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En attendant son mariage avec la Normandie, la métropole de ROUEN est en stagnation démographique

Les chiffres du recensement pour la métropole de Rouen, notre métropole normande, viennent d’être publiés: depuis cinq ans, la population métropolitaine rouennaise reste stable. Pas de perte mais pas de progrès non plus. On est loin du dynamisme démographique des métropoles régionales d’équilibre très attractives de l’Ouest et du Sud de la France.

La proximité avec la mégalopole parisienne n’explique pas tout et c’est un défi pour Rouen de stopper un déclin séculaire: seconde ville de France sous Louis XV, banlieue industrielle et portuaire à englober dans un Grand Paris étendu jusqu’au Havre en 1965. Après 40 années de déclin dans la division de l’espace régional normand, Rouen n’a pas pu développer la métropolisation régionale que l’on a vu se développer à partir des années 1980 ailleurs, sachant qu’il faudrait inventer avec Caen et Le Havre un modèle de métropolisation régionale en archipel qui n’existe pas en France.

Enfin, il faut compter avec les défauts structurels de l’agglomération de Rouen qui n’ont pas été effacés pour autant par la mise en place de la métropole qui a ajouté des hectares et des populations pas toujours très urbaines afin d’atteindre le seuil critique des 400000 habitants (dans une aire urbaine de plus de 650000 hab.) fixé par le législateur.

Ces fragilités structurelles sont les suivantes:

1) Le différentiel socio-économique et politique entre la rive gauche et la rive droite de la Seine: ce différentiel fondamental, qui a causé tant de difficultés politiques dans le passé, est en cours d’atténuation avec les projets de développement urbain prévu à Saint-Sever. Cette « réunification » urbaine essentielle est à la charge de la commune de Rouen qui est la seule commune de l’agglomération à s’étendre largement sur les deux rives du fleuve.

2) La métropole de Rouen Normandie, parmi les métropoles définies par la loi MATPAM de 2014, est celle qui dispose du plus grand nombre de communes membres. C’est aussi celle dont la commune centre et principale pèse le moins sur l’ensemble métropolitain: on notera, fort symboliquement, que le maire de Rouen n’est pas le président de la métropole de Rouen.

3) L’agglomération de Rouen reste relativement enclavée et coupée de son espace régional normand au profit d’une relation radiale dominante avec la mégalopole parisienne dans le cadre de l’Axe Seine: l’attractivité métropolitaine régionale que l’on voit à l’oeuvre dans les autres métropoles régionales françaises n’est pas encore à l’oeuvre à Rouen.

Les décideurs rouennais se sont laissés enfermés dans une relation de domination et de dépendance avec Paris qui est, somme toute, assez confortable à l’instar d’une banlieue et manquent d’initiatives et de réactivité quand il s’agit de défendre des projets qui pourraient favoriser le rayonnement métropolitain de Rouen (ex: échecs de la médiathèque Grammont et, plus récemment, du palais des congrès de la Matmut).

 

28244640

http://rouenbeforeafter.canalblog.com/archives/2010/11/28/6626322.html

Après la réunification de la Normandie et la réunification rouennaise entre la rive gauche et la rive droite, il reste le plus important à réussir: la réunification entre la métropole de Rouen avec le reste de la Normandie. Notamment pour que Rouen redevienne attractive dans l’espace normand. D’où l’urgence du désenclavement routier et ferroviaire rouennais pour constituer pleinement la TRIPOLITAINE normande avec Caen et Le Havre et construire l’attractivité d’un réseau régional urbain de plus d’un million d’habitants.

Rouen ne manque pas d’atouts bien au contraire:

1) un patrimoine culturel, historique et architectural exceptionnel

2) un grand port maritime international toujours actif

3) l’un des grands centres de la recherche-développement industrielle en France

4) un centre d’activités et de services  « supérieurs » qui pourrait se développer dans une logique de déconcentration d’une matière grise toujours trop concentrée à Paris.


http://www.paris-normandie.fr/rouen/a-rouen-la-population-se-maintient-depuis-cinq-ans-AE8314046

A Rouen, la population se maintient depuis cinq ans

Céline Bruet
Publié 29/01/2017
Mise à jour 29/01/2017

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En chiffres. Alors que la campagne de recensement bat son plein, l’Insee publie des données sur l’évolution

 

 

 Démographie. En cinq ans, Rouen a augmenté sa population… de 0,0 % ! Décryptage.

Le chiffre est aussi incroyable qu’une moyenne de 20 au baccalauréat. Selon des données publiées par l’Insee en janvier 2017, la population municipale rouennaise aurait évolué, entre 2009 et 2014, de… 0,0 % ! Cela ne veut pas dire qu’il n’y a eu ni départs, ni emménagement, ni naissances, ni décès, mais que les différents flux se sont équilibrés. « La plupart des grandes villes en France perdent des habitants. Seulement quelques villes arrivent à se maintenir. C’est le cas de Rouen », analyse Jean-Christophe Fanouillet, chef d’établissement Insee Rouen. Ce résultat est d’autant plus remarquable que la Seine-Maritime est le département le moins attractif de la Normandie (avec l’Orne) alors qu’il affiche le solde naturel (différences entre les naissances et les décès) le plus élevé (+ 0,4 % par an). Mais les Seinomarins ont tendance à partir voir si l’herbe est plus verte – et surtout le temps moins pluvieux – ailleurs.

« 350 textes de loi font référence à la population légale »

Au contraire, Rouen, et plus généralement son arrondissement, tire les chiffres vers le haut. « Il y a une population jeune à Rouen, ce qui veut dire beaucoup de naissances, explique Éric Laguerre, responsable du recensement à l’Insee. Et il y a eu beaucoup de constructions de logements ces dernières années. » Attention cependant : la plupart des appartements sortis de terre sont des petites surfaces, préférées donc par les étudiants, les couples avec un bébé ou les retraités. Mais dès que la famille s’agrandit, les Rouennais n’hésitent pas à traverser la Seine.

Certaines communes de la rive gauche ont enregistré, en cinq ans, une hausse significative de leur population. C’est le cas de Saint-Etienne-du-Rouvray (+ 0,3 %) ou Le Petit-Quevilly (+ 1 %). « On le constate au quotidien, affirme Charlotte Goujon, adjointe chargée des affaires scolaires et de la politique de la Ville, au Petit-Quevilly. Il y a eu trois ouvertures de classe rien que l’an dernier, le nombre de demandes de permis de construire pour des extensions est en augmentation, et on voit de nouveaux visages dans les manifestations. » C’est la situation géographique, bien sûr, qui est favorable au Petit-Quevilly : proche de Rouen, facile d’accès grâce au métro – et bientôt la ligne T4 – avec des prix du mètre carré en dessous du marché rouennais. Mais c’est, là aussi, la politique de construction qui est soulignée : « La ville se reconstruit sur elle-même, sur nos anciennes friches. D’ici 2018, 821 logements sont en projets. On a fait le choix aussi de ne pas construire que de l’habitat collectif, mais aussi des maisons, pour répondre aux attentes des familles. On a un projet de maisons aux Bruyères par exemple. »

Les communes mettent donc tout en œuvre pour accueillir les nouveaux venus. Mais pourquoi est-ce si important d’accroître la population ? « Cela démontre un certain dynamisme, résume Éric Laguerre. Du nombre d’habitants dépendent beaucoup de choses : la dotation globale de fonctionnement versée par l’État, le nombre d’élus dans un conseil municipal… Même le nombre de pharmacies dans une commune ! Au total, 350 textes de loi font référence à la population légale. »

Il faut enfin souligner que ce sont les plus petites communes qui gagnent le plus d’habitants, et que l’évolution est de moins en moins spectaculaire à mesure que la ville s’agrandit. Car ce que recherchent avant tout les familles, c’est un cadre de vie. « Notre ambition n’est pas d’augmenter la population de manière démesurée, assure Charlotte Goujon. Par exemple, le jardin du cloître est sur un terrain de 1 200 m². On aurait pu décider d’y construire des logements, mais on a préféré ce parc. Notre priorité, c’est d’offrir un cadre de vie agréable à nos habitants. »

Construire suffisamment sans saturer les rues de béton : il faut savoir trouver l’équilibre.

Le recensement, c’est maintenant !

Pour compter les habitants, l’Insee se base sur les campagnes de recensement. Celles de 2017 sont en cours et s’étaleront jusqu’au 18 février pour les communes de moins de 10 000 habitants, jusqu’au 25 février pour les villes de plus de 10 000. À Rouen, 33 agents recenseurs, recrutés parmi les agents municipaux de la ville, battent le pavé, soirs et week-ends, sur leur temps libre. « Ils possèdent une carte spécifique qu’ils doivent présenter à chaque fois qu’ils
toquent à la porte
 », souligne Pauline Fouquiet, chef du service accueil des publics.
L’agent recenseur est présent pour remettre et récupérer le formulaire, pas pour le remplir. Ce sont aux habitants de s’y conformer « même si l’agent peut donner un coup de main, si la personne est très âgée ou illettrée. » Le citoyen a également la possibilité de remplir le formulaire en ligne, ce que l’Insee incite à faire, vigoureusement. « Les réponses sont souvent plus complètes sur Internet, les gens n’oublient pas de remplir des cases, estime Éric Laguerre. Et c’est plus écologique ! En 2016, nous avons ainsi économisé 30 tonnes de papier. »
500 000 habitants seront cette année recensés en Normandie, dont 5 686 foyers à Rouen. Donc, si vous avez reçu le courrier vous informant du passage de l’agent recenseur mais que celui-ci ne s’est pas encore
présenté, soyez patient : chaque agent rouennais a en effet 172 logements à visiter.
  Céline Bruet

Les chiffres du recensement pour la métropole de Rouen, notre métropole normande, viennent d’être publiés: depuis cinq ans, la population métropolitaine rouennaise reste stable. Pas de perte mais pas de progrès non plus. On est loin du dynamisme démographique des métropoles régionales d’équilibre très attractives de l’Ouest et du Sud de la France.

La proximité avec la mégalopole parisienne n’explique pas tout et c’est un défi pour Rouen de stopper un déclin séculaire: seconde ville de France sous Louis XV, banlieue industrielle et portuaire à englober dans un Grand Paris étendu jusqu’au Havre en 1965. Après 40 années de déclin dans la division de l’espace régional normand, Rouen n’a pas pu développer la métropolisation régionale que l’on a vu se développer à partir des années 1980 ailleurs, sachant qu’il faudrait inventer avec Caen et Le Havre un modèle de métropolisation régionale en archipel qui n’existe pas en France.

Enfin, il faut compter avec les défauts structurels de l’agglomération de Rouen qui n’ont pas été effacés pour autant par la mise en place de la métropole qui a ajouté des hectares et des populations pas toujours très urbaines afin d’atteindre le seuil critique des 400000 habitants (dans une aire urbaine de plus de 650000 hab.) fixé par le législateur.

Ces fragilités structurelles sont les suivantes:

1) Le différentiel socio-économique et politique entre la rive gauche et la rive droite de la Seine: ce différentiel fondamental, qui a causé tant de difficultés politiques dans le passé, est en cours d’atténuation avec les projets de développement urbain prévu à Saint-Sever. Cette « réunification » urbaine essentielle est à la charge de la commune de Rouen qui est la seule commune de l’agglomération à s’étendre largement sur les deux rives du fleuve.

2) La métropole de Rouen Normandie, parmi les métropoles définies par la loi MATPAM de 2014, est celle qui dispose du plus grand nombre de communes membres. C’est aussi celle dont la commune centre et principale pèse le moins sur l’ensemble métropolitain: on notera, fort symboliquement, que le maire de Rouen n’est pas le président de la métropole de Rouen.

3) L’agglomération de Rouen reste relativement enclavée et coupée de son espace régional normand au profit d’une relation radiale dominante avec la mégalopole parisienne dans le cadre de l’Axe Seine: l’attractivité métropolitaine régionale que l’on voit à l’oeuvre dans les autres métropoles régionales françaises n’est pas encore à l’oeuvre à Rouen.

Les décideurs rouennais se sont laissés enfermés dans une relation de domination et de dépendance avec Paris qui est, somme toute, assez confortable à l’instar d’une banlieue et manquent d’initiatives et de réactivité quand il s’agit de défendre des projets qui pourraient favoriser le rayonnement métropolitain de Rouen (ex: échecs de la médiathèque Grammont et, plus récemment, du palais des congrès de la Matmut).

 

28244640

http://rouenbeforeafter.canalblog.com/archives/2010/11/28/6626322.html

Après la réunification de la Normandie et la réunification rouennaise entre la rive gauche et la rive droite, il reste le plus important à réussir: la réunification entre la métropole de Rouen avec le reste de la Normandie. Notamment pour que Rouen redevienne attractive dans l’espace normand. D’où l’urgence du désenclavement routier et ferroviaire rouennais pour constituer pleinement la TRIPOLITAINE normande avec Caen et Le Havre et construire l’attractivité d’un réseau régional urbain de plus d’un million d’habitants.

Rouen ne manque pas d’atouts bien au contraire:

1) un patrimoine culturel, historique et architectural exceptionnel

2) un grand port maritime international toujours actif

3) l’un des grands centres de la recherche-développement industrielle en France

4) un centre d’activités et de services  « supérieurs » qui pourrait se développer dans une logique de déconcentration d’une matière grise toujours trop concentrée à Paris.


http://www.paris-normandie.fr/rouen/a-rouen-la-population-se-maintient-depuis-cinq-ans-AE8314046

A Rouen, la population se maintient depuis cinq ans

Céline Bruet
Publié 29/01/2017
Mise à jour 29/01/2017

En chiffres. Alors que la campagne de recensement bat son plein, l’Insee publie des données sur l’évolution

 

 

 Démographie. En cinq ans, Rouen a augmenté sa population… de 0,0 % ! Décryptage.

Le chiffre est aussi incroyable qu’une moyenne de 20 au baccalauréat. Selon des données publiées par l’Insee en janvier 2017, la population municipale rouennaise aurait évolué, entre 2009 et 2014, de… 0,0 % ! Cela ne veut pas dire qu’il n’y a eu ni départs, ni emménagement, ni naissances, ni décès, mais que les différents flux se sont équilibrés. « La plupart des grandes villes en France perdent des habitants. Seulement quelques villes arrivent à se maintenir. C’est le cas de Rouen », analyse Jean-Christophe Fanouillet, chef d’établissement Insee Rouen. Ce résultat est d’autant plus remarquable que la Seine-Maritime est le département le moins attractif de la Normandie (avec l’Orne) alors qu’il affiche le solde naturel (différences entre les naissances et les décès) le plus élevé (+ 0,4 % par an). Mais les Seinomarins ont tendance à partir voir si l’herbe est plus verte – et surtout le temps moins pluvieux – ailleurs.

« 350 textes de loi font référence à la population légale »

Au contraire, Rouen, et plus généralement son arrondissement, tire les chiffres vers le haut. « Il y a une population jeune à Rouen, ce qui veut dire beaucoup de naissances, explique Éric Laguerre, responsable du recensement à l’Insee. Et il y a eu beaucoup de constructions de logements ces dernières années. » Attention cependant : la plupart des appartements sortis de terre sont des petites surfaces, préférées donc par les étudiants, les couples avec un bébé ou les retraités. Mais dès que la famille s’agrandit, les Rouennais n’hésitent pas à traverser la Seine.

Certaines communes de la rive gauche ont enregistré, en cinq ans, une hausse significative de leur population. C’est le cas de Saint-Etienne-du-Rouvray (+ 0,3 %) ou Le Petit-Quevilly (+ 1 %). « On le constate au quotidien, affirme Charlotte Goujon, adjointe chargée des affaires scolaires et de la politique de la Ville, au Petit-Quevilly. Il y a eu trois ouvertures de classe rien que l’an dernier, le nombre de demandes de permis de construire pour des extensions est en augmentation, et on voit de nouveaux visages dans les manifestations. » C’est la situation géographique, bien sûr, qui est favorable au Petit-Quevilly : proche de Rouen, facile d’accès grâce au métro – et bientôt la ligne T4 – avec des prix du mètre carré en dessous du marché rouennais. Mais c’est, là aussi, la politique de construction qui est soulignée : « La ville se reconstruit sur elle-même, sur nos anciennes friches. D’ici 2018, 821 logements sont en projets. On a fait le choix aussi de ne pas construire que de l’habitat collectif, mais aussi des maisons, pour répondre aux attentes des familles. On a un projet de maisons aux Bruyères par exemple. »

Les communes mettent donc tout en œuvre pour accueillir les nouveaux venus. Mais pourquoi est-ce si important d’accroître la population ? « Cela démontre un certain dynamisme, résume Éric Laguerre. Du nombre d’habitants dépendent beaucoup de choses : la dotation globale de fonctionnement versée par l’État, le nombre d’élus dans un conseil municipal… Même le nombre de pharmacies dans une commune ! Au total, 350 textes de loi font référence à la population légale. »

Il faut enfin souligner que ce sont les plus petites communes qui gagnent le plus d’habitants, et que l’évolution est de moins en moins spectaculaire à mesure que la ville s’agrandit. Car ce que recherchent avant tout les familles, c’est un cadre de vie. « Notre ambition n’est pas d’augmenter la population de manière démesurée, assure Charlotte Goujon. Par exemple, le jardin du cloître est sur un terrain de 1 200 m². On aurait pu décider d’y construire des logements, mais on a préféré ce parc. Notre priorité, c’est d’offrir un cadre de vie agréable à nos habitants. »

Construire suffisamment sans saturer les rues de béton : il faut savoir trouver l’équilibre.

Le recensement, c’est maintenant !

Pour compter les habitants, l’Insee se base sur les campagnes de recensement. Celles de 2017 sont en cours et s’étaleront jusqu’au 18 février pour les communes de moins de 10 000 habitants, jusqu’au 25 février pour les villes de plus de 10 000. À Rouen, 33 agents recenseurs, recrutés parmi les agents municipaux de la ville, battent le pavé, soirs et week-ends, sur leur temps libre. « Ils possèdent une carte spécifique qu’ils doivent présenter à chaque fois qu’ils
toquent à la porte
 », souligne Pauline Fouquiet, chef du service accueil des publics.
L’agent recenseur est présent pour remettre et récupérer le formulaire, pas pour le remplir. Ce sont aux habitants de s’y conformer « même si l’agent peut donner un coup de main, si la personne est très âgée ou illettrée. » Le citoyen a également la possibilité de remplir le formulaire en ligne, ce que l’Insee incite à faire, vigoureusement. « Les réponses sont souvent plus complètes sur Internet, les gens n’oublient pas de remplir des cases, estime Éric Laguerre. Et c’est plus écologique ! En 2016, nous avons ainsi économisé 30 tonnes de papier. »
500 000 habitants seront cette année recensés en Normandie, dont 5 686 foyers à Rouen. Donc, si vous avez reçu le courrier vous informant du passage de l’agent recenseur mais que celui-ci ne s’est pas encore
présenté, soyez patient : chaque agent rouennais a en effet 172 logements à visiter.
  Céline Bruet