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Du neuf dans les cultures urbaines

Depuis janvier 2017, le collectif Urban Mix, porté par l’espace culturel François-Mitterrand de Canteleu, La Traverse de Cléon et le centre socioculturel Jean-Prévost s’engage à fédérer les acteurs locaux et à croiser les publics. Si le mélange des genres fait partie de la culture hip-hop qui intègre aussi bien le chant que la danse et le graff, il n’est pas toujours évident de mêler les publics et les générations. Chaque année, le festival Veines urbaines s’efforce d’établir des passerelles entre des artistes et des modes d’expression et il n’est pas le seul. « Nous avons dressé le constat que sur la même période nous mettions en avant les cultures urbaines, chacun avec nos spécificités. Alors pourquoi ne pas le faire ensemble? », explique Paul Moulènes, le directeur de La Traverse à Cléon. À l’unisson, Bertrand Landais, responsable de la programmation de l’espace culturel François-Mitterrand (ECFM) de Canteleu confirme qu’ « il est possible de créer des ponts entre les genres et les territoires. Les battles notamment sont une bonne manière de rassembler les amateurs de danse et de musique ».
De cette convergence de points de vue est né un collectif baptisé Urban Mix entre l’ECFM de Canteleu, La Traverse de Cléon et le centre socioculturel Jean-Prévost de Saint-Étienne-du-Rouvray. « L’idée est vraiment de fédérer les acteurs locaux et de faire vivre les cultures urbaines à l’échelle de toute la métropole », insiste Samuel Dutier, le directeur du centre socioculturel Jean-Prévost. Au-delà des déclarations, en amont même de Veines urbaines, les jeunes Stéphanais vont avoir l’occasion d’élargir leurs horizons.
Concrètement, un stage de hip-hop pour les 11-17 ans s’est déroulé pendant les vacances de printemps sur les trois sites. Sur le flow, de jeunes Stéphanais ont été invités à participer à une soirée autour de la danse à l’ECFM de Canteleu le 11 avril. Dans un autre style, un rappeur stéphanais issu de l’atelier Pol’Art va candidater pour participer au rap game organisé à la Traverse de Cléon, en première partie du concert de Médine. Autant de manières de démontrer que cette culture hip-hop est bien vivante. « C’est vrai qu’il y a une part d’institutionnalisation, reconnaît Paul Moulènes. Quand le graffiti entre dans les musées ou quand les chorégraphes contemporains intègrent le hip-hop, mais l’esprit persiste et cela n’est pas antinomique avec une part de culture de proximité plus underground. » Urban Mix insuffle donc un nouvel élan pour entretenir la flamme. « Et on ne compte pas s’en tenir là, renchérit Bertrand Landais. Nous sommes déjà en contact avec la MJC Rive Gauche, acteur incontournable de la culture hip-hop sur Rouen mais aussi le théâtre Charles-Dullin de Grand-Quevilly et aussi la scène du Khalif. » La veine urbaine n’aura jamais été aussi fertile.
VEINES URBAINES Du 29 avril au 10 juin, centre socioculturel Jean-Prévost, entrée libre. Tél.: 02.32.95.83.66.

VEINES URBAINES
Le jour V, comme vernissage
Au programme de Veines urbaines, près de 35 artistes avec des peintures, des photographies, des illustrations, du graffiti… et des animations lors du vernissage samedi 29 avril, au centre socioculturel Jean-Prévost.
• Skatepark: démonstrations et animations de skate-board, de rollers, de trottinette et de BMX, de 14h à 20h.
• Performance de graffiti en live autour du Cube de 15h à 20h.
• Plateau télé réalisé par l’atelier Ciném’ados (reportages, interviews…) ponctué d’intermèdes musicaux avec l’atelier Pol’Art, à partir de 15h.
• Rencontre hip-hop entre des jeunes de La Traverse de Cléon, de l’ECFM de Canteleu et du centre socioculturel Jean-Prévost, à partir de 16h.
• Initiation au graff avec un espace dédié aux plus jeunes et animé par l’artiste rouennais DHOA.

Depuis janvier 2017, le collectif Urban Mix, porté par l’espace culturel François-Mitterrand de Canteleu, La Traverse de Cléon et le centre socioculturel Jean-Prévost s’engage à fédérer les acteurs locaux et à croiser les publics. Si le mélange des genres fait partie de la culture hip-hop qui intègre aussi bien le chant que la danse et le graff, il n’est pas toujours évident de mêler les publics et les générations. Chaque année, le festival Veines urbaines s’efforce d’établir des passerelles entre des artistes et des modes d’expression et il n’est pas le seul. "Nous avons dressé le constat que sur la même période nous mettions en avant les cultures urbaines, chacun avec nos spécificités. Alors pourquoi ne pas le faire ensemble?", explique Paul Moulènes, le directeur de La Traverse à Cléon. À l’unisson, Bertrand Landais, responsable de la programmation de l’espace culturel François-Mitterrand (ECFM) de Canteleu confirme qu’ "il est possible de créer des ponts entre les genres et les territoires. Les battles notamment sont une bonne manière de rassembler les amateurs de danse et de musique".
De cette convergence de points de vue est né un collectif baptisé Urban Mix entre l’ECFM de Canteleu, La Traverse de Cléon et le centre socioculturel Jean-Prévost de Saint-Étienne-du-Rouvray. "L’idée est vraiment de fédérer les acteurs locaux et de faire vivre les cultures urbaines à l’échelle de toute la métropole", insiste Samuel Dutier, le directeur du centre socioculturel Jean-Prévost. Au-delà des déclarations, en amont même de Veines urbaines, les jeunes Stéphanais vont avoir l’occasion d’élargir leurs horizons.
Concrètement, un stage de hip-hop pour les 11-17 ans s'est déroulé pendant les vacances de printemps sur les trois sites. Sur le flow, de jeunes Stéphanais ont été invités à participer à une soirée autour de la danse à l’ECFM de Canteleu le 11 avril. Dans un autre style, un rappeur stéphanais issu de l’atelier Pol’Art va candidater pour participer au rap game organisé à la Traverse de Cléon, en première partie du concert de Médine. Autant de manières de démontrer que cette culture hip-hop est bien vivante. "C’est vrai qu’il y a une part d’institutionnalisation, reconnaît Paul Moulènes. Quand le graffiti entre dans les musées ou quand les chorégraphes contemporains intègrent le hip-hop, mais l’esprit persiste et cela n’est pas antinomique avec une part de culture de proximité plus underground." Urban Mix insuffle donc un nouvel élan pour entretenir la flamme. "Et on ne compte pas s’en tenir là, renchérit Bertrand Landais. Nous sommes déjà en contact avec la MJC Rive Gauche, acteur incontournable de la culture hip-hop sur Rouen mais aussi le théâtre Charles-Dullin de Grand-Quevilly et aussi la scène du Khalif." La veine urbaine n’aura jamais été aussi fertile.
VEINES URBAINES Du 29 avril au 10 juin, centre socioculturel Jean-Prévost, entrée libre. Tél.: 02.32.95.83.66.

VEINES URBAINES
Le jour V, comme vernissage
Au programme de Veines urbaines, près de 35 artistes avec des peintures, des photographies, des illustrations, du graffiti… et des animations lors du vernissage samedi 29 avril, au centre socioculturel Jean-Prévost.
• Skatepark: démonstrations et animations de skate-board, de rollers, de trottinette et de BMX, de 14h à 20h.
• Performance de graffiti en live autour du Cube de 15h à 20h.
• Plateau télé réalisé par l’atelier Ciném’ados (reportages, interviews…) ponctué d’intermèdes musicaux avec l’atelier Pol’Art, à partir de 15h.
• Rencontre hip-hop entre des jeunes de La Traverse de Cléon, de l’ECFM de Canteleu et du centre socioculturel Jean-Prévost, à partir de 16h.
• Initiation au graff avec un espace dédié aux plus jeunes et animé par l’artiste rouennais DHOA.