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Tous les articles par Patrimoine Normand - 7. page

  • Exposition de Jacquelin Salmon – Du vent, du ciel, et de la mer

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    Du vent, du ciel, et de la mer


    DATE :
    Jusqu’au 23 avril 2017
    LOCALISATION : 
    Le Havre

    Exposition de Jacquelin Salmon.
    Du vent, du ciel, et de la mer


    Si vous rêvez de voler au beau milieu des nuées, vous ne pouvez passer à côté de l’exposition temporaire que vous propose le MuMa (musée d’Art moderne André-Malraux) du Havre. Derrière les vastes baies vitrées offrant une vue directe sur le grand large, sont réunies 160 œuvres de Jacqueline Salmon, artiste-photographe qui, à l’image d’Eugène Boudin, s’évertue à chasser les lumières éphémères, les formes changeantes et les caprices des nuages, la violence des pluies d’orage… Son inspiration, elle la puise évidemment en partie dans l’estuaire de la Seine, mais aussi dans les relevés météorologiques, les gravures illustrant ouvrages ou journaux anciens, les toiles de maîtres… Elle réinterprète ainsi certaines œuvres passées à la postérité, les détourne et se les approprie. Les réalisations sont toujours esthétiques, parfois même bluffantes, avec des mélanges de peinture et de photographie où l’on peine à démêler ce qui relève de chacun des deux arts. Un voyage poétique, hypnotique, initiatique presque, où souffle en permanence ce vent qui tutoie les vagues et emporte les âmes au cœur des océans.

     

    INFORMATIONS PRATIQUES :
     

    Ouvert en semaine de 11h à 18 h et le week-end de 11h à 19h Fermé le mardi Entrée plein tarif 5 € – Gratuit le premier samedi de chaque mois Musée d’Art moderne André-Malraux 2, boulevard Clemenceau 76600 Le Havre Tél. : 02 35 19 62 62 www.muma-lehavre.fr

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  • Le tour du monde des plages du Débarquement

    Normandy 44 exposition

    Le tour du monde des plages du Débarquement


      Extrait Patrimoine Normand N°100
    Par Stéphane William Gondoin


    Fabrice Corbin

    Fabrice Corbin, conservateur du musée du Grand Bunker de Ouistreham et créateur du musée intinérant (© PN).
    Si tu ne vas pas aux plages du Débarquement, alors les plages du Débarquement viendront à toi. C’est le pari à la fois génial et insensé que lancent Fabrice Corbin, propriétaire du Grand Bunker de Ouistreham, et son équipe de dix personnes. L’idée de base est de créer une sorte de musée itinérant consacré au 6 juin 1944 et de l’emporter à travers tous les pays qui participèrent à cette page épique de l’histoire de l’humanité. Et l’on a vu les choses en grand, en très grand même : des centaines de mannequins en uniforme, d’objets archéologiques, des photos, des véhicules et même un char Sherman… Sans parler d’une salle de cinéma, de maquettes, de scènes thématiques… Au total six cent quatre-vingts tonnes de matériel emportées par douze semi-remorques, avec à chaque déplacement une quinzaine de jours pour le montage et le démontage des 3 000 m2 de décors modulables ! La tournée devrait débuter en février 2017 par une ville française, soit en Normandie ou pas trop loin des bases du musée, afin de permettre de rôder le dispositif. On parle ensuite des grandes agglomérations de tout le pays, puis de l’Angleterre, de la Belgique, des Pays-Bas, de l’Allemagne… On espère même effectuer des étapes outre-Atlantique, au Canada et aux USA. C’est là pour notre région une opportunité unique de faire parler d’elle partout dans le monde et ainsi rappeler qu’elle fut, il y a un peu plus de soixante-dix ans, le berceau de la liberté retrouvée. Bon vent donc à cette initiative hors norme, dont notre magazine s’enorgueillit d’être partenaire. 

     

     


    Retrouvez l’article intégral dans la version papier de Patrimoine Normand
    (n° 100, Janvier-Novembre-Décembre 2017)


     

     
  • Rome dans la plaine de Caen

    Fouille archéologique Hérouvillette

    Rome dans la plaine de Caen


      Extrait Patrimoine Normand N°100
    Par Stéphane William Gondoin


    Le sous-sol normand, c’est bien connu, regorge de richesses encore insoupçonnées et le moindre coup de pelleteuse donné pour l’aménagement d’une route ou la construction d’un quelconque bâtiment industriel, peut déboucher sur des trouvailles archéologiques de premier ordre. C’est ce qui vient de se produire à Hérouvillette (Calvados), sur le chantier de déviation de la RD513. À l’issue de fouilles préventives, une équipe d’archéologues du service archéologie du département du Calvados a mis au jour les fondations d’un temple gallo-romain remontant au Ier et au IIe siècle de notre ère. Impossible de savoir à l’heure actuelle à quelle divinité il était dédié. On y accédait à l’origine par une voie dallée, ce qui constitue une rareté en milieu rural où les chemins étaient généralement en terre. L’hypothèse la plus probable est que ce temple servait de lieu de culte aux communautés des villae dispersées dans les environs. Il semble qu’il ait pris la place d’une structure plus ancienne encore : des poteries gauloises ont en effet été exhumées dans les niveaux inférieurs, de même que des fosses pleines de coquillages, sans doute les restes de repas très anciens. Comme quoi « nos ancêtres les Gaulois » ne mangeaient pas de sangliers, comme le laisse croire une bande dessinée célèbre, mais en revanche beaucoup d’autres mets, à commencer par des fruits de mer. Autre découverte de taille : des caisses de munitions britanniques et allemandes datant de la Seconde Guerre mondiale, qui ont nécessité l’intervention de démineurs. L’archéologie, un métier à risque !

     

     


    Retrouvez l’article intégral dans la version papier de Patrimoine Normand
    (n° 100, Janvier-Novembre-Décembre 2017)