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LE PETIT-QUEVILLY. Enseignants, associations et habitants se mobilisent pour venir en aide à la famille Sinani, menacée d’expulsion.
Solidarité pour une famille Kosovare.

Par le biais d’un comité de soutien, les enseignants du collège Denis Diderot se sont mobilisés mardi matin en faveur d’une famille de Kosovars, les Sinani, arrivés en France en 2013 et qui, après avoir été déboutés de leur demande de droit d’asile puis expulsés de leur logement, sont maintenant convoqués devant la Police de l’Air et des Frontières, vraisemblablement pour recevoir une signification d’expulsion du territoire. « Ce couple a 3 enfants de 7, 11 et 15 ans dont deux sont scolarisés au collège » rappelle une enseignante participant à la manifestation, « ceux-ci sont on ne peut mieux intégrés. Ils ont acquis la langue française plus facilement peut-être que d’autres. Ereza, l’une des enfants, est un talent montant du club de foot de la ville et est pressentie par les plus grands clubs français… Alors, savoir qu’aujourd’hui cette famille dort dans la rue, on ne peut pas laisser passer cela! ». Dès 7 h 30 du matin, l’équipe pédagogique du collège (une trentaine de professeurs), des membres du Droit au Logement (DAL), de Réseau Education sans frontières (RESF), de Terre d’asile ainsi que des représentants du club de foot se sont installés dans la rue, dans des sacs de couchage, espérant sensibiliser l’opinion sur la difficulté de dormir dehors, même à cette époque de l’année où les températures sont encore peu élevées. Une pétition a circulé, reprise par des riverains et des parents d’élèves qui ont promis de la faire circuler dans la ville. 

Solidarité pour une famille Kosovare.

Par le biais d’un comité de soutien, les enseignants du collège Denis Diderot se sont mobilisés mardi matin en faveur d’une famille de Kosovars, les Sinani, arrivés en France en 2013 et qui, après avoir été déboutés de leur demande de droit d’asile puis expulsés de leur logement, sont maintenant convoqués devant la Police de l’Air et des Frontières, vraisemblablement pour recevoir une signification d’expulsion du territoire. « Ce couple a 3 enfants de 7, 11 et 15 ans dont deux sont scolarisés au collège » rappelle une enseignante participant à la manifestation, « ceux-ci sont on ne peut mieux intégrés. Ils ont acquis la langue française plus facilement peut-être que d’autres. Ereza, l’une des enfants, est un talent montant du club de foot de la ville et est pressentie par les plus grands clubs français… Alors, savoir qu’aujourd’hui cette famille dort dans la rue, on ne peut pas laisser passer cela! ». Dès 7 h 30 du matin, l’équipe pédagogique du collège (une trentaine de professeurs), des membres du Droit au Logement (DAL), de Réseau Education sans frontières (RESF), de Terre d’asile ainsi que des représentants du club de foot se sont installés dans la rue, dans des sacs de couchage, espérant sensibiliser l’opinion sur la difficulté de dormir dehors, même à cette époque de l’année où les températures sont encore peu élevées. Une pétition a circulé, reprise par des riverains et des parents d’élèves qui ont promis de la faire circuler dans la ville.