces deux artistes, car elles font vraiment un beau travail, et ce qui m’interpelle, c’est que Valérie pour
    faire ses sculptures, n’utilise aucune armature pour créer ses volumes, c’est uniquement du papier et Fabienne pour sa peinture sur plume, propose un travail délicat qui demande de la patience et
    de la précision, car la plume ce n’est pas un support ordinaire. Alors je vous invite à faire un tour à leurs expositions ainsi que leurs pages Facebook.

     

    – Pour Fabienne Adde, vous pouvez aller voir l’expo à la Galerie Pascal Fremont 37-39, rue du Président Wilson – Le Havre. Sa page FB ici :  » Fab Créations, peinture sur plumes  » https://www.facebook.com/CreationsdeFab/

     

     – Pour Valérie, vous pouvez aller voir l’expo à (à côté) 57 rue Bernardin de Saint-Pierre le Havre.

    Sa page FB ici « NA – l’autre vie du papier » https://www.facebook.com/sculpturepapier/

    Question difficile, et je me doute que tu pourrais en citer mille autres, mais peux-tu nous citer quelques artisans et commerçants que tu apprécie particulièrement ?

    Ce que j’aime particulièrement, ce sont les commerces qui font du local et de l’artisanat, ainsi que ceux qui utilisent leur commerce pour en faire aussi un lieu d’expositions et d’expression
    artistique, et il y en a beaucoup au Havre. C’est une super idée qui permet de faire parler du commerce et connaître des artistes Havrais ou d’ailleurs. Parmi mes coups de cœur, un artisan
    havrais que je connais depuis une trentaine d’années :

     

     » Psychadelic Cuir Schmuck «  dit « tonton », beaucoup le connaissent déjà, il travaille le cuir, sa boutique est dans le quartier Danton, 71 rue casimir Delavigne, et dans son
    commerce une pièce est dédié aux expositions.

    Sa page FB ici : https://www.facebook.com/psychadeliccuir.schmuck

     

    Deux autres commerçants proposant uniquement des produits locaux, sont aussi de véritables coups de cœur : 

     

    « Le Producteur Local-Le Havre », 23-25 rue Émile Renouf au Havre

    La page FB : https://www.facebook.com/Le-Producteur-Local-Le-Havre-1979232825643093/

     

    « Shop épicerie fine », 165 rue de Paris, Le Havre

    La page FB : https://www.facebook.com/lelocalshop.loho/

     

    Mais bien évidemment d’autres commerces sont à découvrir…

    Quels sont tes lieux préférés sur le département ? (Nature et, ou, patrimoine)

    Comme je disais juste auparavant, j’aime ma ville et je la connais encore très mal. Car comme beaucoup d’entre nous, j’utilise toujours les mêmes rues pour aller aux mêmes endroits, et quand par
    hasard, on change d’itinéraire et qu’on prend une route qu’on ne connaît pas ?! Eh bien, c’est une nouvelle découverte et malheureusement quand on conduit, on ne regarde pas toujours autour de
    nous, il faudrait avoir le nez en permanence en l’air pour découvrir quelques fois des trésors. Il y a encore beaucoup de choses à voir au Havre et à découvrir, j’invite même les Havrais à faire
    un tour avec le Bee Bus car moi, je l’ai fait et j’ai trouvé ça très sympa et intéressant, car du coup, on regarde autour de nous et cette balade gourmande commentée m’a vraiment beaucoup plu,
    c’était très agréable. Sinon la terre normande et vraiment très belle beaucoup de beaux paysages, beaucoup de verdures, chacune des villes normandes a son propre charme. Du coup, je vais aller à
    l’envers de la question, je ne vais pas vous dire ce que j’aime ou ce que je préfère, mais plutôt vous dire celle que j’aimerais découvrir et que je ne connais pas encore, il y en à une toute
    particulièrement que j’aimerais connaître, c’est Blangy-sur-Bresle, car j’aimerais voir ses artisans, verriers entre autres. 

    Et pour finir, y’aurait-il des initiatives originales et, importantes dont tu aimerais parler ?

     Alors oui, il y a deux initiatives sympas dont j’aimerais parler qui me plaisent beaucoup, car elles sont gratuites et ouvertes à tous. Tout d’abord   » Les livres nomades « , les
    livres sont à lire sur place ou à emporter chez soi, et peuvent être redéposés dans n’importe quel point « Livres nomade »… Chez certains commerçants, des équipements sportifs, des structures
    municipales, des centres médicaux, etc. Et si vous le souhaitez, vous pouvez également mettre en « Livres nomades » vos propres livres dont vous souhaitez vous défaire, c’est sympa comme idée la
    lecture à porté de tous.

     

     La seconde initiative est le principe des   » Give Box  » (les boites à dons), malheureusement, il y en a une qui a brûlée il n’y a pas longtemps, une autre vient d’être
    refaite à Graville  » la Boîte à curiosités et à générosité « .

    Le principe et simple, chacun peut déposer un objet (livre, disque, vêtement…) en bon état, et chacun peut se servir. Prendre librement et gratuitement, ce dont vous avez besoin ni plus ni moins.

     

     J’apprécie beaucoup ces deux initiatives, car elles représentent une forme d’échanges et de partages ou l’argent n’a pas sa place. Mais 2 Give box, cela me paraît trop peu, il devrait y en
    avoir une dans chaque quartier !


     
  • Balcons dangereux, bailleurs inconscients ?

    Balcon de la résidence Sampic

    Balcon de la résidence Sampic
    Balcon de l'immeuble Flandres

    Balcon de l’immeuble Flandres

    Balcons… Jusqu’à l’effondrement ?

      Alertés par plusieurs citoyens sottevillais (Sotteville-lès-Rouen, commune de l’agglomération de Rouen), de l’état des balcons de la plus grande barre HLM de la ville, le  « Flandre »,
    un article devenait indispensable (N’hésitez pas d’ailleurs à nous contacter dans ce genre de cas). A la fois pour relayer ce cas précis,
    et espérer une prise de conscience du bailleur (ICF Habitat) avant un drame, mais aussi pour faire plusieurs rappels importants concernant la sécurité des balcons.   Merci au citoyen
    sottevillais Alain Jobert, que vous connaissez pour ses clichés  de Vivacité notamment, pour les photos des dégâts subis par les balcons.

    Après la résidence Sampic, c’est le Flandres

    L'immeuble "Flandres" à Sotteville-lès-Rouen

    L’immeuble « Flandres » à Sotteville-lès-Rouen
    Balcon de l'Immeuble Flandres à Sotteville-lès-Rouen

    Balcon de l’Immeuble Flandres

      Il aura fallu des articles dans la presse pour que les choses se mettent en place dans la résidence pour personnes âgées Sampic, mais ça y est, les balcons sont en cours de sécurisation.
    Il faut dire qu’il était temps ! Le béton s’effritait et le fer à béton commençait à rouiller. Dangereux pour les résidents comme pour les usagés des espaces extérieurs situés en dessous. 
    En cause,  la vétusté desdits balcons, leur construction « séparée » de la structure du bâtiment, très en vogue dans les années 70 et l’ajout de jardinières en béton. La municipalité de
    Sotteville devrait prendre en charge la totalité des coûts des travaux de la résidence qui vont débuter. 

    Le problème est que cette résidence n’est pas la seule a avoir des balcons vraiment dégradés, et en ce qui concerne le Flandres (Barre HLM propriété du bailleur social ICF Habitat), silence radio
    bien inquiétant.

     Cette grande barre, point central de la Zone Verte et de la reconstruction du Sotteville de l’après-guerre , subi les affres du temps, et c’est peu de le dire. Outre une taille
    surdimensionnée (280 logements) et une gestion « déshumanisée » ou les locataires se sentent mis à l’écart, à l’origine de nombreux problèmes, il faut compter avec des balcons qui sont dans
    un état alarmant : 

    – Fer à béton rouillé et effrité

    – béton attaqué, cloques et trous apparaissent. 

    – Fissures nombreuses..

     

      Ces trois phénomènes favorisant la pénétration d’eau qui génère une corrosion localisée, celle-ci peut ensuite provoquer une rupture des aciers et, à terme, l’effondrement du balcon.
    Qu’est-ce que le bailleur attend ? Considère-on les résidents de ces grandes barres HLM comme des habitants de second ordre ?

    Quelques réactions des habitants :

      Commentaires sur les réseaux sociaux et propos recueillis sur place :

     » Le Flandres n’intéresse pas car ce sont des gens pauvres et qui n’ont pas la tête à s’organiser pour faire valoir leurs droits quand on vit dans la précarité on a autre chose à penser et ses
    crapules de bailleurs et d’autorités le savent bien  »

     » Il faut faire une pétition et en parler, c’est trop dangereux  »

     » Dommage que des experts ne viennent pas voir cela de plus près…  »

     » On arrête pas de signaler tout ce qui ne va pas dans notre immeuble, y compris les balcons, mais rien ne bouge, on dirait qu’ils attendent un accident ! »

     » Je n’ose plus aller sur mon balcon et j’interdis à mes enfants d’y aller, on vit dans la peur !  »

    Conseils et infos : Comment prévenir les chutes de balcons

    (Infos issues du blog du groupe Ginger : https://www.over-view.fr)

     

    Heureusement les chutes de balcons sont rares, mais quand cela arrive les conséquences sont souvent dramatique. Hors la plupart du temps une simple observation permet de savoir qu’il est tant de
    faire appel à un spécialiste, pour inspecter plus en détail et le cas échéant prévoir des travaux.  Voyons ensemble les divers points à observer décrits sur le blog  du groupe Ginger (ingénierie de prescription en France) :

     

    – Éclatement de nez de balcon

    Fréquemment, les nez des balcons sont détériorés en raison de l’éclatement des bétons par poussée des fers : des épaufrures en nez de dalle peuvent alors être observées. Pour la plupart, elles
    sont la conséquence d’une armature de trop gros diamètre et/ou, insuffisamment enrobée par le béton.
    Si elles n’impliquent pas de danger immédiat pour la stabilité du balcon, elles provoquent des éclats de bétons menaçants pour les personnes qui seraient exposées à leur chute. De plus, ces
    épaufrures participent à la perméabilisation du béton armé, occasionnant la corrosion des armatures en dalles et fragilisant la pérennité de la structure.

     

    – Apparition de fissures

     Quatre types de fissures peuvent apparaître sur les balcons :

     Les fissures parallèles à la dalle en porte-à-faux trouvent leur origine dans une insuffisance de section d’acier ou un mauvais positionnement de ces derniers ;

    Les fissures en partie supérieure de la dalle et perpendiculaires à l’appui résultent de l’absence de joints de fractionnement ;

    Les fissures horizontales entre le garde-corps en béton et le balcon sont provoquées par le retrait du béton ;

    Les fissures horizontales à la jonction entre dalles et garde-corps sont dues à une insuffisance d’aciers ;

     Ces fissures favorisent la pénétration d’eau qui génère une corrosion localisée. Celle-ci peut alors provoquer une rupture des aciers et, à terme, l’effondrement du balcon.

     

    – Infiltration d’eau

    L’étanchéité des balcons ne répond à aucune règle imposée aux constructeurs. Il appartient donc au concepteur du projet de construction de décider de sa nécessité, en fonction de la zone
    climatique et de l’exposition aux intempéries.
    Les infiltrations surviennent principalement au travers de la dalle au droit de la façade ou au travers des seuils de portes-fenêtres et peuvent provoquer une pénétration de l’eau à l’intérieur
    de l’habitation, au niveau du balcon ou au niveau inférieur.

    Les infiltrations en sous-face de dalle sont souvent liées à une fissuration et se manifestent par l’apparition de stalactites en sous-face. Ces dépôts de carbonate de calcium amènent alors à une
    réduction du pH de la matrice ciment hydraté et favorisent la corrosion des armatures en acier, et donc une potentielle chute du balcon.

     

    Le site de Ginger rappel également qu’une inspection systématique tous les cinq ans est fortement recommandée pour déceler les désordres parfois peu visibles. Lorsque les façades sont en mauvais
    état, une intervention immédiate est fortement conseillée. Une fois les balcons réparés et renforcés, les inspections visuelles tous les 5 ans permettrait de vérifier les opérations mises en
    œuvre.


     
  • À la rencontre de : Dominique Lainé, fondateur du groupe Facebook Seine-Maritime que j’Aime

    À la rencontre de : Dominique Lainé

    Dominique Lainé est avant tout un passionné, de la vie, de notre département, de partage… 

    C’est bien pour cela qu’il a créé le groupe Facebook Seine-Maritime que
    j’Aime
    , qui « réunit les acteurs seinomarins de l’économie, du tourisme, de la culture, du sport et leurs amis. » Un groupe très positif ou l’on trouve des partages d’événements, de photos de
    la nature et du patrimoine seinomarin, des articles issus des médias locaux, mais aussi des mises en valeurs d’entreprises locales, de projets… bref un groupe loin des cancans et de la haine de
    certains, et cela fait vraiment du bien, je ne compte plus les contacts et découvertes que j’ai pu y faire, que ce soit dans le cadre d’alternative76.fr ou à titre personnel. Il me tardait donc
    d’en savoir plus sur son créateur, et découvrir son histoire, ses coups de  cœurs… 

    L’interview :

    Bonjour Dominique, pourrais-tu te présenter en quelques mots pour nos internautes ?


    Un jour, comme Queneau, (oh la la attention l’ego) je suis né… C’était au Havre, il y a près de soixante ans maintenant. Enfant, je n’ai que peu connu ma ville natale. J’ai vu le jour à la
    maison, tout près de ce qu’aujourd’hui on nomme le « Pasino », le casino Partouche et qui était à l’époque le bâtiment abritant la Chambre de commerce et d’industrie d’un Havre pansant les
    blessures de la guerre et s’inscrivant dans la modernité, riche de sa fonction publique et de ses ouvriers ardents à reconstruire le bonheur familial après les horreurs encore toutes fraîches
    d’une destruction totale. J’ai débarqué ici, un 21 janvier de l’année 1959 après ma sœur et mes deux frères. Le petit dernier devait naître à Bolbec en 1966. Je n’ai que peu de souvenirs de
    l’époque car mes parents allaient bientôt prendre leur balluchon pour courir d’autres routes. En ces années 60, le travail n’était pas rare pour qui en voulait et mon père allait bientôt
    s’embarquer pour des métiers aussi différents que assureur, chauffeur routier, gardien de nuit, intendant d’un château en région parisienne, ouvrier de l’industrie automobile… Donc, du Havre,
    je ne conserve, de ce temps, que l’image des camions de chantier qui œuvraient à l’édification du quartier populaire du Haut-Graville que je quittais dès l’âge de cinq ans. Les déménagements
    allaient ensuite se succéder. Seule parenthèse dans ce nomadisme, une longue période d’enfance à Bolbec, ma vraie ville d’origine finalement, chère à mon cœur.


    Comme papa, je m’ennuie rapidement dans un métier dès que m’assaille le sentiment que s’installe la routine. En 1976, je reviens au Havre, où je vis toujours, avec dans mes bagages qui ont traîné
    dans le 13e arrondissement de Paris, une petite expérience de journaliste. La pige, cependant ne nourrit pas son homme. Donc, à l’aube de mes vingt printemps, j’intègre la fonction publique où
    cependant j’exercerai différents métiers entre la sécurité, le social, les services techniques, le juridique, la finance (un peu mais pas trop), et, in fine, le retour au culturel qui me fait
    tenir debout depuis toujours. 

     

     

    Peux-tu nous en dire plus sur Seine-Maritime que j’Aime, le très sympathique et fédérateur groupe Facebook que tu a créé ?

    Photo de présentation du groupe facebook Seine-Maritime que j'Aime
    Photo de présentation du groupe facebook Seine-Maritime que j’Aime

    C’est il y a deux ans que germe en moi l’idée de réunir dans un groupe Facebook les talents et les curieux de la Seine-Maritime. Coincé pour des raisons personnelles à la maison, je me morfonds
    de mon activité culturelle. Ma bougeotte connaît une pause obligée. A ce moment, je ne peux même plus me rendre dans ma Bretagne chérie qui nourrit mes rêves et mes espoirs depuis un changement
    de vie. Alors je regarde, avec du recul ce département dans lequel je vis. Et je me dis qu’il est indispensable de trouver motif à vivre heureux là où on est. La Seine-Maritime entre Caux, Bray
    et Picardie jouit d’une diversité d’histoires et de pays qui, je l’avoue, au départ, me console de mon éloignement breton. Et puis, le temps étant un peu suspendu, je redécouvre les lieux de mon
    enfance, la richesse innovante de cette Haute-Normandie du présent et j’en ai assez des polémiques sur Facebook qui ne distraient pas mon quotidien arrêté mais l’empoisonne. J’ai envie de beau,
    de vrai, de motivant là où je suis. Alors voilà, je lance sur un coup de dés un groupe pour voir la vie en Seine-Maritime avec des verres un peu teintés de bonheur. Au départ je me dis que je
    vais faire ça comme ça, pour passer le temps. Très rapidement me rejoindront un vieux complice, Xavier Guillet et un nouveau, Ludovic Lepetit… et puis le groupe s’enrichira vite de nouveaux
    venus, de tous horizons. Aujourd’hui, chaque matin, plus de 4 600 personnes prennent connaissance via le groupe de ce qui se fait de mieux ici, en Seine-Maritime grâce à des contributions
    collaboratives, 16 administrateurs(trices) et modérateurs(trices) et le lien avec les différents médias seinomarins. Je suis convaincu depuis toujours que le département n’est pas qu’un échelon
    administratif de la France, mais qu’il est la dimension idéale du vivre ensemble, entre la commune, centrée sur elle-même et la région, trop vaste pour être proche. C’est aussi le creuset des
    vraies traditions populaires et le lieu des échanges à taille humaine pour l’innovation et le partage. Alors voilà, une idée en l’air est devenue une petite réussite. Mon ambition est que chacune
    et chacun des membres du groupe se l’approprie pour partager, auprès des grandes manifestations et actualités, les multiples initiatives et coups de cœur qui font, simplement, humblement, la
    vraie vie des seinomarins. Que les talents cachés puissent émerger grâce à la convergence de l’événementiel et du quotidien.

    Retrouvez le groupe Seine-Maritime que j’Aime sur Facebook : https://www.facebook.com/groups/76infos/

    (Oui l’url indique 76infos, mais c’est l’ancien nom, et c’est bien plus court imaginés sinon la longueur de l’url…)

     

     

    Passons maintenant à tes coups de cœurs, aurais-tu des lieux à conseiller, des immanquables pour toi, sur le département ?

    Le département de Seine-Maritime regorge de lieux sympathiques. Dans le groupe Facebook, il ne se passe pas une journée, parfois pas une heure sans qu’une nouvelle photo vienne illustrer le coup
    de cœur d’un des membres. C’est pour moi aussi l’occasion de découvrir des endroits que je ne connaissais pas. Dans le panthéon touristique de mon cœur se détache bien sûr Bolbec puisque c’est la
    ville de mon enfance. Une enfance vécue entre la rue terrain d’aventure et les livres dans le grenier de ma grand-mère Élisabeth. Bolbec, sous l’impulsion de son maire Dominique Métot a beaucoup
    évolué. Tout en conservant le charme d’une ville moyenne de Caux bâtie autour de sa belle église Saint-Michel, il a aménagé des espaces qui étaient peu ou mal utilisés comme le Val aux Grès,
    superbe centre culturel au sortir de la ville bordé d’un bois et architecturé autour du « château ». Le lieu permet également avec la piste de BMX à la ville de s’enorgueillir d’un des meilleurs
    clubs de la région. L’espace convivial du Val aux Grès accueillait encore les « lan parties » de geeks passionnés venus de toute la France ! Bolbec dispose de verdure, de vieilles rues chargées
    de l’histoire du textile et… d’une forte communauté protestante aussi. Il faut les découvrir en flânant. Il reste bien sûr beaucoup à faire pour sortir la ville d’une léthargie qui s’était
    emparée d’elle lors de la fin du textile dans la « vallée d’or du commerce et de l’industrie ». Récemment, le styliste Jean-Charles de Castelbajac qui compte des attaches familiales avec Bolbec
    est venu tout spécialement donner un éclairage particulier sur l’atelier-musée du textile de Bolbec qui fait revivre toute cette histoire et fonctionner encore les vieux métiers à tisser que ma
    maman et ma grand-mère maternelle ont piloté.

    Autre lieu qui m’inspire : Saint-Wandrille Rançon et sa communauté monastique nichée dans un écrin d’eau et de verdure, sous les lignes élancées du magnifique pont de Brotonne. J’y vais toujours
    avec un plaisir intense pour me soustraire à l’agitation de la ville. La halte peut y être gastronomique, touristique ou spirituelle ou tout cela à la fois. Saint-Wandrille, autour de l’abbaye de
    Fontenelle est un bijou qui se mérite. A titre anecdotique, c’était l’un des endroits aimés de l’Abbé Pierre. Tout le littoral cauchois, ses valleuses, ses valleuses et la manche aux sursauts
    imprévisibles me ravit également. J’y retrouve un peu de l’esprit breton car où est la mer on trouve toujours quelque chose de la Bretagne…
    Mais, bon, je ne vis pas en Bretagne, bien que cela fut un temps mon désir afin de fouler à nouveau la terre de mes ancêtres… Je vis au Havre… où de nombreux bretons se sont installés. De
    cette ville où je vis et où je suis né, je retiens comme lieu favori le Parc de Rouelles à la sortie Nord-Est de la cité océane. Poumon vert de l’agglomération, alimenté des eaux de la Lézarde
    qui, comme son nom le suggère, paresse ici au milieu des arbres, des jolies pelouses, lavoir, petits ponts, des chevaux et de toute une petite faune ailée ou pas il est l’espace détente des
    havrais. On y fait son sport ou on y vient se promener en famille ou entre amis. La nature ne s’y montre jamais la même d’un jour sur l’autre… J’aime. Je suis un citadin qui aime la nature.
    Ayant vécu dans un logement construit par Auguste Perret j’admets que la vie y est agréable, avec des espaces ouverts, de grandes hauteurs sous plafond, le jour qui entre à profusion mais…
    j’aime par dessus tout m’en échapper pour me retrouver à la plage, à la forêt ou au parc. Une des curiosités à découvrir au Havre est, précisément, l’appartement témoin « Perret », conservé et
    aménagé de telle manière qu’on y vivait dans les années cinquante et soixante. Mais, pour tout dire je ne suis pas fan de cette architecturé. Je n’aime pas me sentir « encaserné ». Alors chaque
    fois que je peux, au Havre, je retrouve le prieuré de Graville ou Abbaye Sainte-Honorine, fondée au XIe siècle.

     

     

    Question difficile, et je me doute que tu pourrais en citer mille autres, mais peux-tu nous citer quelques artisans et commerçants que tu recommande ?

    A cette question, je ne peux répondre de manière exhaustive. Le groupe Seine-Maritime que j’Aime rassemble beaucoup de commerçants et artisans de talents, allant des chefs étoilés au plombier
    ingénieux… Donc que ceux que je ne cite pas ne m’en veuillent pas, il me faudrait bien plus de temps et d’espace pour en dire tout le bien que je pense.

    Néanmoins, pour jouer le jeu de cette nouvelle rubrique je dirai que j’apprécie tous les boulangers de quartier qui maintiennent au plus près des gens la tradition du bon pain. Le pain et le vin
    allant ensemble, je me fournis pour mes boissons de fête ou de réception aux Vins de la Transat, rue Dicquemare au Havre, une adresse d’ailleurs récemment distinguée par le critique gastronomique
    Périco Légasse… Mais j’avais découvert l’adresse avant lui… Non mais… A Rouen, j’aime me rendre à la librairie Album, à l’Armitière et mon attention a été attirée par la maison de parfum
    Berry qui met en flacon des fragrances typiquement normandes et même un parfum aux senteurs de la Cathédrale de Rouen !
    Étant un amoureux de l’écrit, je me rends parfois à la boutique Syll, la maison du stylo au Havre pour y prendre en main ce que je considère toujours comme un objet d’art et je vais aussi à Rouen
    chez Scripte… Dans ce même secteur mon coup de cœur gastronomique ira au jeune chef Rodolphe Pottier du restaurant « Rodolphe » rue Percière, à Rouen toujours.
    Mais vous l’aurez compris il en est beaucoup d’autres qui méritent un coup de chapeau et c’est pour ça aussi que Seine-Maritime que j’Aime existe, pour mettre en avant tous ces talents
    seinomarins. 

     

     

    Les artistes qui te font vibrer en Seine-Maritime :

    Je suis un homme de l’écrit qui n’y connaît pas grand chose en musique ou en peinture. Encore une fois je vais jouer le jeu de la question mais beaucoup d’artistes sont membres de Seine-Maritime
    que j’Aime et méritent attention.

    Étant assez rétif au graff, j’ai pourtant été enthousiasmé par le travail d’Ecloz, artiste rouennais qui donne à cet art contemporain toute la puissance des fresques de la renaissance (euh oui,
    quand j’aime je peux aller jusqu’à l’outrance vous diront certains). De la même manière, j’adore les œuvres d’Authouart  dont les couleurs enchevêtrées de néons ou de lueurs éclatantes
    subliment des univers urbains rendus oniriques. La peinture doit me faire rêver pour que je l’apprécie. Et dans cet ordre d’idée j’aime aussi beaucoup les œuvres de Patrick Boulnois, installé au
    Havre et qui tire de techniques héritées, là encore, de la renaissance, la faculté de réaliser des peintures à l’univers magique et onirique tout à fait singulier.
    J’aime aussi beaucoup ce que fait la rouennaise Sophie Reulet avec des œuvres qui me font parfois penser à l’univers des comics rendu éclatant par la palette de l’artiste. J’ai découvert son
    travail lors d’une adaptation qu’elle en a faite sur… baby foot pour une vente aux enchères caritative.
    En musique, il faudrait aussi en citer de nombreux, de ces artistes. J’ai découvert l’archet de Marc Tettiravou, violoniste installé à Gruchet-le-Valasse dont les notes de Bach font revivre en
    moi l’enfant qui découvrait, ravi, le classique avec son instituteur de l’école Victor Hugo à Bolbec, Monsieur Gouzi qui chaque semaine nous réservait une heure d’écoute de sa collection
    personnelle…
    J’invite le lecteur de cet article à découvrir tous les autres dans notre groupe et… l’écriture étant un art à découvrir également les écrivains membres du groupe qui ne font pas forcément
    l’affiche chez Drouant mais ne manquent ni d’enthousiasme ni de talent et sont soutenus par des éditeurs du département.

     

     

    Et pour finir, y’aurait-il des initiatives originales et, importantes dont tu aimerais parler ?

    Il y en a deux en fait.

    La première ce sont les « boîtes à livre » que des collectivités locales ou des associations installent dans d’anciennes cabines téléphoniques ou bien fabriquées pour l’occasion. Chacun peut y
    déposer les livres qu’il veut et emprunter sans aucune formalité, pour le plaisir de la littérature nomade. Je crois fortement à cette liberté du livre qui se partage et emplir les villes de
    livres sortis de leurs « réserves » c’est ouvrir toutes les fenêtres de l’aventure.
    La seconde c’est l’arrivée dans le département d’une association que je soutiens et que j’appelle à soutenir, il s’agit du « Refuge ». Une asso qui offre aux jeunes garçons et aux jeunes filles
    rejetés ou persécutés en raison de leur préférence homosexuelle un point de reconstruction, un hébergement le temps de se refaire un réseau social et de reconquérir l’estime de soi et la liberté
    de vivre sa vie.
    Et voilà, à bientôt dans « Seine-Maritime que j’Aime ».


    Retrouvez le groupe Seine-Maritime que j’Aime sur Facebook : https://www.facebook.com/groups/76infos/

    (Oui l’url indique 76infos, mais c’est l’ancien nom, et c’est bien plus court imaginés sinon la longueur de l’url…)

    Interview dans le cadre de la rubrique À la rencontre de :

    Un principe simple, partir à la rencontre de celles et ceux qui mettent en valeur la Seine-Maritime, sa nature, son patrimoine, les initiatives citoyennes etc…   Un questionnaire proposé
    par mail message Facebook, sans délais précis pour répondre, de manière à ce que l’interviewé puisse prendre le temps de la réflexion, sans « pression » de l’instant… Le tout remis en page et
    documenté, SANS TOUCHER AUX REPONSES de l’interviewé !


     
  • Sotteville-lès-Rouen : Quinzaine du Jardin dans une ville zéro phyto !

    Zéro phyto et couleurs à l’honneur

    Sotteville-lès-Rouen, une ville en avance sur le zéro phyto

    Chaque année à Sotteville-Lès-Rouen, la fin du mois de septembre est synonyme de Quinzaine du Jardin, un moment d’autant plus intéressant que la ville est l’une des plus engagées dans la démarche
    zéro phyto, allant au delà des minimums demandés par les textes de lois (ceux-ci permettent de bien trop nombreuses dérogations et n’impose le zéro phyto total que pour 2020…). Il y a par exemple
    la possibilité pour les citoyens qui le désire, pour limiter les adventices devant les propriétés, des distributions par la ville de graines à fleurs qui combleront ces fissures et limiteront la
    pousse future des mauvaises herbes. Autre exemple de l’engagement de la ville : Alors que certaines communes rechignent à supprimer les désherbants industriels dans les cimetières et autres lieux
    de grandes tailles, ici les jardiniers municipaux combinent désherbage manuel, technique de brûlage et brosse de désherbage pour lutter contre les dépôts d’humus dans les caniveaux qui favorisent
    la germination. Certes il y a quelques couacs, qui vont sans doute se régler très rapidement, notamment justement dans l’entretien des cimetières au dire de nombreux habitants, mais aussi le
    temps que certains s’habituent à s’occuper eux-même des portions de trottoirs devant chez eux, la ville s’occupant des caniveaux et des chaussées. Mais dans l’ensemble, nous nous rendons compte
    que le plis est pris par toutes et tous, y compris et c’est le plus important sans doute, les enfants, qui sont par exemple nombreux à bénéficier d’un potager en permaculture à l’école, et sont
    donc sensibilisés dès le plus jeune âge. Voila pour le point de départ, intéressons nous maintenant à cette édition 2018 de la Quinzaine du Jardin.

    Une quinzaine du jardin haute en couleurs

     Traditionnellement le principal de la quinzaine à lieu dans l’enceinte de la mairie, celle-ci étant difficilement accessible en ce moment étant donné les travaux de réfection de la place de
    l’hôtel de Ville, c’est au sein de la pouponnière de la ville qu’avait lieu à la fois la découverte de magnifiques propositions adaptables aux jardins des particuliers, mais aussi l’espace
    rencontre avec les jardiniers de la ville qui y prodiguaient de nombreux conseils et proposaient des initiations très intéressantes pour les enfants comme pour les adultes, néophytes ou confirmés
    en jardinage. Je reconnais que dans mon cas c’était surtout l’occasion de voir de belles compositions, trouvées des idées, et en profiter pour voir l’envers du décors. Je ne fut pas déçu, mon
    fils non plus, que ce soit par les innombrables variétés présentées, la richesse des couleurs ou l’inventivité de certains éléments de déco. 

     Sans parler de la surprise de pouvoir découvrir les chèvres de la ville, adorables d’ailleurs, mais dont le berger nous à alerter d’un soucis, de taille malheureusement, certains imbéciles
    viennent notamment la nuit pour détériorer leur habitat et parfois les maltraiter…. Il y a la par contre un gros travail de sensibilisation à faire auprès des jeunes, pour que certains
    considèrent enfin avec le respect du au vivant ces charmants animaux. 

    Mais sinon quel bonheur de voir ces rouges vifs mêlés au jaune profond ou au violet de certaines fleurs, quel bonheur aussi de voir que dans la plupart des secteurs, les fleurs sont vraiment
    mélangées et ne s’en portent que mieux. Fini les espaces monocultures, néfastes tant pour les plantes elles-mêmes que pour l’écosystème local et l’environnement en général.  Une quinzaine
    réussie donc, et surtout une ville à féliciter, et notons qu’elle n’est pas la seule, elles sont même nombreuses sur l’agglomération rouennaise à avoir pris de l’avance dans le domaine, et c’est
    tant mieux, car la principale, Rouen elle, mérite bien un carton rouge pour continuer à utiliser des produits gravement toxiques dans les cimetières, des terrains sportifs clos et des voiries
    difficiles d’accès, comme le permet la loi Labbé. 


     
  • À la rencontre de : Ludovic Lepetit, ambassadeur du Bassin Dieppois

    À la rencontre de : Ludovic Lepetit

    Pour cette première de « À la rencontre de… », nous mettons le cap sur Dieppe, avec Ludovic Lepetit, citoyen ambassadeur du Bassin Dieppois et plus généralement de la Normandie.  En plus de
    son poste à la Communauté d’Agglomération de la Région Dieppoise, il est très présent sur les réseaux sociaux pour mettre en valeur avec ses magnifiques clichés et des partages, le patrimoine, la
    nature, les innovations et les entreprises de la région. 

    L’interview :

    Bonjour, pourrais tu te présenter en quelques mots pour nos internautes :

     

    Bonjour, je m’appelle Ludovic LEPETIT. Je réside sur la commune d’Offranville près de Dieppe et j’occupe le poste de Directeur du Service Economie, Emploi-Formation-Insertion et Politique de la
    Ville à la Communauté

    d’Agglomération de la Région Dieppoise depuis 2005.

    44 ans, marié et père de deux enfants, je suis très attaché à mes racines normandes qui viennent à la

    fois de Cabourg et du Pays de Caux. Né à Mont-Saint-Aignan, mes premières années à Bihorel, mon adolescence à Crasville-la-Rocquefort (petite commune rurale située entre Fontaine-le-Dun et
    Luneray), mes années lycée à Ango à Dieppe (comme Thomas PESQUET, notre spationaute préféré), étudiant à Rouen et travaillant sur le bassin dieppois depuis l’an 2000, je me considère comme
    chanceux de pouvoir à la fois habiter et exercer mon activité professionnelle sur le bassin dieppois.

     

     

    Peut tu nous dire ce que représente la Seine-Maritime et plus globalement la Normandie pour toi  ? 

     

    Ce qui me vient en premier à l’esprit, c’est un sentiment de fierté. Oui je suis fier d’être Normand ! En effet, combien de régions françaises peuvent prétendre avoir autant de richesses et
    d’atouts que la Normandie ? Elles sont peu nombreuses et ce n’est pas être chauvin de penser cela.

    Son histoire, sa culture, son patrimoine exceptionnel, ses produits du terroir… et son activité économique riche et diversifiée… font que la Normandie rayonne dans le monde entier.

    La Normandie pour moi, c’est la terre des grands navigateurs, des impressionnistes, du Sacrifice avec le Raid de Dieppe d’août 1942 et le Débarquement de juin 1944, ses couleurs verdoyantes et
    maritimes, son tissu industriel important et reconnu (et je pense à cet instant à la renaissance de la marque automobile ALPINE).

     

     

    En quoi consiste exactement ton rôle d’ambassadeur et ou peut-on retrouver tes photos et publications ? 

     

    Fier d’être normand et amoureux du territoire dieppois en Seine-Maritime, je possède un compte Facebook personnel « Ludovic LEPETIT » (3055 Amis > en ligne depuis juin 2016 > mes
    publications depuis cette date ont déjà été aimées plus de 230 000 fois !) et une page Facebook « Les Ambassadeurs du Bassin Dieppois, un réseau d’énergie en Normandie » (734 J’aime > en ligne
    depuis avril 2018) dédiés à la promotion générale de Dieppe et de son arrière-pays. En complément des actions déjà réalisées et existantes sur le territoire dieppois, mon Compte et ma Page
    Facebook ont deux objectifs :

    1. Parler positivement du bassin dieppois >>> Soyons fiers de notre territoire quand nous en parlons en famille, entre amis, en vacances…

    2. Accroître l’attractivité de notre belle région dieppoise >>> Attirons de nouveaux talents sur notre territoire (projets d’investissements dans divers secteurs, entreprises, habitants,
    etc.).


    Quelques-uns des clichés* qu’il partage sur les réseaux :

    (*Tous droits réservés : Ludovic Lepetit. Toute reproduction même partielle sans son accord est interdite.)

    Pour en voir plus n’hésitez pas à rejoindre le groupe facebook : https://www.facebook.com/groups/76infos/


    Retrouvez Ludovic Lepetit sur le net :

    Pour tout le travail d’ambassadeur :

    Portail Economique 

    www.agglodieppe-maritime.com

    Facebook 

     https://www.facebook.com/Les-Ambassadeurs-du-Bassin-Dieppois-un-réseau-dénergie-en-Normandie

     

    Pour les clichés et partages :

    Groupe facebook

     https://www.facebook.com/groups/76infos/


     
  • Recettes pour petits cuistots : Les pommes surprises

    Ingrédients :

     

    – Plusieurs belles pommes locales.

    On est en Normandie quand même !

     – Des fruits confits.

    Pensez à prendre de vrais fruits confits artisanaux chez un artisan confiseur par exemple, et surtout pas au supermarché !

     – Du miel.

    La aussi les possibilités de se procurer de très bon miels locaux sont grandes, et ce n’est pas plus cher !


    Recette issue du site enfant.com proposée par Agnes Barboux


    A faire avec un adulte pour l’utilisation du couteau à évider et la cuisson au four, le reste à partir de 04 ans.

     

    Une recette vraiment simple qui fera plaisir aux papilles des enfants, avec de bonne pommes locales !

    1.

    Pelez les pommes et enlevez le trognon à l’aide

    d’un couteau à évider. Si votre enfant est assez grand, il peut vous donner un coup de main.

    Demandez à votre enfant de garnir le centre de chacune d’elle d’une cuillerée à café de miel, puis d’ajouter quelques fruits confits

     

    2.

    Disposez les pommes dans un plat allant au four.

    Versez un peu d’eau autour pour qu’elles ne sèchent pas.

     

    3.

    Faites cuire 40 minutes à four préalablement chauffé (180 °C).

    Servez tiède ou frais.

    Avec une boule de glace à la vanille et une pincée de cannelle, ce dessert sera encore meilleur !


     
  • Recettes pour petits cuistots : Les tartines drakkar

    Ingrédients :

     

    – 2 boîtes de sardines à l’huile ouvertes

    – 1 demi citron

    – 1 pot de crème fraîche de 20cl

    – 1 bouquet d’aneth

    – Des tranches de pain de mie

    – Du sel et du poivre

    – Quelques pique-olives pour les voiles de tes drakkars

    Recette issue du site : Tomlitoo.com et proposée par Robin
    Semal

    Faisable seul, sous la surveillance d’un adulte, à partir de 4/5 ans.

     

    Pour un repas d’anniversaire entre Vikings ou juste pour se faire plaisir ou épater les copains voici une recette facile à réaliser. A servir en entrée ou pour un buffet froid.

    1. Après t’être lavé les mains, coupe avec un couteau, 3 à 4 branches d’aneth en petits morceaux.

     

    2. Mélange ensuite dans un grand bol :les sardines, sans l’huile, le jus du demi citron, quatre cuillères à soupe de crème fraîche, une pincée de sel, une pincée de poivre et
    l’aneth que tu viens de couper. Aide toi d’une fourchette pour écraser le tout.

     

    3. Fais griller les tranches de pain de mie dans un grille-pain , puis découpe-les en forme de drakkar comme sur la photo ci-contre..

     

    4. Mets ensuite, avec une cuillère, la sauce sur les drakkars.

     

    5. Imprime puis découpe les voiles des drakkars que tu trouveras en cliquant ci-contre (en noir et blanc ou en couleur). Plantes-y un pique-olives qui fera office de mât.

     

    6. Installe alors les voiles des drakkars. Avec le reste de l’aneth, tu peux décorer ton plat. Voilà, il ne te reste plus qu’à te régaler !

     

    Après la cuisine, n’oublie pas de nettoyer et ranger les ustensiles que tu as utilisés ! 


     
  • L’hebdo de l’info seinomarine n°2

    Un journal 100% citoyen et accessible !

    Découvrez le nouveau numéro de notre journal hebdomadaire consacré à la Seine-Maritime.

    Un journal citoyen, fait d’infos vraiment importantes, accessible aux déficients visuels, auditifs

    (Journal audio et textuel) et parfaitement regardable avec des enfants. 

    Au programme de ce numéro :

    1) 0’54 » Discrimination à l’adoption des couples homosexuels en Seine-Maritime :

    L’Inspection générale des Affaires sociales (Igas) saisie.

     

    2) 03’00 » Plan social chez Novandie :

    A Maromme, les salariés en grève pour sauver leurs emplois

     

    3) 04’35 » Tribunal du Havre :

    Un manque de juges inquiétant

     

    4) 05’25 » Suppressions d’emplois dans l’éducation nationale :

    Inquiétude en Normandie

     

    5) 06’30 » Violences familiales :

    Création d’une permanence à Neufchâtel-en-Bray

     

    6) 07’35 » Aide aux migrants :

    Les associations signent une convention d’aide à Darnétal

     

    09’20 » En fin de journal, un point météo jusqu’au lundi 01 octobre


     
  • l’Appel des coquelicots

    résistance contre les pesticides !

    L’association « Nous voulons des coquelicots » née de l’urgence à combattre les pesticides et au retour à une agriculture saine pour la nature et l’Homme, a lancé un appel à agir que vous pouvez
    signer.

    Ils proposent également une grande journée d’action le 05 octobre, retrouvez toutes les infos ci-dessous : 

    Présentation des motivations par l’association elle-même

    Texte issu du Facebook de l’association :

    https://www.facebook.com/appel.des.coquelicots/

    L’heure n’est plus à compter les oiseaux, les abeilles, les papillons morts et les humains malades. Le constat a été fait tant de fois, au travers de centaines d’études scientifiques rigoureuses,
    que discuter encore n’a plus de sens. Notre pays est devenu méconnaissable à cause des pesticides. Toutes les politiques ont échoué.

     

    Nous lançons cet Appel pour provoquer un soulèvement pacifique de la société française et obtenir l’interdiction de tous les pesticides (de synthèse) en France.

    Il faut donc relever la tête, unir toutes les forces disponibles, agir toute de suite. Le pari repose sur l’espoir que la société française reste vivante. Un pays libre garde le droit de refuser
    ce qu’il ne supporte plus et de l’imposer à ses dirigeants, quels qu’ils soient.


    L’appel à signer

    Nous voulons des coquelicots

    Appel des 100 pour l’interdiction de tous les pesticides de synthèse

    https://nousvoulonsdescoquelicots.org/l-appel/

     

    Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon
    ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des
    maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui
    a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place.

    Il y en a des milliers.

     

    Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans; la moitié des papillons en vingt ans; les abeilles et les pollinisateurs meurent
    par milliards; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque
    lumière qui s’éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde ! Non, nous ne voulons plus. À aucun prix.

    Nous exigeons protection.

     

    Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides de synthèse en France.

    Assez de discours, des actes.


    5 octobre, jour de fête nationale

    Nous voulons des coquelicots

    Pour la Seine-Maritime un rassemblement coorganisé par le mouvement citoyen alternatiba, est prévu à Rouen sur le parvis de l’Hôtel de Ville à 18h30 ce 05 octobre 2018. N’hésitez pas à nous
    signaler tout autre action organisée sur le département.

     

    Texte de l’association, issu de leur site et expliquant cette journée d’action :

     

    Amis des coquelicots, les affaires sérieuses commencent.

    Le vendredi 5 octobre à 18H30, les signataires de l’Appel se retrouvent devant les mairies de leurs villes et villages. Ça va swinguer, coquelicots à la boutonnière ! Il y aura des instruments de
    musique, des chorales, des verres de vin, de champagne et d’orangeade, des cris d’enfants, des sonnettes de vélos, des tambours et des casseroles, des clowns de toute sorte. Juré, on va s’amuser
    et faire du bruit.

     

    N’oubliez pas de prévenir la presse locale, d’enrôler les pêcheurs à la ligne, les mamies du club de scrabble, les pongistes, les pompiers bénévoles, les chefs cuisiniers, étoilés ou non, les
    amoureux, les fous de musique classique, sans oublier les écorchés vifs. Bien sûr, on se congratulera d’être déjà si nombreux, en se donnant rendez-vous le mois suivant, car tout recommencera 23
    fois au total, soit les 24 mois de durée de notre Appel. N’oubliez pas les appareils photos.

     

    Seulement, il faut s’organiser. Une page facebook est
    désormais consacrée à l’événement et relaiera vos propres pages consacrées à l’évènement.
    Sur le site de l’Appel, nous mettrons dès que possible une carte évolutive qui permettra de
    suivre le nombre de villes engagées dans l’action. Mais il nous faut de TOUTE URGENCE des volontaires, qui deviendront les correspondants locaux et régionaux du 5 octobre et des rendez-vous
    suivants. Vous pouvez nous écrire à coquelicots@nousvoulonsdescoquelicots.org, en précisant vos nom, prénom, commune, département, mail et n° de téléphone.

     

    Assez parlé, on agit. Tous ensemble, on va gagner.


     
  • Notre hebdo de l’actu seinomarine (n°1)

    Enfin  un journal local, sans concession, 100 % citoyen et accessible aux déficients visuels, auditifs (Les infos complètes défilent à l’écran) et parfaitement regardable avec des enfants.

     

    Au programme de cette première édition :

     

    DES INFOS :

    – Grève au Lycée des Bruyères à Sotteville-lès-Rouen (0’50 »)

    – fermeture des magasins New Look à Rouen (1’20 »)

    – Bilan du World Cleanup Day (2’00’)

    – Bilan des journées du patrimoine et sliders de certains de nos lieux coups de cœur. (3’20 »)

    – Retour sur le festival international du cerf-volant de Dieppe (5’40 »)

    – Varengeville doit rénover son église et fait appel au financement participatif (6’00 »)

    – L’accord imparfait sur la pèche à la coquille Saint-Jacques (6’40 »)II)

     

    EN BREF (avant d’y revenir en détail prochainement..) (7’25 ») :

    – La grève qui risque de reprendre au CH du Rouvray

    – Le manque d’AVS depuis la rentrée

    – Les premières vendanges à la FreneuseIII)

     

    AGENDA DU WEEK-END A VENIR (9’00 ») :

    – Nos coups de cœurs

     

    LA MÉTÉO DES 4 PROCHAINS JOURS (12’00’)’ 


     
  • Quand un célèbre site d’information vole l’un de nos articles…

    en colère contre Paris-Normandie.fr

    Paris-Normandie.fr a librement volé un des articles du site, concernant la collecte de déchets dans le cadre du World Cleanup Day à Saint-Etienne-du-Rouvray samedi dernier. Alors
    même qu’un journaliste à eux est venu sur la collecte. Honteux vis à vis d’alternative76.fr mais aussi du confrère en question. Ils ont repris ma photo en prenant soin de la couper au dessus du
    crédit image… puis ont littéralement pompés la première moitié de mon article que vous retrouvez en cliquant ici. Et voici l’article volé par
    Paris-Normandie.fr : https://www.paris-normandie.fr/region/pres-de-600-kg-de-dechets-ramasses-sur-le-chemin-de-halage-a-saint-etienne-du-rouvray-DG13731057

     

    Tout ça toujours sans créditer ni le site alternative76.fr, ni moi Guillaume De Lucena…

    Et en plus à mi article ils ont brodé en mélangeant un autre article sans doute pillé ailleurs lui-aussi, et qui parlait de l’ensemble des collectes du jour sur l’agglo rouennaise. Du coup on y
    lit mes chiffres de ramassage de la collecte du chemin de halage de 600kg de déchets, mais on y lit aussi 150 bénévoles, ce qui est le nombre total sur l’agglo, de plus l’association de mes amis
    Agir Ensemble Citoyens n’a coordonnée que cette action, pour les autres actions il conviendrait de remercier et citer les associations concernées qui sont squeezées de l’article !

     

    Précisons également que sur leur site l’article est réservé aux abonnés ou alors il faut se coltiner une pub vidéo. Donc ils font des sous avec… UNE HONTE JOURNALISTIQUE !!!!!

     

    Mais comme il faut positiver, transformons ce pillage en jeu : Si vous trouvez les différences précises entre les deux articles dans la partie volée et la photo, envoyez un petit
    mail à Willy@alternative.fr vous serez tirez au sort pour gagner un cd d’artistes stoner rock normand (Not A Joke)


     
  • Bilan de la collecte de déchets de St-Etienne-du-Rouvray

    Une collecte plus que nécessaire !

    A l’occasion du World Cleanup Day du 15 septembre 2018, l’association citoyenne stéphanaise Agir Ensemble Citoyens à organisée une collecte sur le chemin de halage allant à Sotteville-lès-Rouen,
    entre la zone industrielle, les trains et la Seine.

     

    Un chemin propice aux promenades mais gravement pollué par les entreprises mais aussi les promeneurs. De nombreux déchets, parfois énormes ou toxiques, qui en cas de forte montée de la Seine se
    retrouve à l’eau, et donc à terme dans nos océans.

     

    Le bilan de l’action du jour : plus de 600 kilos ramassés avec environ 30% de déchets de particuliers ( mais beaucoup de petites choses partout ), 60% de déchets industriels ( gravats, matériaux
    divers, produits toxiques, etc…) et les 10% restant sont les restes de divers larcins ( y compris un coffre fort ouvert ! ). Tout ceci sans compter les objets beaucoup trop volumineux (
    voitures calcinés, poutres….) ou trop toxique ( comme de l’amiante ) qui n’ont pu êtres emportés mais sont signalés aux autorités.

     

    Un grand merci à l’association et aux citoyens qui se sont déplacés parfois de loin pour cette belle action ! Merci aussi à la ville de Saint-Etienne-du-Rouvray pour la tonnelle, gants, gilets et
    pinces. Mc do pour le café. Et la Métropole pour qui dans le cadre du World Cleanup Day fournissait les bennes pour les actions.

    Par contre absolument pas merci aux entreprises peu scrupuleuses qui viennent dans ce secteur déverser leurs déchets qui devraient aller en décharge, juste pour éviter de payer… alors qu’ils
    facturent à leur client ce service en plus ! Absolument pas merci non plus aux promeneurs qui jettent leurs poubelles de pique-nique et autre directement sur le chemin. Nous n’avons qu’une seule
    planète, il y a urgence à la respecter ! 

     

    Et pour ce qui est d’alternative76.fr, compte tenue de l’importance de ce genre d’actions et de la proximité géographique nous serons la pour la prochaine sur le secteur le 30 septembre.


     
  • alternative76.fr se mobilise pour le World Cleanup Day

    World Cleanup Day à Saint-Etienne-du-Rouvray : alternative76.fr se mobilise !

    Samedi on bouge pour l’environnement !

    Une grande journée citoyenne de nettoyage et ramassage des déchets partout dans le monde.

    Bien sur alternative76.fr se mobilise, et nous avons fournis les affiches formats A3 que vous retrouverez sur site sur l’action de Saint-Etienne-du-Rouvray organisée par l’association Agir
    Ensemble Citoyens !

    En voila quelques-unes en photo (celle de gauche est une création, l’autre l’officielle de la journée) !

    Et bien sur : Papier éco-responsable et cartouches recyclées.

     

    Pour cette action rendez-vous samedi devant le MC Do de Saint-Etienne-du-Rouvray (voir image en fin d’article) à 09h30 ce 15 septembre 2018 pour une action citoyenne indispensable, et ce sera le
    chemin de Halage qui sera nettoyé ! La mâtiné se terminera par un pique-nique convivial sur la presqu’île Rollet. Et si vous êtes ailleurs sur le département, faites un tour dans notre agenda nous y précisons tous les événements de la journée.

     

    Présentation officielle du World Cleanup Day :

    Le plus grand mouvement citoyen de l’Histoire.

    Un camion poubelle est déversé chaque minute dans l’océan.

    Chaque année, en France, 30 milliards de mégots finissent dans la Nature .

    Le 15 septembre, 150 pays et des millions de citoyens vont coordonner leurs efforts pour une journée mondiale de ramassage des déchets sauvages.

    Les citoyens, les entreprises, les associations, les écoles , les collectivités se mobilisent pour agir tous ensemble le 15 septembre pour une journée positive et festive .


     
  • A l’ouest.info, un site local et participatif comme on aime !

    Rouen et son agglo par les citoyens

    Il n’y a pas qu’alternative76.fr pour traiter de manière citoyenne, coopérative et différente l’actu locale, et tant mieux ! Partons à la découverte de nos confrères de A l’ouest.info, site dédié à Rouen et ses alentours. 

     

    Le principe est simple, en fait A l’ouest.info n’est pas un site classique avec juste une équipe rédactionnelle, c’est en fait une plateforme qui permet à tout un chacun de publier des articles
    sur tous les sujets possibles tant que cela concerne Rouen et le villes proches.  On y retrouve des articles sur les différentes luttes sociales, sur les événements artistiques
    alternatifs,  les initiatives écologiques, les moments de solidarité, mais aussi sur le féminisme par exemple ou sur différents moments importants de l’histoire du département. Un site
    vraiment sympa, clair, avec une navigation qui se fait de manière vraiment intuitive, et ou l’on apprend pleins de choses.

     

    Voila pour ce qui est de mon avis d’utilisateur-lecteur, pour mes amis qui eux rédigent des articles dessus, ils me signalent tous la même chose, l’interface est très pratique et l’équipe répond
    rapidement en cas de soucis.

     

    Il est à signaler aussi pour celles et ceux qui ne sont pas en Seine-Maritime que le site fait parti d’un réseau nommé Mutu qui mutualise les ressources d’une quinzaine de sites locaux et participatifs d’information, vous retrouverez dans le réseau :  Rebellyon.info, Iaata.info
    (Toulouse), Paris-luttes.info (IDF), La Rotative (Tours), Reimsmediaslibres.info, Renversé.ch (Suisse romande), Marseille Infos Autonomes, Brest médias libres, Le Pressoir (Montpellier), le
    Numéro Zéro (Saint-Étienne), Expansive.info (Rennes), Manif-est (Nancy et le grand Est), À l’Ouest (Rouen), Cric-Grenoble, Barrikade.info, La Bogue (Limousin), Dijoncter (Dijon).


     
  • Une rentrée sociale chargée

    Une rentrée sociale chargée

    Pourquoi ?

    Le mois de septembre, et surtout sa période après la rentrée scolaire est souvent le cadre de nombreux mouvements sociaux, pour une raison très simple : de nombreuses lois et réformes passent
    durant la période estivale, il convient donc de se mobiliser au plus tôt, dès que la population est rentrée de congés biens mérités et durement acquis. 2018 ne déroge pas à la règle et ce sont
    toutes les composantes de la société qui sont concernées : des étudiants aux retraités, en passant par la fonction publique et le privé, un mois intense, dont il convient de comprendre les
    véritables raisons de la colère secteur par secteur et sans le parti pris de certains « grands médias », qui ne souhaitent qu’une chose, diviser les citoyens. Nous, nous vous proposons plutôt la
    parole des gens concernés, des grévistes, des mobilisé(e)s… tel que dans notre agenda des mouvements sociaux :

    Toutes les actions en cours ou prévues :

    C’est la grève dans les lycées agricoles jusqu’au 14 septembre

    Qui ?

     

    Les syndicats CGT, FSU et SUD appellent les personnels travaillant dans les lycées agricoles de nombreux départements (dont la Seine-Maritime) à faire grève du lundi 3 septembre au vendredi 14
    septembre 2018.

     

     

     

    Pourquoi ?

     

     Article France Bleu :

     

    Les syndicats dénoncent le manque de moyens humains et financiers pour faire fonctionner correctement les établissements. Pour l’instant, le ministère de l’agriculture fait la sourde oreille à
    leurs revendications. « Sans réponse satisfaisante, ce sera la grève » avertissent les deux organisations syndicales qui s’expliquent sur ce

     

    mouvement dans un communiqué mis en ligne sur les réseaux sociaux : « Faute de réponses satisfaisantes du Ministre de l’Agriculture avant l’été, 17 régions sur 18 ont répondu favorablement à
    l’appel de l’Intersyndicale

     

    en déposant un préavis de grève pour la période de la rentrée du 3 au 14 septembre 2018 dans la continuité des actions engagées durant la période des examens en juin et juillet derniers. Faute de
    retour du ministre et de son administration d’ici la pré-rentrée, c’est dans le cadre d’assemblées générales que les personnels des établissements détermineront, durant la durée du préavis, les
    modalités d’actions qu’ils mettront en œuvre pour faire aboutir leurs revendications tant sur les contre-réformes en cours (celle de l’apprentissage en

     

    particulier) que sur le plan budgétaire ».

     

     

     

    Les perturbations :

     

     Les syndicats laissent les agents de chaque établissement définir les modalités d’actions.

    (Renseignez vous auprès de votre établissement) 


    Pour les agents territoriaux ce sera  le jeudi 13 septembre

    Qui ?

     

    La Fédération CGT des Services publics dépose un préavis de grève de 0 à 24 h pour l’ensemble des agents de la Fonction publique territoriale et les salariés relevant de la partie privée de notre
    champ fédéral (entreprises de l’eau et de l’assainissement, thanatologie, secteur privé du logement social) pour le jeudi 13 septembre 2018.

     

     

     

    Pourquoi ?

     

    Texte du préavis de grève de la CGT adressé à M. Gérald Darmanin, M. Olivier Dussopt et  Mme Muriel Pénicaud pour comprendre : 

     

     

     

    Madame et Messieurs les Ministres,

     

     

     

    Dans le cadre des mobilisations du printemps, les agents de la fonction publique ont, avec leur organisation syndicale, initié de nombreuses luttes pour exprimer leur opposition aux projets de
    réforme. Ils revendiquent notamment : une augmentation significative du point d’indice, l’abrogation du jour de carence, des créations d’emplois statutaires et la titularisation de tous les
    contractuels.

     

     

     

    Le 25 mai dernier, deux agents du syndicat de la ville de Paris ont participé à une action menée et assumée collectivement.

     

     

     

    Suite à cette action, ils font l’objet de procédures disciplinaire aux conséquences potentiellement lourdes. En effet, leur révocation est envisagée.

     

     

     

    Dans la Fonction publique territoriale, une révocation suite à une action syndicale serait une situation inédite depuis plusieurs décennies.

     

     

     

    Nous affirmons notre solidarité avec ces deux travailleurs en lutte.

     

     

     

    Aussi, pour permettre aux personnels des collectivités d’engager les actions qu’ils jugeront nécessaires de prendre ce jour-là, la Fédération CGT des Services publics dépose un préavis de grève
    de 0 à 24 h pour l’ensemble des agents de la Fonction publique territoriale et les salariés relevant de la partie privée de notre champ fédéral (entreprises de l’eau et de l’assainissement,
    thanatologie, secteur privé du logement social) pour le jeudi 13 septembre 2018.

     

     

     

    Avec les personnels qui décideront la grève, notre organisation portera notamment les revendications suivantes, tant sur le plan national que local :
    • Le respect plein et entier des libertés syndicales ;
    • Une loi d’amnistie concernant les condamnations pénales, les sanctions disciplinaires et l’arrêt des poursuites en cours, en relation avec les mouvements sociaux et l’activité syndicale et
    revendicative, survenus après le 17 mai 2002, date d’effet de la dernière loi d’amnistie ;
    • Un droit d’enquête des représentants des personnels sur les entraves aux droits syndicaux et la mise en place d’indicateurs pour repérer à tout moment les discriminations ;
    • L’ouverture de négociations sur les revendications portées par les organisations syndicales de la Fonction publique.

     

     

     

     

     

    Nous vous adressons, Madame et Messieurs les Ministres, nos sincères salutations.

     

     

     

    Pour la Fédération CGT des Services publics,

     


    Natacha POMMET
    Secrétaire fédérale

     

     

     

    Les perturbations :

     

    A voir localement auprès des services concernés, en fonction de la mobilisation. 


    A la SNCF une mobilisation aura lieu le 18 septembre

    Qui ?

     

    A l’appel de la CGT et de SUD Rail, les agents SNCF sont appelés à se mobiliser le 18 septembre 2018 contre la réforme du rail.  (MAJ du 10/09/18 SUD se désengage de cette journée)

     

     

     

    Pourquoi ? 

     

    La commission mixte paritaire doit fixer une convention collective nationale (CCN) pour les nouvelles embauches fixées par la réforme ferroviaire à partir de 2020, et ce le 18 septembre, d’où a
    mobilisation des syndicats. En fonction des résultats de la commission d’autres journées seront à prévoir, avec sans doute des préavis de grève.

     

     

     

    Les perturbations : 

     

    Pour le moment, les mobilisations prévues, sont des rassemblements, n’engendrant pas de perturbation du trafic 


    Un appel à été lancé contre la casse des retraites

    Appel de l’UD-CGT 76 :

    « La retraite par points, c’est la fin du montant de pension garanti »

     

    C’est l’Union Européenne qui dicte les réformes des retraites en Europe.

     

    Toujours au nom de l’austérité, de la « stabilité budgétaire » et de la réduction du déficit …

     

    Et c’est Macron et ses fervents soutiens d’En Marche, enfants des classes moyennes supérieures éduqués pour servir la mondialisation capitaliste, qui les promeuvent et mettent en application avec
    enthousiasme.

     

    Toujours moins pour les salariés, toujours moins pour les retraités, et les chômeurs stigmatisés.

     

    Mais toujours plus pour les multinationales et les banques. AC.

     

      

     

    NON À LA RETRAITE PAR POINTS

     

    Publié le 22 août 2018 par ud76Fin

     

     

     

     2017, le Président des riches (Macron) a nommé un « Haut-Commissaire à la Réforme des Retraites » : Monsieur Delevoye. Celui-ci travaille sur un projet de loi pour 2019 qui supprimerait les
    régimes actuels de retraite et les remplacerait par un « Système universel par points »

     

     

     

    Actuellement le montant de la retraite est prévisible et garanti. Il est accroché solidement aux salaires.

     

    Le salarié peut s’adresser à la CARSAT ou à son régime particulier, pour connaitre quel sera le montant définitif de sa retraite de base. Il s’agit d’une retraite à prestations définies.

     

    Le montant de cette retraite, selon la durée validée, est calculé en partant du salaire perçu (la moyenne des 25 meilleures années pour le régime général, l’indice des 6 derniers mois pour la
    Fonction publique…).

     

     

     

    La retraite par POINTS, c’est la fin du montant de pension garanti.

     

    Avec la bascule vers un système par points, la seule certitude sera le niveau de cotisation pour acquérir des points. Le montant de la pension, lui, ne sera connu qu’au moment du départ en
    retraite, en découvrant la

     

    valeur en cours des points, selon les données économiques et démographiques du moment.

     

    Le salarié pourra partir en retraite avec une pension amputée ou être contraint à partir plus tard.

     

     

     

    Quand Macron parle « égalité », les riches peuvent dormir tranquilles.

     

    Toutes les réformes des retraites, depuis 25 ans, ont retiré des droits aux

     

    salariés, du public et du privé, ont allongé les durées de cotisations nécessaires, ont baissé les pensions, ont obligé les salariés à retarder leur âge de départ : les mesures Balladur de 1993
    qui ont frappé les

     

    salariés du privé, la réforme de 2003 qui a fait sauter les 37,5 annuités, la réforme de 2010 qui a repoussé l’âge de départ… etc.

     

    Chaque fois le gouvernement a parlé « égalité » pour retirer des droits.

     

    Chaque recul pour les salariés du privé a été suivi de reculs pour les

     

    salariés du public, et vice versa.

     

    Avec la retraite par points, tous les salariés, tous les pensionnés seraient perdants .

     

    C’est pourquoi, l’Union départementale CGT de Seine Maritime, a affirmé dans son Congrès de juin que l’heure est à préparer la mobilisation pour défendre nos régimes de retraite et dire nettement
    :

     

     

     

    NON au projet Delevoye-Macron de retraite par POINTS !

     

    NON à la baisse généralisée des pensions.

     

    Maintien de tous les régimes de retraite, dont les régimes particuliers et le Code des pensions civiles et militaires.

     

     

     

    Il faut bloquer ce projet destructeur

     


    La journée nationale et générale aura lieu le 09 octobre

    Qui ? 

     

    Les syndicats de salariés CGT et FO, ainsi que les organisations Unef et UNL, appellent les travailleurs, les étudiants et les lycéens à une journée de grève interprofessionnelle (générale) et
    nationale

     

     

     

    Pourquoi ? 

     

    Journée d’action contre « l’explosion des inégalités et la casse des droits collectifs »

     

    Texte d’appel de la CGT : 

     

    Pour les organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens – la CGT, FO, Solidaires, UNEF et UNL- réunies le 30 août 2018, un constat s’impose et se renforce, celui d’une politique
    idéologique visant à la destruction de notre modèle social, favorisant notamment l’explosion des inégalités et la casse des droits collectifs.

     

    Cette politique, ainsi que les mesures encore récemment annoncées par le gouvernement, relèvent d’une logique d’individualisation mettant à mal la solidarité et la justice sociale, valeurs
    essentielles de la cohésion sociale, et fragilisant une fois de plus les plus faibles, les précaires et les plus démunis.

     

    Qu’il s’agisse :

     

    des risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage ; de la remise en cause du droit à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une
    sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur et par le gaspillage que constitue le service national universel ;

     

    des atteintes au service public, en particulier CAP 22 ;

     

    des destructions d’emplois au travers de la désindustrialisation ;

     

    des attaques portées à notre système de santé ;

     

    de la destruction de notre système de retraites ;

     

    du gel des prestations sociales.

     

     

     

    Les organisations signataires appellent le gouvernement à entendre les attentes sociales multiples qui s’expriment dans le public et le privé, par les actifs, les jeunes, les demandeurs d’emploi
    et les retraités-es,

     

    et qu’il ne soit plus uniquement guidé par l’obsessionnelle diminution de la dépense publique. Au moment où est annoncée une fois encore l’explosion des dividendes en France et dans le monde, il
    est temps de mener une politique de partage des richesses pour augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux.

     

    Face à cette situation et à des décisions régressives qui s’opposent aux demandes légitimes des travailleurs et de la jeunesse, l’heure est à la défense des fondements de notre modèle social et à
    la conquête de

     

    nouveaux droits.

     

    C’est pourquoi, les organisations signataires décident de faire du 9 octobre prochain une première journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle, étudiante et lycéenne.

     

    Concernant la date de la journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle, l’Union syndicale Solidaires la validera lors de son instance nationale la semaine prochaine.

     

    Les organisations signataires invitent les autres organisations syndicales et de jeunesse à s’y associer largement et à s’inscrire dans un processus de mobilisation.

     

     

     

    Les perturbations :

     

    De nombreuses perturbations sont à prévoir, compte tenu du nombre de secteurs mobilisés et des manifestations prévues. Voici les secteurs touchés : 

     

    Transport

     

    Transport public urbain, Taxi, SNCF – train, Aérien, Maritime

     

    Education

     

    Crèche, Ecole maternelle, Ecole primaire, Collège, Lycée, Université

     

    Service public

     

    Bibliothèque – médiathèque, Energie, Justice et police, La Poste, Pôle Emploi, Pompiers, Ramassage des ordures, Santé et social, Culture, Spectacle

     

    Secteur privé

     

    Banque, BTP, Commerce / mode, Hôtellerie / restauration, Industrie, Médias, Transport 


     
  • Expo solidaire de Marialexie et J-P Jennequin au centre LGBTI de Rouen

    Cette exposition proposera des planches Queer de la dessinatrice Marialexie en collaboration avec Jean-Paul Jennequin, créateur de la revue parisienne LGBT-BD et se déroule dans le cadre de
    Normandiebulle

     

    Un vernissage à ne pas manquer est prévu le 21 septembre à 18h00, et l’expo se poursuivra jusqu’au 30.

     

    Marialexie y sera le 22 également, à partir de 19h pour une rencontre-dédicace. Les bénéfices de cette exposition seront reversés au centre LGBTI de Rouen et son action d’aide aux migrants LGBTI.

    Vous pouvez retrouvez les horaires de l’expo dans notre agend’art sur la page dédiée.

     

    Pour nous expliquer tout ça j’ai reçu l’auteure Marialexie et Géraldine du centre LGBTI Rouen, dans le cadre de notre web-émission citoyenne Autour de la Table, donc je vous laisse avec elles


     
  • Rouen à du talent revient, et c’est sur TST Radio !

    TST Radio enrichie sa grille !

    Rouen a du talent : reprise le 12 septembre 19h-20h en direct sur TST Radio

    L’une de nos émissions locales préférées revient sur les ondes. Après son arrêt sur Radio Campus Rouen, nous attendions avec impatience le retour de ces moments de découvertes musicales locales,
    et c’est sur TST Radio que ça se passe !  Nous retrouverons donc avec bonheur la jeune et dynamique équipe dès le 12 septembre, pour de nouveaux interviews et de nouveaux jeux. Et n’oubliez
    pas que vous pouvez écouter TST directement sur notre site (lecteur dans la partie fixe de la page à gauche), ou bien sur leur site : https://www.tst-radio.com/.

    Présentation de l’émission par l’équipe :

    Nouvelle saison et donc nouvelle émission sur l’antenne de la toute jeune TST Radio.

    L’équipe de RADT (comprenez Rouen A Du Talent) reprend du service tous les mercredis entre 19h et 20h pour une saison qui s’annonce exceptionnelle !

     

    Le principe de l’émission est simple, l’équipe interviewe en direct des musiciens locaux, tout en les faisant jouer à des jeux tout droit sortis de l’imagination un peu (trop) débordante de
    Corentin. François quant à lui joue le trublion de service, ce qui donne un résultat détonnant. Heureusement, Déborah, technicienne son et Carmen, assistante de production sont là pour épauler ce
    petit monde, et assure ainsi la réalisation d’une émission à la fois instructive et divertissante.

     

    Mais ça ne s’arrête pas là ! Les auditeurs ont la possibilité de gagner des cadeaux chaque mercredi, à condition de bien suivre les réseaux sociaux de l’émission. Plus d’une trentaine d’invités
    sont attendus cette année, et les premiers noms seront dévoilés d’ici peu sur la page Facebook de l’émission…