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Tous les articles par Patrimoine Normand

  • Du « cap Béveziers » à la rade de la Hougue, ouragans de feu sur la Manche

    Bataille de la Hougue. Cette toile extraordinaire montre la violence de combats en mer qui s’achèvent souvent au corps à corps (Benjamin West vers 1778, huile sur toile, 152,7 cm × 214 cm. © National Gallery of Art de Washington – www.nga.gov).


     
    Extrait Patrimoine Normand N°108.
    Par Stéphane William Gondoin.

    Le 29 mai 1692, en pleine guerre de la Ligue d’Augsbourg, une flotte commandée par le vice-amiral Tourville, descendant d’une longue lignée seigneuriale normande, engage le combat au large de Barfleur contre une armada anglo-hollandaise supérieure en nombre. Passé à la postérité sous le nom de bataille de la Hougue, cet affrontement marque le paroxysme d’une guerre navale sans merci.
     

    Depuis la mort du cardinal Mazarin en 1661, Louis XIV dirige seul la France d’une main de fer, uniquement assisté d’un cercle restreint d’hommes de confiance totalement dévoués à sa personne, comme JeanBaptiste Colbert (1619-1683) et son fils Jean-Baptiste Antoine Colbert de Seignelay (1651-1690), ou François Michel Le Tellier, marquis de Lou…

     

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  • La flèche de Notre-Dame de Rouen : un destin exceptionnel

    La cathédrale de Rouen au crépuscule, vue du côté de la Cour d’albane, avant les travaux de restauration de la flèche (© Serge Van Den Broucke).


     
    Extrait Patrimoine Normand N°108.
    Par Serge Van Den Broucke.

    Le plus célèbre monument historique rouennais est actuellement en cours de restauration. Cette campagne de travaux s’inscrit dans une longue histoire patrimoniale, et représente une nouvelle étape dans une spectaculaire aventure architecturale et humaine.
     

    En 1818, en Angleterre, deux intellectuels passionnés de livres se rencontrèrent pour conclure un accord. Le premier était le comte George John Spencer, un politicien fortuné dont la bibliothèque personnelle renfermait des dizaines de milliers de volumes. Le second était Thomas Frognall Dibdin, bibliographe réputé dont les travaux faisaient autorité. Spencer proposa à Dibdin de l’envoyer sur le continent afin de rechercher et d’acquérir des ouvrages pour compléter sa collection, offre qui fut acceptée avec enthousiasme. Commença alors un long périple que Dibdin décrivit dans son célèbre récit Bibliographical, antiquarian and picturesque tour in France and Germany (Tour bibliographique, antiquaire et pittoresque en France et en Allemagne), publié en 1821. Il y consacra de nombreuses pages à la Normandie et, dans la description détaillée qu’il fit de la cathédrale de Rouen, il nota : « La tour sud-ouest demeure, ainsi que la partie hau…

     

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  • Le charme bucolique de Croisy-sur-Eure

    Croisy-sur-Eure. Le moulin Sagout, avec sa roue et ses vannages rachetés par la commune (© Chantal et Jean-Noël de Crombrugghe). 


     
    Extrait Patrimoine Normand N°108.
    Par Virginie Michelland.

    Dans la vallée de l’Eure, à la croisée des chemins du patrimoine et de la nature, les belles étapes ne manquent pas. Patrimoine Normand est parti à la découverte de Croisy-sur-Eure, histoire de s’offrir le plaisir d’une flânerie l’espace d’un beau soir d’été, suivie d’une errance colorée par un frais matin d’automne.
     

    Guidée par Jean-Michel de Monicault et Jacky Sabourin, respectivement maire et conseiller municipal, nous avons pu profiter pleinement de cette commune de 236 habitants, offrant de multiples face…

     

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  • Pillage de tombes, dissections et trafics de cadavres

    Deux pilleurs plaçant dans un sac le cadavre qu’ils viennent de déterrer. La Mort, munie d’une lanterne, se saisit de l’un des malfaiteurs. Dessin colorié de Thomas Rowlandson, 1775 (Wellcome Collection. CC BY 4.0).


     
    Extrait Patrimoine Normand N°108.
    Par Serge Van Den Broucke.

    Aux XVIIIe et XIXe siècles, le développement des sciences amena une recrudescence des études anatomiques, pour lesquelles la demande en corps humains disponibles pour les dissections prit un essor considérable. Face à l’Angleterre, la Normandie joua un rôle trouble dans un commerce aussi macabre et risqué qu’économiquement rentable.
     

    Le 17 mai 1740, à Rouen, des gens d’armes se présentèrent au domicile d’un dénommé Nicolas de Jeanson, sur suspicion d’activités illégales. Ce Jeanson, qui était arrivé en ville sept ans auparavant après avoir vécu à Paris, se présentait comme démonstrateur en chirurgie et anatomie. Il s’offusqua avec véhémence de cette intrusion, clama qu’il avait exercé avec succès pendant trente ans dans la capitale, et que son sérieux était reconnu par les plus hautes autorités. Cela n’impressionna guère les enquêteurs. Et en fouillant la maison, ils furent horrifiés de découvrir, pendus au plafond, de nombreux squelettes humains encore munis d’organes, desséchés et peints, puis vernis. En réalité, Jeanson avait été chassé de Paris au bout de trois années seulement, exclu de l’ordre des chirurgiens pour avoir réalisé des faux. Il s’était installé à Rouen par commodité afin de mettre sur pied un juteux commerce clandestin de squelettes et de pièces anatomiques avec l’Angleterre toute pro…

     

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  • Armand Carrel – Le Normand qui imposa la liberté de la presse en France

    Armand Carrel avait autrefois sa statue à Rouen, sa ville natale, d’abord installée en 1887 à l’intersection des rues Verte et Jeanne-d’Arc, non loin de la gare ferroviaire donc. Réalisée en bronze par le sculpteur Louis-Albert Lefeuvre (1845-1924), elle fut fondue durant l’Occupation (© collection Stéphane William Gondoin – DR).


     
    Extrait Patrimoine Normand N°108.
    Par Philippe Cléris.

    Né le 8 mai 1800 à Rouen et mort en duel le 24 juillet 1836 à Saint-Mandé, Armand Carrel est un journaliste, historien et essayiste français. Mais c’est surtout un grand héros politique et romantique, qui a porté nos valeurs normandes à l’incandescence : le combat pour les libertés politiques, c’est d’abord celui de l’établissement d’un véritable état de droit et de sa défense farouche contre tout arbitraire ! Voici donc l’histoire édifiante et glorieuse d’un Normand, « un aristocrate qui s’est fait lui-même, héros des mots plus encore que des idées », selon un bon mot de Thierry Tuot.

     

    “ La presse n’est pas un pouvoir, elle est une puissance ”
    Armand Carrel

    Il plane actuellement une étrange atmosphère au-dessus de la presse et des médias français. Des hommes d’affaires étrangers au milieu de l’information, investissent de plus en plus dans les grands titres nationaux ou régionaux, laissant planer à terme un risque sur l’indépendance des rédactions. Dans la communication moderne, l’autocensure tend à se développer et la tentation se fait grande d’un « journalisme de connivence ». Autre signal inquiétant, il y a quelque temps de cela, une multinationale laitière a obtenu l’interdiction partielle de rediffusion d’un reportage d’enquête mené par la journaliste normande Élise Lucet. Et que dire de la médiocre 33e place obtenue par la France dans le dernier classement de Reporters sans Frontière, loin derrière la Norvège en tête du palmarès ? Il nous est donc apparu pertinent de nous souvenir de la mémoire d’un grand Normand, injus…

     

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  • Jardins du château de Vendeuvre

    Château de Vendeuvre (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand).


     
    Extrait Patrimoine Normand N°108.
    Par Thierry Georges Leprévost.

    À une lieue de Saint-Pierre-sur-Dives, quatre de Falaise, le château et le jardin de Vendeuvre s’inscrivent harmonieusement entre la ville de naissance de Guillaume le Bâtard et l’abbaye bénédictine fondée par Lesceline d’Eu. Une situation privilégiée pour l’une des plus anciennes familles de Normandie, intimement liée à la période ducale.
     

    dans le sillage de mathilde

    Vers 1049, au château d’Eu, le futur conquérant de l’Angleterre prend pour épouse la belle et douce Mathilde, fille du comte Baudouin V de Flandre. Non loin de la mariée, de proches parents ne perdent rien de la cérémonie, conscients qu’elle va apporter à leur vie un changement aussi radical qu’à celle qui devient au même moment duchesse de Normandie. Les Le Forestier appartiennent à une branche importante de la famille comtale. Depuis toujours, ils servent leur cousine et, désormais membres du premier cercle ducal, s’apprêtent à la suivre rive gauche de la Bresle, en ce duché gagné de haute lutte par Guillaume le Bâtard à la bataille du Val-ès-Dunes, en 1047.

     

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  • Un chevalier de la table ronde dans une abbaye normande ?

    Un chevalier de la table ronde dans une abbaye normande ? Le chapiteau « arthurien » de Lonlay (© Rodolphe Corbin).


     
    Extrait Patrimoine Normand N°108.
    Par Gilles Susong.

    Très tôt, les sculpteurs et les peintres du Moyen Âge ont représenté, dans les églises et les palais, des personnages et des scènes de la « légende arthurienne ». C’est le cas des cathédrales de Modène et d’Otrante, des châteaux de Germolles (Bourgogne) et de Rodengo (Haut-Adige). Et c’est à Caen, sur deux chapiteaux de l’église Saint-Pierre, que se trouvent parmi les plus remarquables « illustrations » de romans arthuriens.
     

    Il est désormais très probable que l’on doive ajouter à ces œuvres célèbres un troisième chapiteau « arthurien » normand, situé dans l’ancienne abbatiale de Lonlay (Orne), entre Domfront et Tinchebray. Un des chapiteaux situés à la croisée du transept, « redécouvert » en 2017 par des chercheurs locaux, pourrait bien représenter la scène centrale d’un autre roman de Chrétien de Troyes, Yvain ou le Chevalier au lion. Ce chapiteau, habituellement dénommé « le cavalier » ou « le chasseur », avait déjà fait l’objet d’une étude due à une éminente spécialiste de l’art roman, la regrettée Maylis Bay…

     

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  • Caen dans l’œil d’Edmond Bacot

    Église Saint-Pierre vue depuis l’ouest, avant les travaux des années 1860, avec la rue des Petits-Murs qui bordait l’hôtel d’Escoville en longeant l’Odon. Le pont Saint-Pierre passe au-dessus de la rivière (Edmond Bacot, entre 1852 et 1854, tirage sur papier salé d’après négatif en verre, 339 x 256 mm. Fonds Harris Brisbane Dick, 1995 © The Metropolitan museum of Art de New York – metmuseum.org).


     
    Extrait Patrimoine Normand N°108.
    Par Stéphane William Gondoin.

    Si, de nos jours, figer l’instant présent relève du jeu d’enfant avec n’importe quel téléphone portable, il fut une époque où la photographie relevait de la patience et du miracle technologique. Retour sur l’un des pionniers de cet art, à qui nous devons certaines parmi les plus anciennes prises de vue de Caen.
     

    Dans les années 1852-1854, un personnage encombré de tout un fatras impressionnant arpente les rues de la cité normande. Probablement entouré d’une nuée de marmots et de curieux, il pose une drôle de boîte en bois sur un trépied, prie l’aimable assistance de s’écarter, puis se fige comme si le temps suspendait sa course folle l’espace d’une poignée de secondes. Sans un mot, il se ranime, remballe précautionneusement son matériel, se déplace et s’en va renouveler l’étrange cérémonial quelques centaines de mètres plus loin. Cet homme se nomme Edmond Ba…

     

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  • Exposition « la Société historique et archéologique de l’Orne »

    Exposition « la Société historique et archéologique de l’Orne – 150 ans de collections, 8000 ans d’histoire » aux archives de l’Orne – Alençon (DR).

    Derniers jours pour découvrir l’exposition « la Société historique et archéologique de l’Orne – 150 ans de collections, 8000 ans d’histoire » aux archives de l’Orne.


    DATE : 
    Du 5 juillet au 21 octobre 2018.
    LOCALISATION :
    Alençon (61)

     

    Depuis 150 ans, la SHAO (Société historique et archéologique de l’Orne) a collecté des objets d’art et documents d’histoire nécessaires à l’accomplissement de ses missions : étudier, protéger et faire connaître le patrimoine ornais. Ses collections ne sont plus exposées depuis qu’elles ont quitté l’hôtel Libert (Alençon), il y a presque 50 ans. Les Archives départementales de l’Orne, qui les conservent depuis, présentent un florilège qui en montre tout l’intérêt.

    À LIRE :

     

    Galerie photos :

    Exposition « la Société historique et archéologique de l'Orne - 150 ans de collections, 8000 ans d'histoire » aux archives de l'Orne - Alençon (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand). Exposition « la Société historique et archéologique de l'Orne - 150 ans de collections, 8000 ans d'histoire » aux archives de l'Orne - Alençon (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand).
    Exposition « la Société historique et archéologique de l'Orne - 150 ans de collections, 8000 ans d'histoire » aux archives de l'Orne - Alençon (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand). Exposition « la Société historique et archéologique de l'Orne - 150 ans de collections, 8000 ans d'histoire » aux archives de l'Orne - Alençon (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand).
    Exposition « la Société historique et archéologique de l'Orne - 150 ans de collections, 8000 ans d'histoire » aux archives de l'Orne - Alençon (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand). Exposition « la Société historique et archéologique de l'Orne - 150 ans de collections, 8000 ans d'histoire » aux archives de l'Orne - Alençon (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand).
    Exposition  la Société historique et archéologique de l`Orne

    Exposition « la Société historique et archéologique de l’Orne – 150 ans de collections, 8000 ans d’histoire » aux archives de l’Orne – Alençon (Photos Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand).

     

    INFORMATIONS PRATIQUES :
     
    Exposition « la Société historique et archéologique de l’Orne – 150 ans de collections, 8000 ans d’histoire »
    Du 5 juillet au 21 octobre 2018
    Du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30 le dimanche de 14h30 à 18h
    Entrée libre.
    Archives départementales de l’Orne
    8, avenue de Basingstoke
    61 000 ALENÇON
    Tél. 02 33 81 23 00
    Tous renseignements sur www.archives.orne.fr

     

    Article publié dans Patrimoine Normand n°107, par Rodolphe Corbin.
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  • François-Adrien Boieldieu

    François-Adrien Boieldieu. 1775 – 1834 (© Guillaume Néel).


    Extrait Patrimoine Normand N°107.
    Caricature de Guillaume Néel.
    Par Stéphane William Gondoin.

     

    C’est un peu le « Mozart normand ». Né rue aux Ours, à Rouen, son papa occupe le poste de secrétaire de l’archevêché et maman tient une boutique de mode réputée. Sans parler de famille riche, les Boieldieu sont pour le moins aisés. Lorsque François-Adrien fait preuve d’un talent musical précoce, promenant avec brio ses doigts minuscules sur le clavecin à 7 ans, se lançant dans des improvisations à l’orgue à 9 ans, c’est naturellement qu’on l’incite à persévérer dans cette voie. On lui donne alors pour maître Charles Brosse, organiste de la cathédrale.

    Boieldieu est d’abord un compositeur d’opéras. Il acquiert sa notoriété sous le Directoire, la conserve sous le Consulat, l’Empire, la Restauration… À condition de ne pas véhiculer de message trop fort, la musique s’accommode volontiers des bouleversements politiques ! Enfin pas toujours : ça se complique sous la monarchie de Juillet, même si Adolphe Thiers lui fait allouer une pension honorable pour assurer sa subsistance. Il s’éteint dans sa maison de Varennes-Jarcy et est inhumé à Paris, au Père-Lachaise.

     



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  • Valérie Lemercier

    Valérie Lemercier. Née en 1964 (© Guillaume Néel).


    Extrait Patrimoine Normand N°107.
    Caricature de Guillaume Néel.
    Par Stéphane William Gondoin.

    Que Muriel Robin ne nous en veuille pas : à nos yeux Valérie Lemercier, actrice normande native de Dieppe, ayant grandi dans le village cauchois de Gonzeville, reste la seule et unique interprète de Frénégonde de Pouille et de son alter ego extra-temporel, Béatrice Goulard de Montmirail, dans Les visiteurs, de Jean-Marie Poiret. « Monsieur Ouille, pas avec votre poncho ! » Valérie Lemercier, c’est près d’une cinquantaine de films en trente ans de carrière. Et des deux côtés de la caméra s’il vous plaît, car elle excelle également en tant que réalisatrice. Il y a aussi ses one man show, ou plus exactement one woman show, qui lui ont valu pas moins de trois Molières. C’est que sa vitrine à trophées est bien garnie, puisqu’elle compte également deux César. Et, plus inattendu, une… Victoire de la musique glanée en 1997 au titre de l’« humoriste de l’année ». En 2018, elle apparaît à l’affiche de Neuilly sa mère, sa mère. Une artiste talentueuse et complète, au succès sans cesse renouvelé. Okay !

     



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  • Exposition « Rivages en guerre » aux archives de la Manche

    Exposition « Rivages en guerre – le littoral manchois dans la Grande Guerre (1914-1918) » aux archives de la Manche – Saint-Lô (DR).

    L’exposition « Rivages en guerre » aux archives de la Manche (Saint-Lô), à partir du 12 novembre 2018.


    DATE : 
    Du 12 novembre 2018 au 29 mars 2019.
    LOCALISATION :
    Saint-Lô (27)

     

    Entre 1914 et 1918, la Manche est en première ligne de la guerre navale et mondiale. Ses 355 km de côtes sont touchés par la lutte sous-marine et l’espionnage. Dans ses ports débarquent des militaires et des travailleurs étrangers, des Britanniques, des Belges, des Américains, des Chinois… Les hostilités perturbent l’économie, et notamment la pêche. Elles font évoluer les infrastructures et les industries. Le conflit bouleverse les populations littorales. Les hommes sont mobilisés dans l’armée ou dans la marine, parfois à l’usine, alors que leurs familles, femmes et enfants, doivent aussi contribuer à l’effort de guerre.

    À travers ses riches collections, les archives départementales nous révélerons ici l’histoire de la Manche du début du conflit jusqu’à la paix.
     

    INFORMATIONS PRATIQUES :
     
    Exposition « Rivages en guerre – le littoral manchois dans la Grande Guerre (1914-1918) »
    Du 12 novembre 2018 au 29 mars 2019
    Du lundi au vendredi de 9h à 17h
    Entrée libre et gratuite.
    Archives départementales de la Manche
    Maison de l’histoire de la Manche
    103 rue Maréchal Juin
    50 000 SAINT-LÔ
    Tous renseignements sur www.archives-manche.fr

     

    Article publié dans Patrimoine Normand n°107, par Rodolphe Corbin.
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    LIBRAIRIE « 1914-1918 » :

     
  • La Fête de la Pomme, du cidre et du fromage – Conches

    La Fête de la Pomme, du cidre et du fromage de Conches (DR).

    La Fête de la Pomme, du cidre et du fromage fête son 10e anniversaire le dimanche 28 octobre 2018 !


    DATE : 
    Dimanche 28 octobre 2018.
    LOCALISATION :
    CONCHES-EN-OUCHE (27)

     

    Située dans l’arboretum de Conches, la Fête de la Pomme est devenue le rendez-vous incontournable en Normandie. En famille, entre amis, cette fête est l’occasion de découvrir ou redécouvrir des artisans, des producteurs, des métiers, des saveurs d’autrefois, du folklore… en bref de découvrir la Normandie ! Du brassage à l’ancienne des pommes en passant par la dégustation de jus de pommes fraichement pressé, du marché fermier géant aux animaux de la maxi-ferme, des animations amusantes et pédagogiques aux démonstrations de savoir-faire… vous découvrirez le terroir normand dans toute sa splendeur !

     

    INFORMATIONS PRATIQUES :
     
    Rendez-vous à l’arboretum de Conches le dimanche 28 octobre 2018 de 9h à 18h.
    Entrée libre et gratuite.
     
    Tous renseignements sur www.conches-en-ouche.fr
     

    Article publié dans Patrimoine Normand n°107, par Rodolphe Corbin.
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  • La Fête de la Pomme, du cidre et du fromage 2018 – Conches

    La Fête de la Pomme, du cidre et du fromage de Conches (DR).

    La Fête de la Pomme, du cidre et du fromage fête son 10e anniversaire le dimanche 28 octobre 2018 !


    DATE : 
    Dimanche 28 octobre 2018.
    LOCALISATION :
    CONCHES-EN-OUCHE (27)

     

    Située dans l’arboretum de Conches, la Fête de la Pomme est devenue le rendez-vous incontournable en Normandie. En famille, entre amis, cette fête est l’occasion de découvrir ou redécouvrir des artisans, des producteurs, des métiers, des saveurs d’autrefois, du folklore… en bref de découvrir la Normandie ! Du brassage à l’ancienne des pommes en passant par la dégustation de jus de pommes fraichement pressé, du marché fermier géant aux animaux de la maxi-ferme, des animations amusantes et pédagogiques aux démonstrations de savoir-faire… vous découvrirez le terroir normand dans toute sa splendeur !

     

    INFORMATIONS PRATIQUES :
     
    Rendez-vous à l’arboretum de Conches le dimanche 28 octobre 2018 de 9h à 18h.
    Entrée libre et gratuite.
     
    Tous renseignements sur www.conches-en-ouche.fr
     

    Article publié dans Patrimoine Normand n°107, par Rodolphe Corbin.
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  • Le château de Carneville et le loto du patrimoine

    Le château de Carneville (© Association des Amis du Château de Carneville).

    On parle beaucoup à l’heure actuelle de la mission menée par Stéphane Bern, qui a d’abord permis d’identifier près de 2 000 sites en péril partout en France. Dix-huit monuments emblématiques ont ensuite été désignés pour recevoir immédiatement des aides substantielles, grâce aux sommes dégagées par le Loto du patrimoine et le jeu de grattage Mission patrimoine.

    En Normandie, c’est le château de Carneville (Manche) qui a été choisi pour bénéficier de cette manne. Son propriétaire, Guillaume Garbe, s’est vu remettre un chèque de 490 000 € afin d’entreprendre des travaux indispensables de restauration. Toutes les parties en bois (charpentes, boiseries d’intérieur…) de cette belle demeure du XVIIIe siècle, sont en effet menacées par la mérule, un champignon lignivore qui nécessite des travaux colossaux pour l’éradiquer et réparer ses ravages.

    Au-delà du cas de Carneville, il est intéressant et particulièrement encourageant de constater à quel point les Français en général, les Normands en particulier, sont attachés à leur patrimoine. Une dizaine de jours seulement après le lancement du jeu Mission Patrimoine, 2,5 millions de tickets avaient déjà été vendus, soit 20 % du total émis, ce qui constitue un succès de l’aveu même de Stéphane Pallez, la PDG de la Française des Jeux. Ce procédé de financement, pour la première fois utilisé en France, est en revanche courant dans certains pays étrangers, par exemple l’Allemagne ou le Royaume-Uni. Rappelons par ailleurs qu’il est également possible de contribuer à la préservation de notre héritage en effectuant des dons (déductibles des impôts) auprès d’organismes reconnus, comme la Fondation du patrimoine (www.fondation-patrimoine.org). Une belle cause à défendre !

     

    INFORMATIONS PRATIQUES :

    Tous renseignements sur le site Internet du château www.chateaudecarneville.com

     

    Article publié dans Patrimoine Normand n°107, par Stéphane William Gondoin.




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  • Le manoir du champignon

    Franck Quinton, étoilé normand depuis vingt ans (© Jean-Luc Péchinot).


     
    Extrait Patrimoine Normand N°107.
    Par Jean-Luc Péchinot.

    Il est l’un des trois étoilés de l’Orne. En son Manoir du Lys, à Bagnoles-de-l’Orne, Franck Quinton appuie sa cuisine sur le champignon. Pas mieux dès lors pour s’y régaler de l’automne à pleines papilles.
     

    Rayon champignons, Quinton, c’est le champion. De girolles en chanterelles, de morilles en trompettes et autres coprins chevelus, le plus mycophage des maîtresqueux normands voit des champignons partout. Jusqu’au sucre du café, qui reprend le logo de son manoir quatre étoiles : un bolet emblématique de sa forêt d’Andaine. Une sylve domaniale de sept mille hectares qu’il tutoie depuis son enfance : « Je l’arpentais déjà avec mon grand-père, mais c’est avec les weekends mycologiques que monpère a lancés que je me suis passionné. »

    Des week-ends que notre coureur de bois a bien sûr perpétués, des groupes de gourmets accourant là chaque automne, portés tant par l’appel du palais que celui de la forêt. Sitôt acclimatés, les voilà le samedi matin sous la jolie halle de Bagnoles, un déjeuner et un cours de cuisine précédant les travaux pra…
     

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  • Vaussieux : grandes manoeuvres dans le Bessin

    Reconstitution du Camp de Vaussieux  (© Thierry Georges Leprévost).


     
    Extrait Patrimoine Normand N°107.
    Par Thierry Georges Leprévost.

    Septembre 1778. De Bayeux à Courseulles, le Bessin vibre au roulement du tambour, au martèlement du pas cadencé, au tonnerre du canon, au hennissement des chevaux et au cliquetis des armes. 30 000 fantassins, artilleurs et cavaliers déployés, 21 régiments engagés, des centaines de civils au service du plus important effort de guerre depuis la Guerre de Sept Ans.
     

    Pourtant, la bataille de Vaussieux ne figure sur aucune liste des affrontements de l’Ancien Régime, et pour cause : Vaussieux n’est pas une bataille ! C’est le centre névralgique des plus grandes manœuvres militaires du XVIIIe siècle, le thème cet été d’un rassemblement en situation pour célébrer leur 240e anni…

     

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  • Abbaye Saint-Vigor de Cerisy-la-Forêt – Porte du Cotentin

    L’abbaye Saint-Vigor de Cerisy-la-Forêt (© Rodolphe Corbin).


     
    Extrait Patrimoine Normand N°107.
    Par Stéphane William Gondoin.

    Un peu à l’écart du bourg de Cerisy-la-Forêt, à deux portées de flèche de la lisière du bois l’Abbé, s’élève une fantastique abbatiale construite aux XIe et XIIe siècles. Chef-d’oeuvre de l’architecture romane, elle rappelle la ferveur religieuse du duc de Normandie Robert le Magnifique, mais aussi celle de son fils, un certain… Guillaume le Conquérant !

    Les serres cramponnées aux branches d’un arbre, une chouette chevêche surveille d’un regard sévère le soleil d’été s’élevant lentement face au chevet de l’église Saint- Vigor. Déjà les premiers rayons effleurent la pierre, la rehaussant d’une teinte ocrée. L’étang situé en contrebas de l’abbaye s’illumine à son tour, reflétant à sa surface la silhouette de l’édifice multiséculaire. Jeu de miroir simplement féerique… Tel est le petit matin de Ceri…

     

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  • De pommes et de glace

    Idéalement situé au nord de l’axe Paris -Rouen, à Boisemont, près des Andelys, Éric Doré partage sa production de mille tonnes de pommes entre la cidrerie Écusson et sa propre enseigne, Le Pressoir d’Or (© Jean-Luc Péchinot).


     
    Extrait Patrimoine Normand N°107.
    Par Jean-Luc Péchinot.

    Nom prédestiné que celui d’Éric Doré, dont le Pressoir d’Or, dans le vexin normand, signe une rareté : un liquoreux cidre de glace qui tient de l’élixir. À en fermer les yeux… à plein gosier !
     

    Un nectar doré, digne de l’ambroisie. Un nectar de cidre qui ne pétille pas, comme un doux vin de pommes qui vous tapisse le palais tout en préservant de la fraîcheur derrière la sucrosité. Une gourmandise « made in Normandie », quintessence du cidre doux, qu’Éric Doré, cordial agriculteur de l’Eure, ne produit guère que pour les initiés. Dans les quatre mille flacons seulement par millésime, à un prix somme toute aussi doux (17,50 € les 37,5 cl) quand on connaît le mode de fabri…
     

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  • Abbaye de Montivilliers : les animations d’automne 2018

    Les animations à l’abbaye de Montivilliers (© Abbaye de Montivilliers).

    Située au nord de la Seine, à mi-chemin entre Honfleur et Étretat, l’abbaye de Montivilliers fait partie des plus prestigieuses abbayes en Normandie. Découvrez les animations proposées cet automne autour du patrimoine de Montivilliers.


    DATE : 
    Jusqu’au 2 avril 2019
    LOCALISATION :
    MONTIVILLERS (76)

     

    -♦-
    LES ANIMATIONS D’AUTOMNE ET D’HIVER
    -♦-

     
     
    Mercredi 23 octobre 2018 – Salle d’animation – 14h et 15h30 – Tarif : 4€
    P’tit atelier : « fabrication du grimoire d’Halloween »
    L’atelier de calligraphie se décline pour les apprentis sorciers !
     
    Mercredi 31 octobre 2018 – Maison des Arts – 14h – Tarif : 4€
    Contes d’Halloween pour les 5/7 ans
    « L’atroce expérience du professeur Terreur ».
     
    Mercredi 31 octobre à 18h – Salle Michel Vallery –  Tarif : 4€
    Enquête policière pour ados
    Horreur ! A la Salle Michel Vallery a eu lieu un meurtre atroce !
     
    Vendredi 28 décembre 2018 à 16h – Maison des Arts – Tarif : 4€
    Conte pour les 5/7 ans
    « Les aventures du Nounours de Noël ».
     
    Vendredi 04 janvier 2019 – Salle d’animation –  14h et 15h30 – Tarif : 4€
    P’tit atelier : « Fabrication d’une couronne des rois »
    Les enfants réalisent décors et arabesques à la plume pour les couronnes des rois.
     
    Mardis 12 et 19 février 2019 à 14h et 15h30 – Temple protestant – Entrée libre
    Découverte des instruments de musique médiévale
    Séances de découverte des instruments de musique du Moyen Âge avec démonstration.
     
    Mardis 09 et 16 avril – départ devant l’église – 14h30 – Tarif : 4€ / 2€
    Promenade théâtralisée de la Lézarde
    Visite spectacle – avec Valérie LECOQ.
     

    -♦-

    DIMANCHES DU PATRIMOINE
    -♦-
     

    Visites guidées – tous les premiers dimanches du mois
    Tarif : 4€ – Rendez-vous devant l’église
     
    Dimanche 07 octobre 2018
    « Être enfant à Montivilliers ».
     
    Dimanche 04 novembre 2018
    « Orgues et paroles de poilus ».
     
    Dimanche 03 mars 2019
    « La femme au Moyen Âge ».
     

     -♦-

    Conférences
    tarif : 4€
     -♦-

     
     
    Mercredi 03 octobre 2018 – Salle Michel Vallery à 18h15
    Le château de Valmont, une page de son histoire 1973-1993
    Par Francis GRANDGUILLOT, ancien directeur du Parc de Loisirs.
     
    Mardi 05 février 2019 – Maison de l’Enfance à 18h15
    Lutter contre les incendies : les sapeurs-pompiers de Rouen de 1700 à 1945
    Par le Lieutenant Colonel COLLINET.
     
    Mardi 02 avril 2019 – Salle Michel Vallery à 18h15
    L’occupation laïque de l’Abbaye de Saint-Wandrille de la fin du XVIIIe au milieu du XXesiècle
    Par le Frère Pascal PRADIE de l’Abbaye de Saint-Wandrille.

     

    INFORMATIONS PRATIQUES :

    Horaires :
    du mardi au dimanche de 10h à 18h.

    Abbaye de Montivilliers
    Jardin de l’abbaye,
    76290 MONTIVILLIERS
    Tél. : 02 35 30 96 66
    www.abbaye-montivilliers.fr

    Article publié par Rodolphe Corbin.
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  • Chronique de la légende arthurienne en Normandie

    Gisant d’Aliénor d’Aquitaine en l’abbaye royale de Fontevraud, dans le Maine-et-Loire (© Stéphane William Gondoin).


     
    Extrait Patrimoine Normand N°107.
    Par Michel Vital Le Bossé.

    Majestueux château du règne d’Henri II Plantagenêt et d’Aliénor d’Aquitaine, joyau de la couronne du royaume anglo-normand après la bataille d’Hastings, il ne reste plus à Domfront qu’une citadelle du silence qui se dresse au-dessus des ruines.

    Dans les appartements royaux se réunissait au XIIe siècle une prestigieuse cour d’amour, qui plaça au rang d’honneur Chrétien de Troyes, illustre trouvère auteur des cinq romans constituant la base de la matière arthurienne des Romans de la Table ronde, des chevaliers du roi Arthur et de la quête du Graal.
     

    aFfaires de familles

    Aliénor, descendante de Guillaume IX d’Aquitaine, comte de Poitiers, célèbre troubadour et musicien de la tradition occitane, eut de son premier mariage avec Louis VII une fille, Marie de Champagne. Le roman courtois apparaît dans les cours d’a…

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  • Des voix dans les abbayes normandes

    L’ensemble vocal Les Affinités Électives (© Affinités Électives).


     
    Extrait Patrimoine Normand N°107.
    Par Virginie Michelland.

    Quel cadre plus indiqué qu’une abbatiale romane ou une église aux voûtes épurées pour interpréter des chants sacrés, issus, pour certains, du fond des âges ? Chef de choeur et directeur artistique de l’ensemble vocal les Affinités Électives, créé en 2014 à rouen, Pascal Hellot a élaboré, sous l’appellation Des voix dans les abbayes normandes, trois programmes de concerts, spécialement destinés à ces lieux de spiritualité et de paix à travers notre région.
     

    voyage musical au fil du temps

    « De nombreuses pièces ont été spécialement écrites pour des abbayes, par des compositeurs de toutes les époques, dont la source est le grégorien. Elles se caractérisent par des valeurs très longues, une harmonie  » planante  » et calme. Certaines périodes comme la Renaissance se prêtent peutêtre moins bien que d’autres à ce contexte monastique, mais on observe une réelle continuité du chant sacré », confie Pascal Hellot. Pour en témoigner, ce dernier a construit le programme de ses trois con…
     

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  • Les gisants de la collégiale d’Eu

    Les gisants de la collégiale d’Eu (© Stéphane William Gondoin).
     


    Extrait Patrimoine Normand N°107.
    Par Stéphane William Gondoin.
     

    On connaît surtout la ville d’Eu pour son splendide château très prisé de Louis-Philippe, où le premier – et unique – « roi des Français » reçut la reine Victoria en 1843 et en 1845. La commune la plus septentrionale de Normandie possède pourtant bien d’autres trésors, à commencer par une superbe collection de gisants conservés dans la crypte de la collégiale Notre-Dame-et-Saint-Laurent, authentiques chefs-d’œuvre de l’art funéraire médiéval.

    Depuis la nuit des temps, il est d’usage pour les personnages les plus puissants de se faire inhumer sous des monuments destinés à rappeler à la postérité leur grandeur passée : tumulus néolithiques ou protohistoriques, pyramides égyptiennes, mausolées gréco-romains… En Gaule, les sépultures deviennent plus discrètes après les premiers raids germaniques, vers la fin du IIIe siècle apr. J.-C., et l’avènement du christianisme marque le début d’une ère de relative  » humilité  » post mortem. Autour de l’an mille, les membres de la haute noblesse trouvent généralement le repos éternel dans un établissement reli…
     

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  • Paul Claudel à l’abbaye de Grestain

    L’abbaye de Grestain (© Stéphane William Gondoin).

    Jusqu’au 26 août 2018, dans le cadre de la commémoration nationale du 150e anniversaire de la naissance de Paul Claudel, l’abbaye de Grestain (Eure) propose une saison estivale exceptionnelle. Au programme, des conférences et des représentations théâtrales, dans le cadre prestigieux du monastère où fut inhumée Arlette de Falaise, la mère de Guillaume le Conquérant. une occasion unique de (re)découvrir des oeuvres telles que Le soulier de satin, L’annonce faite à Marie, L’histoire de Tobie et Sara, La jeune fille Violaine, ou L’échange. Toutes ces manifestations sont placées sous le haut patronage de l’Académie française et sous l’égide de la Société Paul Claudel. un bel hommage rendu à l’initiative de Nicolas Wapler, propriétaire des lieux et claudélien inconditionnel.

    Paul Claudel

    Paul Claudel entourant le buste de sa sœur Camille (© Société Paul Claudel).
     

    INFORMATIONS PRATIQUES :

    Abbaye de Grestain
    27210 Fatouville-Grestain
    Contact : + 33 (0)2. 32. 57. 72. 10
    Rendez-vous sur le site www.abbaye-de-grestain.fr
     

    Article publié dans Patrimoine Normand n°106 par Stéphane William Gondoin
     




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  • L’association des Amis des Monuments et Sites de l’Eure (AMSE) fête ses 90 ans

    Les membres du bureau ont rendu hommage au fondateur de l’AMSE, Marcel Delaunay, en se recueillant devant une stèle à sa mémoire, située près de la cathédrale d’Évreux (© Chantal de Crombrugghe).

    Depuis 90 ans, l’association des Amis des Monuments et Sites de l’Eure œuvre, sur l’ensemble du département, à la sauvegarde, à l’étude et à la mise en valeur du patrimoine. D’un président à l’autre, de Marcel Delaunay (1876-1959), son fondateur, peintre de l’École de Rouen et représentant, pour l’Eure, de la Société Protectrice des Paysages de France, à Denis Lepla, élu sixième président en 2016, l’association est restée fidèle à ses objectifs initiaux.
    Inlassablement, ses bénévoles conseillent les particuliers et associations, notamment sur les moyens de financement de leurs projets. Une expérience de terrain reconnue bien au-delà des frontières du département : au terme d’une longue procédure administrative, l’AMSE a été reconnue d’utilité publique en avril 2017.
     

    Le 26 mai dernier, l'AMSE a signé une convention de partenariat avec le Département (© Chantal de Crombrugghe).
     

    Le 26 mai dernier, l’AMSE a signé une convention de partenariat avec le Département (© Chantal de Crombrugghe).

    C’est tout naturellement à l’hôtel du département, à Évreux, que l’association a célébré fin mai son anniversaire, signant une convention de partenariat avec le département, représenté par son président, Pascal Lehongre, et sa vice-présidente en charge du patrimoine, Martine Saint-Laurent.
    Une exposition, qui sera ensuite présentée à Louviers, à l’automne, a donné pendant quelques jours un aperçu des actions réalisées jusqu’à maintenant, en faveur de « toutes les beautés naturelles et artistiques ». Tant qu’il y aura des édifices en péril et des petits trésors à sauvegarder, le combat de l’AMSE au service du patrimoine n’est de toute façon pas près de s’arrêter. 

     

    INFORMATIONS PRATIQUES :

    Contact : + 33 (0)6. 18. 94. 80. 92. ou info@amse.asso.fr.
    Rendez-vous sur le site www.amse.asso.fr
     

    Article publié dans Patrimoine Normand n°106 par Virginie Michelland.
     




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  • Abbaye de Montivilliers : les animations de l’été 2018

    Les animations de l’été à l’abbaye de Montivilliers (© Abbaye de Montivilliers).

    Située au nord de la Seine, à mi-chemin entre Honfleur et Étretat, l’abbaye de Montivilliers fait partie des plus prestigieuses abbayes en Normandie. Découvrez les animations proposées cet été autour du patrimoine de Montivilliers.


    DATE : 
    Jusqu’au 29 septembre 2018
    LOCALISATION :
    MONTIVILLERS (76)

     

    -♦-
    LES ANIMATIONS DE L’ÉTÉ
    -♦-

     
    Mardi 14 août de 14h à 17h – Devant l’abbaye
    Animations médiévales
    Avec l’association Aisling 1198
    Les enfants remontent le temps pour un voyage en plein ère médiévale !
     
    Mardi 21 août à 14h et 15h30 – Cour Saint-Philibert – Tarif : 4€
    L’héraldique
    Avec l’association Touches d’Histoire
    Les enfants créent leur propre blason !
     
    Mardi 28 août à 14h et 16h30 – Rendez-vous devant l’église – Tarif : 4€
    Visite théâtralisée
    « Présente-moi Montivilliers »
    Aliote est une jeune femme de 1449, propulsée en 2018…
     

    -♦-

    JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE
    Samedi 15 et dimanche 16 septembre
    -♦-
     

    Samedi et dimanche :
     
    Hallettes – de 14h à 18h
    Dispositif « Toi, en 1918 »
    Mise à disposition de costumes d’enfants pour faire des photos devant un décor d’époque et exposition de vélos anciens.
     
    Salle Michel-Vallery – à 11h, 14h et 16h
    Visite « 1918-2018 »
    Histoire et fonctionnement de la salle des fêtes de Montivilliers.
     
    Église – de 10h à 18h
    Visite libre.
     
    Temple protestant – de 14h à 18h
    Accueil
    Par la communauté protestante
    Exposition
    « Martin Luther, portes ouvertes à… », les grandes avancées de la Réforme.
     
     
    Aître de Brisgaret – de 14h à 17h30
    Accueil guidé sur site.
     
     
    Point fort n°1  – de 10h à 18h – Entrée : 1€
    Accueil guidé
    Par l’association Histoire et Passion 1944  – Le Havre.
     
     
    Centre ville – à 15h
    Déambulation « Montivilliers en 1918 »
    Un jeune soldat revient du front, et retrouve sa marraine de guerre.

     
    Le samedi uniquement :
     
    Hallettes – de 10h à 17h
    Animation « Croquis »
    Par les peintres des Amis des Arts.
     
    Bibliothèque Condorcet
    Exposition numismatique « Tour du monde à travers les monnaies » – De 10h à 17h
    Visite guidée du Fonds ancien – A 10h30, 11h30, 14h30 et 15h30.
     
    Temple protestant – 16h30
    Temps musical.
     
    Aître de Brisgaret – 20h45
    Théâtre : « Une femme dans la Grande Guerre – l’attente du retour »
    Aimée attend le retour de son héros de guerre. Elle se livre sur son quotidien bousculé par le conflit.
     
     
    Le dimanche uniquement :
     
    Église – 16h30
    Concert d’orgues.

     -♦-

    NUIT DU TOURISME
    Samedi 29 septembre
     -♦-

     
    Église – de 20h à 23h30, départ toutes les 15 minutes.
    Visite nocturne de l’église abbatiale
    Visite originale de l’église abbatiale à la tombée de la nuit, entre ombres et lumières.
     

     

    INFORMATIONS PRATIQUES :

    Horaires :
    du lundi au dimanche de 10h à 18h (de juillet à août).

    Abbaye de Montivilliers
    Jardin de l’abbaye,
    76290 MONTIVILLIERS
    Tél. : 02 35 30 96 66
    www.abbaye-montivilliers.fr

    Article publié par Rodolphe Corbin.
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  • À la découverte de Pont-Audemer

    Le musée Alfred-Canel (© SWG).

     
     

    L’exposition intitulée L’architecture du littoral, actuellement proposée par le musée Alfred-Canel de Pont-Audemer (entrée gratuite), est une invitation à filer du côté de la vallée de la Risle. D’abord parce que ce musée est l’un de ces endroits hors du temps, l’une de ces belles demeures du XIXe siècle aux planchers qui craquent et où flotte un parfum d’encaustique. Ensuite parce que l’église Saint-Ouen, à la superbe nef de style gothique flamboyant, a pratiquement achevé de se refaire une beauté et que sa pierre retrouve peu à peu une blancheur éclatante. Enfin parce que le centre-ville réserve bon nombre de surprises : maisons à colombages, hôtels particuliers… Le tout sillonné de canaux qui lui valent le surnom de « Venise de Normandie ». Sans les gondoliers, quand même ! Et pour prolonger la balade, direction le Marais-Vernier tout proche, histoire de prendre un bol d’air en pleine nature.
     

    Pont-Audemer
     

    Maisons sur le canal de la ville (© Eric Bruneval).

     

    INFORMATIONS PRATIQUES :

    Musée Alfred-Canel
    64, rue de la République
    27500 PONT-AUDEMER
    Tél. : 02 32 56 84 81
    www.ville-pont-audemer.fr
     

    Article publié dans Patrimoine Normand n°106 par Stéphane William Gondoin.
     



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  • Exposition « Né(e)s de l’écume et des rêves » au Havre

    Exposition « Né(e)s de l’écume et des rêves » (© MuMa / Photo de Camille Françoise).

    Jusqu’au 9 septembre le MuMa accueille une nouvelle exposition intitulé « Né(e)s de l’écume et des rêves », rassemblant 180 œuvres (de 90 artistes) des XIXe et XXe siècles autour du thème de la mer et de l’imaginaire qu’elle suscite chez les artistes.


    DATE : 
    Jusqu’au 9 septembre 2018
    LOCALISATION :
    Le HAvre (76)

     

    Dans le cadre idéal d’un MuMa ouvert sur la mer, l’exposition propose un parcours autour de l’imaginaire maritime. Vénus, sirènes, monstres marins, méduses, les peintres revisitent un thème déjà exploité mais complètement renouvelé. En effet, au XIXe siècle, les artistes ont été fortement marqués par les découvertes scientifiques (premier câble téléphonique entre l’Europe et l’Amérique, premiers laboratoires de zoologie marine, etc.) : le photographe Louis Boutan expérimente ainsi pour la première fois la photographie sous-marine peu après que Jules Verne a publié 20 000 lieues sous les mers, tandis que les fantasmagories marines surgissent sous les pinceaux d’Odilon Redon et Gustave Moreau. Les surréalistes s’emparent au XXe siècle eux aussi de l’imagerie suscitée par une mer réelle ou fantasmée, comme Man Ray ou Brassaï. Plus près de nous, alors que l’océan devient une cause à défendre, des artistes comme Nicolas Floc’h participent à leur manière à la fascination qu’exercent les fonds marins sur leur travail.
    L’exposition propose ainsi un parcours extraordinaire sur deux siècles, au travers d’une grande variété d’artistes, d’arts et de regards sur l’imaginaire marin. Une exposition à ne pas manquer !
     

    INFORMATIONS PRATIQUES :

    MuMa – Musée d’art moderne André Malraux
    2 Boulevard Clemenceau
    76600 Le Havre
    Tél. : 02 35 19 62 62
    contact-muma@lehavre.fr
    www.muma-lehavre.fr

     

    Article publié par Rodolphe Corbin.
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  • Exposition « Paul-Élie Gernez » à Honfleur

    Paul-Élie GERNEZ, Honfleur. Baigneuses devant la jetée, 1920. Huile sur toile, 77 X 100 cm (© Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris / Roger Viollet © Adagp, Paris, 2018).

    Après Henri (1878-1949) et René (1876-1958) de Saint-Delis, le musée Eugène Boudin de Honfleur poursuit en 2018 sa relecture de l’œuvre des peintres qui ont marqué de leur empreinte l’estuaire de la Seine, et plus particulièrement le port de Honfleur ; il consacre ainsi cette année une exposition à Paul-élie Gernez (Onnaing, 1888 – Paris, 1948).


    DATE : 
    Du 7 juillet au 15 octobre 2018
    LOCALISATION :
    HONFLEUR (14)

     

    Si le XIXe siècle fut assurément celui de la révélation de Honfleur comme motif pictural et, conjointement, de l’éclosion de maîtres honfleurais tels que Gustave Hamelin, Eugène Boudin ou encore Louis-Alexandre Dubourg, le XXe  siècle s’est caractérisé dans cette ville par un mouvement non moins intense de convergence de talents picturaux, mais aussi par la sédentarisation de divers peintres originaires du Nord, au sein desquels on compte le talentueux et méconnu Paul-élie Gernez.
    L’exposition présente plus d’une centaine d’œuvres, parmi lesquelles des peintures, des dessins, des gravures sur bois ou encore des livres illustrés, permettant de proposer une idée représentative de son parcours et, en particulier, de ses recherches plastiques et iconographiques.
     

    INFORMATIONS PRATIQUES :

    Exposition ouverte tous les jours sauf le mardi, de 10h à 12h et de 14h à 18h.
    Musée Eugène-Boudin
    Place érik-Satie
    14600 HONFLEUR
    Tél. : 02 31 89 54 00
    www.musees-honfleur.fr
     

    Article publié dans Patrimoine Normand n°106 par Rodolphe Corbin.
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  • Errance bucolique dans le Vaudobin

    Balade nature dans le Vaudobin (© J.Crocis).
     


    Extrait Patrimoine Normand N°106.
    Par Stéphane William Gondoin.
     

    Une fois n’est pas coutume : nous ne vous proposons pas vraiment une randonnée ce trimestre, mais plutôt une balade apaisante dans l’un des plus beaux endroits de Normandie. Le Vaudobin, c’est une gorge profonde enfoncée dans l’une des crêtes des contreforts normands du Massif armoricain. Un véritable enchantement, au propre comme au figuré…

    Situé à quelques kilomètres au nord d’Argentan, à cheval sur les communes de Bailleul et de Guêprei, le Vaudobin est l’œuvre du Meillon, un vaillant petit affluent de la Dives qui parvint, au prix de centaines de milliers d’années d’efforts, à se creuser un lit douillet dans le rude grès ordovicien du Massif armoricain. Sur le plan géologique, les gorges du Meillon forment ce que l’on appelle une cluse, c’est-à-dire, selon la définition du dictionnaire Robert, une « coupure étroite et encaissée creusée perpendiculairement à une chaîne de montagne. » Une vague ambiance d’Alpes ou de Jura donc, en plein cœur de la Normandie éter…

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